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Chruistophe Edaleine l'Ardéchois !
Natif d'Annonay, mais issu d'une famille de Saint Victor comme votre serviteur !


Miguel Martinez sera dans une échappée dans les Alpes je crois et ne sera pas ridicule il me semble.

-frangin a écrit : 24 avr. 2020, 17:20

fred30 a écrit : 24 avr. 2020, 16:01 Dans le Tour 86, le Tour attaque la montagne par les sommets basques et béarnais après 11 journées de plaine ???
Sérieux !?
Ben dis donc, on se plaint de l'époque Leblanc-Pescheux avec des sprints pendant 7 jours, mais y avait eu des horreurs avant !

Sur l'élaboration du tracé, les coureurs avaient certainement plus d'initiative et de panache, même en plaine ...

En 1986, le peloton a attaqué les Pyrénées lors de la 12e étape Bayonne - Pau, MAIS auparavant il n'y eut qu'un seul sprint massif, celui de Nantes lors de la 8e étape remportée par Eddy Planckaert. Il y avait toujours un groupe pour aller au bout.
Rien a voir donc avec la série monotone des 4 victoires de Cipollini en 1999. Je souhaiterais revoir des Tour 1986 plus souvent.

Bien sûr ! c'est pour ça que je parlais de l'état d'esprit des coureurs qui rendaient la course belle. Encore une illustration de l'adage : ce sont les coureurs qui font la course.
Merci pour tes souvenirs

Sestrières 92, je l'ai re-re-re-regardée hier soir!

Une étape hors du temps, et si longue.
Un parcours de grand malade auquel les coureurs ont vraiment fait honneur.
8h de selle pour le premier; on a l'impression qu'il y a eu plusieurs étapes en une; que l'étape a duré plusieurs jours.
Et ces écarts

"Quel connard cet Armstrong" me dis je en regardant ce contre stratosphérique sur Beloki.

. . .

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

C'est le Tour du centenaire, dont le départ est donné à Montgeron comme lors de la première édition en 1903. C'est aussi le tour où, pour la première fois, Lance Armstrong semble donner quelques signes de faiblesse et des coureurs comme Simoni ou Beloki font part ouvertement de leurs ambitions. La chaleur n'est pas non plus l'alliée de l'américain alors que se profile la fameuse canicule de l'été 2003.

Mc Gee remporte le prologue, les US Postal s'imposent dans le chrono par équipes à Saint-Dizier mais c'est Peña, coéquipier d'Armstrong, qui pour une seconde porte le maillot jaune, premier colombien de l'histoire dans cette position. Alors que la course aborde les Alpes au départ de Lyon. Armstrong est certes le mieux classé des favoris, mais les écarts sont encore modestes : Beloki est à 32", Ullrich à 38", Botero à 1'32", Vinokourov et Virenque à moins de deux minutes ; seul Simoni a perdu plus de trois minutes dans le chrono par équipes et semblé déjà hors course.

C'est dire si ce premier contact avec la montagne est attendu, chacun espérant en secret une défaillance d'Armstrong, dont la domination écrasante commence à lasser le public. Dès le départ, Poilvet part suivi par Aldag, Clain et Bettini, coéquipier de Richard Virenque. Un Virenque qui lui aussi va sortir en vue de prendre une option sur le maillot à pois ....

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Victor Hugo Peña
Vert : Alessandro Petacchi
Maillot à pois : Christophe Mengin
Blanc : Vladimir Karpets

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

http://www.lagrandeboucle.com/IMG/gif/Carte200307.gif

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2003/2003_profil-7.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

gradouble a écrit : 25 avr. 2020, 15:05 Sestrières 92, je l'ai re-re-re-regardée hier soir!

Une étape hors du temps, et si longue.
Un parcours de grand malade auquel les coureurs ont vraiment fait honneur.
8h de selle pour le premier; on a l'impression qu'il y a eu plusieurs étapes en une; que l'étape a duré plusieurs jours.
Et ces écarts

Tout pareil.
Cette foule dans les derniers kilomètres !

. . .

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

Le début de ce Tour 2004 est marqué par la victoire de Fabian Cancellara dans le prologue à Liège, devançant le quintuple vainqueur sortant Armstrong de 2 secondes. Parenthèse entre plusieurs journées dévolues aux sprinters, le chrono par équipes entre Arras et Cambrai permet cependant à l'américain de retrouver son bien.

Le lendemain entre Amiens et Chartres, coup de théâtre : cinq hommes prennent plus de 12 minutes au peloton et Thomas Voeckler prend la tête du général avec 3'13" d'avance sur O'Grady, 4'06" sur Casar ; Armstrong est le premier classé des favoris à 9'35" du français.

Le course aborde la montagne le 14 juillet lors de la dixième étape Limoges - Saint-Flour avec un maillot jaune solidement posé sur les épaules de Voeckler. Avec neuf difficultés au programme dont le Pas de Peyrol et le col de Prat-de-Bouc, on peut attendre une reprise en main de l'US Postal mais ce sont pourtant Axel Merckx et Virenque qui lancent les hostilités ....

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Thomas Voeckler
Vert : Robbie McEwen
Maillot à pois : Paolo Bettini
Blanc :Thomas Voeckler

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2004/2004_map-10.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2004/2004_profil-10.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

A la suite de cette rediffusion, Eurosport proposera l'étape Briançon > Digne-les-Bains du Tour 2005 qui a fait l'objet d'un précedent post

marcella a écrit : 25 avr. 2020, 17:27

gradouble a écrit : 25 avr. 2020, 15:05 Sestrières 92, je l'ai re-re-re-regardée hier soir!

Une étape hors du temps, et si longue.
Un parcours de grand malade auquel les coureurs ont vraiment fait honneur.
8h de selle pour le premier; on a l'impression qu'il y a eu plusieurs étapes en une; que l'étape a duré plusieurs jours.
Et ces écarts

Tout pareil.
Cette foule dans les derniers kilomètres !

Je crois, objectivement, que c'est la plus belle qu'il m'ait été donné de voir en direct (il y a match avec Jaca - Val-Louron 91);
par ailleurs, toujours sur cette étape (Sestrières), j'avais un peu oublié cette belle remontée de Fignon sur les 40 dernières bornes. Assez incroyable, le type qui a besoin de faire 200 bornes dans la montagne pour enfin retrouver de super jambes; signe des grands champions (un peu à la Nibali).
Il sort donc du groupe Lino-Roche-Delgado-Rooks etc... à 40 bornes, revient comme une balle sur Breukink et Rondon, qu'il fait rapidement sauter et colle 4 minutes dans la vue à tout ce beau monde à l'arrivée pour une très belle 6ème place sur cette étape de légende; en ayant fait les 25 derniers km, tout seul.

Quand on revoit tout ça, l'exploit de Chiappucci est limite "extra-terrestre", du délire.
Echappé 200 bornes , puis se retrouver seul dans l'Iseran à plus de 100 bornes de l'arrivée, avec encore 3 cols à franchir, après avoir fait péter tout le monde dans l'échappée.
Puis résister dans les vallées et faux-plats montants au groupe Indurain - Bugno - Hampsten - (et Vona ), qui n'avaient quand même pas l'air de se promener; et enfin tenir en respect Indurain dans les 2 derniers km et lui reprendre pas loin d'une minute (un coup de mou de ce dernier, qui était plus important dans mon souvenir), galvanisé par la foule.
Et cette foule dans Sestrières; du jamais vu et du plus jamais vu, je pense.
Une folie cette étape.

J’ai vu Sestrières 92 la semaine dernière et j’ai aussi été halluciné devant la performance de Chiappucci et le bruit des tifosis

D’ailleurs vous parlez souvent de Val Louron 91, existe-t-il un replay en Français sur la toile ?

Dans la même veine je trouve que Luz Ardiden 94 est trop sous-estimé... Ce que Virenque met à Cubino (il avait vu qu’il était à 194 pulsations/min), il ne perd qu’une minute sur Pantani en mano à mano et préserve 7 mins sur Indurain/Poulnikov/Leblanc, se retrouvant 2e au CG.

Étape où Chiappucci abandonne au départ me semble-t-il. Et après ça tu vois la victoire en facteur de Moncoutié à Digne

Coeur-de-Lyon a écrit : 26 avr. 2020, 13:54 J’ai vu Sestrières 92 la semaine dernière et j’ai aussi été halluciné devant la performance de Chiappucci et le bruit des tifosis

D’ailleurs vous parlez souvent de Val Louron 91, existe-t-il un replay en Français sur la toile ?

pas en intégralité, mais tu as la dernière heure de course ici :
https://www.dailymotion.com/video/x2rxwhc

AlbatorConterdo a écrit : 26 avr. 2020, 14:23 pas en intégralité, mais tu as la dernière heure de course ici :
https://www.dailymotion.com/video/x2rxwhc

Grazie

Ouf la chute de Kessler dans les barbelets !
Vous avez vu au fait hier au pied du Ventoux 2002 quand Anthony Morin est parti dans un chemin de vigne pour aller pisser alors qu'il était échappé? Il est jamais revenu du coup vu que c'était peu de kilomètres avant le pied du Ventoux...

AlbatorConterdo a écrit : 26 avr. 2020, 14:23

Coeur-de-Lyon a écrit : 26 avr. 2020, 13:54 J’ai vu Sestrières 92 la semaine dernière et j’ai aussi été halluciné devant la performance de Chiappucci et le bruit des tifosis

D’ailleurs vous parlez souvent de Val Louron 91, existe-t-il un replay en Français sur la toile ?

pas en intégralité, mais tu as la dernière heure de course ici :
https://www.dailymotion.com/video/x2rxwhc

Tu l'as sur cyclingtorrent, en français, c'est Migueldelgado, un membre d'ici, qui l'y a mis.

Sinon, voilà l'étape depuis mi-Tourmalet, en espagnol: https://www.youtube.com/watch?v=0HOpuvbkJTM

riccofan a écrit : 26 avr. 2020, 14:58 Ouf la chute de Kessler dans les barbelets !
Vous avez vu au fait hier au pied du Ventoux 2002 quand Anthony Morin est parti dans un chemin de vigne pour aller pisser alors qu'il était échappé? Il est jamais revenu du coup vu que c'était peu de kilomètres avant le pied du Ventoux...

oui je me rappelle de cette image
et 7 ans plus tard, à la même arrivée, un autre coureur prendra des barbelés (mais aidé par une voiture )

Je pense pas que c'était pour aller pisser.

Il fait toujours mal le pas de Peyrol, je suis content de le revoir bientot en course.

Ce sera le meme versant l' arrivée sur le Tour cette année ?

Les 2500 derniers mètres à quasiment 12 % sont assez interminables.

Oui ce versant et en arrivée au sommet. Il devrait y avoir des dégâts.

Avec le col de Néronne et ses 4 km à 9 % avant ça fait 15 derniers km vraiment très dense.

On a les 4 km de montée de Néronne puis 6 km plat puis 3 km à 5% puis 2500 mètres à 12 %.

C' est une très belle idée de la part d' ASO ce final, surtout que le reste de l' étape est bien casse patte.

Cette arrivée " au sommet" sera un des grands moments du Tour 2020. C' est court mais très explosif et le peloton arrivera assez fatigué avec le dénivelé de l' étape.

Cette étape est placé en milieu de deuxième semaine, ça pourrait vraiment etre spectaculaire.

La première heure de course avec le col de Ceyssat est assez excitante.

ça pourrait être pas mal oui mais n'ayons pas trop d'espoirs, ce sont les coureurs qui font la course (et les décisions du gouvernement car le tdf cette année n'est pas non plus sûr)