Je pense que tout a été dit sur les + et les -
+
Certaines étapes (la derniere de montagne nottament), certaines attaques en montagne (Kruiswik et Quintana)
Voekler aux commentaires
Les héros de la route (respect devant des mec comme Gilbert qui se mette des chute impressionantes)
Alaphilippe
-
La suspicion autour de Sky
Les étapes escamotées
Le manque de suspens à tous les niveaux
Je préfère m'attarder sur le bilan autour de deux choses :
Le parcours :
- 8 étapes de plaine : 8 étapes vouées au sprint avec 4 échappés maximum. Aucun suspense, seule la 18eme étape a laissé planner un presque suspense avec 5 échappés et peu d'équipe en poursuite. Ok le sprint c'est beau et c'est interessant mais l'interet de suivre une procession de 200km pour 5mn de bonheur, je le vois pas. Mettre en plus la majorité de ces étapes en début de tour c'est vraiment horrible.
- 2 CLM : le CLM reste une étape assez agréable à regarder. Surtout le CLM de fin de tour. Les CLPME est un peu moins interessant mais je l'ai trouvé judicieusement placé en début de tour. Peu d'écart au général mais suffisamment pour déclencher la bataille pour le maillot jaune. Par contre le fait d'avoir du assumer le maillot jaune si tot à peut être précipité la chute de Porte sur les pavés.
- 4 étapes dite "accidentée" :
- Les pavés, rien à redire c'est très plaisant à suivre.
- Les étape de mur : mur de bretagne ou Mende, y a toujours un peu d'excitation sur ces étapes en plus il y a eu deux style : arrivée en course de cote et bagarre dans les échappées.
- Les étapes trop facile (etape 5 quimper) a éviter surtout quand on a déja eu 3 sprint avant ...
- 7 étapes de montagne : Pour moi la montagne a été assez facile sur ce tour de France. On a eu 3 catégories d'étape.
- Les "pas assez de dénivellé" : Etape 10 et Etape 15 et Etape 16 : on peut les rapprocher de étapes accidentées car il n'y pas d'écart entre les favoris, mais le spectacle est quand meme intéressant pour la bataille entre les échappés
- Les "trop courte" : Etape 11 et Etape 17 : clairement elles favorisent les grimpeur rouleur qui arrivent à se faire mal sur un courte distance dans des grosses difficultés (Bardet/Landa largué). Elle suscitent beaucoup d'excitation au préalable mais sont quand meme un peu décevantes.
- Les "taponnes" : Etape 12 et Etape 19 : ça reste la principale raison de regarder le tour de France. Les pur grimpeur résistent mieux (Bardet/Landa dans les meilleurs). Malheureusement il n'y a eu que deux étapes.
Pour résumer : Trop de sprint. Etapes de plat pas assez interessante, Etapes accidentées mieux mais pas assez en nombre. Etapes de montagne trop facile. Pas du tout convaincu par "l'innovation" de l'étape super courte avec départ rallye.
Proposition : 6-7 etape de plat max // 2 CLM // 6 accidentées avec obstacles différents (il a manqué une longue étape de moyenne montagne) // 6-7 étape de montagne dont au moins 3 taponnes et une seule étape "courte"
Les équipes
Là encore il y a 3 catégories :
- 6 équipes qui jouent uniquement le général
- Sky : 1er et 3e + 2 etapes
- AG2R : 6e et 13e + 1 maillot
- Astana : 12e et 2 étapes
- Movistar : 7e, 10e et 14e
- BMC : 1 étape
- Michelton : Bide
- 8 équipes qui jouent général + sprint
- Lotto NL : 4e et 5e + 3 étapes
- Quickstep : 11e + 4 étapes + 1 maillot
- BORA : 3 étapes + 1 maillot
- Sunweb : 2e + 1 étape
- UAE : 8ème + 2 étapes
- Katusha : 9e
- Trek : 1 étape
- Bahrain : Bide
- 7 équipes qui ne jouent pas le général
- FDJ : 1 étape
- Lotto soudal : rien
- Dimension Data : rien
- Direct Energie : rien
- Cofidis : rien
- Fortuneo : rien
- Wanty : rien (16e Martin)
On remarquera que le TDF ne favorise pas les équipes qui jouent tout sur le général. Au final le bilan est très mitigé pour toutes ces équipes, sauf la Sky. AG2R se console avec une 6eme et un maillot. Astana sauve son tour grace à deux étapes mais a complètement abandonné son leader qui fini pas si mal. Michelton et BMC bident complètement car pas de plan B. Movistar ne fait pas mieux que 7 ... C'est assez paradoxal car il faut pourtant une équipe solide et unie pour gagner le tour, c'est ce que Sky nous prouve année après année.
Au contraire la méthode qui fonctionne le mieux c'est de cumuler sprint + général. On a alors des leaders sans trop d'équipe qui se contentent de suivre au maximum et de ramasser les mort pour aller le plus haut possible dans le top 10, sans réelle possibilité ou ambition de gagner le tour. Le bilan est très positif pour toutes ces équipes, sauf Bahrein ce qui s'explique par l'abandon de Nibali.
Enfin il reste les équipes qui ne jouent pas le général. La conclusion de ce résultat famélique est certainement que le fossé financier entre ce genre d'équipe et les autres se creuse. On peut aussi citer le parcours, qui ne favorise pas les échappés alors que c'est le seul terrain sur lequel certain peuvent briller.
Conclusion :
Le parcours est beaucoup mis en cause. Trop de sprint ce qui n'est pas forcement le plus attrayant et ce qui force les équipes a jouer sur deux tableaux et donc a dégarnir le rang des équipes qui vont se battre pour le général. Pas assez de chance pour les échappés ce qui nuit au spectacle mais aussi aux équipes ayant des moyen financier moins important. Malheureusement je ne vois les choses changer dans l'avenir car on peut comprendre que l’échec d'une équipe misant tout sur le général doit avoir de gros impact financier et donc la plupart ne vont pas favoriser cette formule.
Je dirais aussi "pas de chance" car on a perdu Porte très rapidement alors qu'il était peut être le seul a pouvoir battre la Sky sur son terrain. AG2R a aussi joué de malchance alors qu'il auraient pu embetter la sky. Au final c’était peut être les deux équipes les plus fortes.
Enfin je pense que les équipes doivent aussi un peu revoir leur stratégies : Ne pas jouer sur deux tableaux quand on a un mec capable de faire un top 5. Ne pas jouer avec trois leaders quand on a une équipe aussi forte Movistar. Ne pas s'échapper tous jours quand on ne joue que les victoires d'étape mais plutôt se concentrer sur une étape en particulier.
Bien sur tout ce que je dit doit être nuancé par la réalité du terrain et des équipes qui font au final "comme elles peuvent"