Le problème de l'homogénéisation au plus haut niveau est un gros souci. sur le TDF on avait 40 gars capables d'afficher un très gros niveau en montagne entre la 15aine de gros leaders, les lieutenants et les chasseurs d'étapes de gros niveau (Alaph, Pantano, Majka, Costa, Rolland, etc....). c'est moins visible sur la Vuelta, mais c'est devenu une plaie du cyclisme moderne : sauf phénomène de foire ou mec qui a trouvé le petit plus, les niveaux sont trop proche pour tenter quoique ce soit en terme de CG de loin..Vulkan54 a écrit :
Pour moi c'est tout simplement le contraire:
C'est parce que de plus en plus de mecs sont capables de monter vite (dont certains équipiers dans les grosses équipes) que personne ne tente de long raid.
Avant les leaders pouvaient s'expliquer entre eux relativement tot parce qu'ils étaient clairement au dessus du lot et pas trés nombreux. Maintenant celui qui part tôt, tout le monde rigole en attendant sagement dans les roues de ses équipiers que le mec devant s'épuise.
La réussite du coup de Bardet est le contre exemple parfait : il prend 1mn aux favoris gràce à 1/ une descente très technique + rapide + mouillée 2/ les chutes de Froome et Nibali qui calment bloquent Astana et Sky les deux équipes les plus costaudes 3/ un peloton favori qui se retrouve en faux rythme relatif entre un Quintana toujours pas bien (donc Movistar contrôle), un Aru qui cale (donc Astana n'envoie plus) et un Froome abimé par la chute (donc Sky roulotte au lieu d'écraser).... En gros il a fallu que tout s'aligne de manière folle pour qu'un mec prenne 1mn, juste 1mn aux autres favoris !!!! C'est dire si l'homogénéisation couplée aux équipes fortes est un paralysant puissant !
EDIT : et encore on en est à considérer qu'un truc tenté dans une descente à 15 bornes de l'arrivée c'est une attaque de loin !!!