Liège-Bastogne-Liège (1.UWT) Dimanche 24 avril 2016
Publié : 25 avr. 2016, 09:44
Liam et Tontonstou,_tontonStou a écrit :Mouais. Hier on voit 8 Movistar devant mais tu peux enlever Moreno, Fernandez et Visconti des mecs utiles. c'est juste qu'ils étaient impressionnants avec leur nombre, mais Erviti et Sutherland ont à eux deux roulé 210 bornes devant ! Pas besoin d'être 8 dans ces conditions. Bon, surtout comme signalé dans le live, si Voeckler a pu prendre 45"... Si Sutherland a pu mener le peloton sur 50 bornes accidentées en tête... C'est que le problème ne vient pas des Movistar, mais de tout le reste du Peloton.veji2 a écrit :Tu m'étonnes !!! voir 8 Movistar aux premières loges après 200 bornes de courses non mais allo quoi !!! C'était horrible.Miki69 a écrit :clin d'oeil à veji sur la rtbf, ils proposaient une réduction à 6 coureurs aussi :goodbye:
- 6 coureurs par équipe
- un parcours changé, qui sacrifie Bastogne ou alors part de plus loin que Liège (genre Spa) et qui nous fasse une Spa - Bastogne - Spa par un parcours indigeste au possible sur sa majorité mais allégé sur sa fin. il faut que les coureurs aient besoin de faire péter de plus loin..
Mon dieu j'ai encore mal aux yeux de ce que je viens de voir en haut de la Roche aux Faucons et de St Nicolas.. C'est devenu une course de gagnes petits..
EDIT : et encore 6 coureurs par équipes.. Vous verrez la différence entre les JOs et la daube qu'on a eu aujourd'hui... 5 coureurs par équipe plutôt !
Les Couilles étaient restées au pied de la cheminée. Bien au chaud. N'importe quel semi-porc qui a fini au groupe Valverde (Teuns, Cummings, Howes... Pas les supers-cadors, hein) qui aurait ne serait-ce que tentouillé un truc, pouvait espérer. Les Movistar étaient beaucoup, mais c'était loin d'être le rouleau-compresseur qui annihile toute tentative d'attaque. Le nombre de coureurs par équipe est un épiphénomène ; le parcours un peu moins, mais bon il ne fait pas tout ; personne n'a tenté, Poels a gagné, tout le monde a perdu, c'est con pour les suiveurs, mais les principaux intéressés, les coureurs, s'en satisfont. Qu'ils continuent, on se moquera d'eux et de leurs testicules perdues, mais Diantre qu'on n'impose pas Artificiellement un Spectacle qu'ils n'ont pas envie de donner.
La course d'hier comme vous le dites donne l'impression que d'avoir 7 ou 5 équipiers pour un leader n'aurait rien changé, puisque dans le fonds ces équipiers n'ont pas eu à se faire mal, à forcer, qu'ils ont jute tiré profit de l'atonie générale.
Certes, mais c'est aussi en partie parce que la "contrainte" est totalement intériorisée : Les AG2R, Astana and co ne bougent pas une oreille avant le haut de St Nicolas parce qu'ils ont intériorisé le fait qu'il y aurait de toutes façons X coureurs pour rouler sur eux et leur avoir fait grillé une cartouche pour rien. Les chances de succès sont suffisamment mauvaises pour qu'ils estiment que ça ne vaut tout simplement plus la peine de tenter.
Après le parcours est tel que de toutes façons je pense aussi que changer le nombre d'équipiers ne permettrait pas de relancer la course... Il y a vraiment un problème de backloading comme on dit, de surchargement croissant de la fin de course qui est juste mortifère, Au moins dans une arrivée à l'Alpe d'Huez, il y a presque 14kms de montée finale pour un peu s'occuper, et surtout dans les GT on a au moins plusieurs courses parallèles : la victoire d'étape, l'échappée, les top leaders, les seconds couteaux qui se dépouillent pour le top 10, etc... là c'est juste à crever quoi.
Je me doute bien qu'au delà de la caricature que je deviens à force de rabâcher, ce ne peut être une solution miracle, si les solutions miracles marchaient, ça se saurait ! Non des équipes moins nombreuses ça devrait mécaniquement augmenter les chances d'une course moins cadenassée et on en verrait les effets plus plusieurs fois dans l'année. Mais on peut parfaitement imaginer que sur les plus gros objectifs comme LBL, où les intéréts sont tels, où chaque équipe veut faire un résutlat pour montrer que "jusqu'au bout on était là", ça ne marche pas...
C'est aussi une grosse différence avec une course comme les JOs. les JOs c'est "la médaille ou rien". ça a des effets importants sur le déroulement de la course : faire top 10 n'a aucun intérêt, un mec est prêt à perdre ce top 10 inutile pour une chance de faire une médaille... alors que pour un Bardet, ben vaut mieux faire 12 et dire "c'était dur, j'étais présent sur le final mais ça n'a pas marché, mais je suis là jusqu'au bout" plutôt que de prendre le risque de loin et de se faire buter et de finir DNF ou dans les choux...
Hier on a bien vu la manière de raisonner des grosses équipes : Calméjane et Voeckler attaquent, le truc de 4ème couteau qui se dit putain autant faire quelque chose... Yates va avec eux. "quoi ? Yates ? un second couteau un mec qui pourrait presque potentiellement avoir un rôle et un être acteur de cette course ? c'est quoi se bordel !" et hop au lieu d'avoir 2 ou 3 autres gars pareils qui partent et le suivent genre un Pozzo, un Cummings, etc... ben on a Astana qui prend tout de suite le relais de la Movistar et le Yates il voit au bout de 300 m que : 1/ il est tout seul avec ces nazes de Direct Energie, pas d'autre semi costaud, aucune chance que ça aille un peu loin et 2/ que derrière ça a accéléré tout de suit et qu'il ne va pas se lancer dans un bras de fer avec le peloton... Eeeeeeet il se range.
C'est à ce moment là d'ailleurs que je me suis dit "ok je me casse, je vais m'énerver, je verrai les derniers kms ce soir tard de retour à Paris"... j'aurais tellement aimé avoir amèrement regretté cette décision, mais non, on a bien eu une course de daube.