Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Couak0 a écrit :

daizenshu_ a écrit :

chrisroyer a écrit :Ceux qui auront de bonnes jambes ont intérêt à attaquer demain parce que vu la météo dans les Alpes, Agnel et la Bonnette, j'y crois de moins en moins

Attends, si Nibali n'est pas en rose mais qu'il reste en jeu au général, ils ne vont pas annuler aussi facilement!

Et ils prévoient aussi les fausses moto commissaire avec drapeau dans les descentes ?

Plus rien ne m'étonnerait sur les routes du Giro. Ils ont peut-être une nouvelle botte secrète infaillible à nous sortir pour ce week-end!

veji2 a écrit :

Mister_Nobody a écrit :

veji2 a écrit :
Comme dit le proverbe : "A l'amour comme à la guerre et en cyclisme, tous les coups sont permis !"

Je ne suis pas d'accord avec ça. La classe compte aussi pour moi, le fair-play, un certain code éthique et de valeurs, pas seulement sportives d'ailleurs mais aussi humaines. C'est notamment la différence que je fais entre les petits (ceux qu'on oublie) et les grands champions (ceux que l'on citera longtemps comme modèles).

si tu fais des trucs interdits, c'est sale, mais si tu fais craquer ton adversaire parce que t'es roublard, si t'attaques pendant le ravito, si tu profites d'un coup de vent de côté pour faire une bordure, si tu roules quand il crèves, etc. C'est le vélo.. Sinon on fait un concours de watt dans un gymnase...

Il y a une différence entre être roublard et faire des trucs déloyaux genre attaquer pendant le ravito ou quand un mec crève. Je me demande ce que diraient les forumeurs si SK se comportait ainsi. Le problème c'est que certains ici n'acceptent pas la supériorité de SK (que je trouve classe sur son vélo, largement autant que Nibali). Si Nibali ou un autre attaque dans l'avant dernier col ou dans une descente et qu'il largue SK, ça m'ira. Le reste franchement c'est petit..

veji2 a écrit :

Mister_Nobody a écrit :Si ce n'est que cela ce n'est pas bien méchant.
Il y a une différence entre dire: "je souhaite (ardemment) que X connaisse une journée sans" et dire "X peut connaitre un jour sans, ce sera alors à moi de savoir en tirer profit".

Et même, honnêtement, voir un sportif dire "j'ai eu un jour sans, j'espère ne plus en avoir pour pouvoir attaquer et tout donner pour la victoire. SK ? je souhaite bien sûr qu'il ai un jour sans, je souhaite même le provoquer ce jour sans. Je veux qu'il tremble, qu'il dorme mal la nuit et ait du mal à manger parce que je vais l'attaquer sans répit, ce sera la guerre sur la route du début à la fin et il va craquer, je le sens et je le veux!"

Ben c'est du bon vieux trash talk, c'est autre chose que de traiter sa mère ou sa soeur de péripatéticienne, c'est de la bonne provoc compétitive, ça ne me choque pas, au contraire.. Tous les ragnagnas sur le respect, on est gentil, on laisse parler les watts parce qu'il n'y a que ça qui est du beau vélo fair play ou je ne sais quoi c'est horripilant.

Le chambrage, les piques, ça fait partie de l'humain et on en a besoin dans le vélo !

:venerer: :coeur:

Mister_Nobody a écrit :

veji2 a écrit :

Mister_Nobody a écrit :Nous ne sommes donc (bien) pas d'accord. Normal quoi. Le contraire eut été étonnant.

indeed. je dirais presque que ça me rassure, la terre est sur son axe et tout va bien...

Tu vendrais père et mère pour avoir [b:1b5vmdbt]du pestacle[/b:1b5vmdbt] toi.

c'est un peu la finalité du cyclisme pro, en même temps

-Vélomen- a écrit :Nibali a dit par ailleurs qu'avec Valverde ils avaient une grande estime réciproque (et ce n'est pas ironique).

Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi il a été écrit ici que les 2 coureurs ne s’appréciaient pas.

les deux ne seraient pas incompatibles

Ca me rappelle les débats endiablés qui avaient succédé l'étape remportée par Quintana lors de laquelle il avait distancé Uran dans la descente du Stelvio, celui-ci croyant que la course était neutralisée !

Dommage que le forum ait bugué, il devait bien y avoir une centaine de pages rien que pour cette étape

Styx a écrit :

veji2 a écrit :

Mister_Nobody a écrit : Je ne suis pas d'accord avec ça. La classe compte aussi pour moi, le fair-play, un certain code éthique et de valeurs, pas seulement sportives d'ailleurs mais aussi humaines. C'est notamment la différence que je fais entre les petits (ceux qu'on oublie) et les grands champions (ceux que l'on citera longtemps comme modèles).

si tu fais des trucs interdits, c'est sale, mais si tu fais craquer ton adversaire parce que t'es roublard, si t'attaques pendant le ravito, si tu profites d'un coup de vent de côté pour faire une bordure, si tu roules quand il crèves, etc. C'est le vélo.. Sinon on fait un concours de watt dans un gymnase...

Il y a une différence entre être roublard et faire des trucs déloyaux[b:pje29ebb] genre attaquer pendant le ravito ou quand un mec crève. Je me demande ce que diraient les forumeurs si SK se comportait ainsi.[/b:pje29ebb] Le problème c'est que certains ici n'acceptent pas la supériorité de SK (que je trouve classe sur son vélo, largement autant que Nibali). Si Nibali ou un autre attaque dans l'avant dernier col ou dans une descente et qu'il largue SK, ça m'ira. Le reste franchement c'est petit..

pour ma part j'en serais ravi, un peu comme pendant les fins de match de foot ou tout le monde se tape dessus, je sais que c'est pas bien mais c'est ça qui est bon


(bon en même temps, si c'est pinot qui se fait avoir, je l'aurais mauvaise, bien sûr, mais j'aurais honte de moi si je me rabassais à écrire "bouh, ils zavaient pas le droit de l'attaquer juste à ce moment")

levrai-dufaux a écrit :Ca me rappelle les débats endiablés qui avaient succédé l'étape remportée par Quintana lors de laquelle il avait distancé Uran dans la descente du Stelvio, celui-ci croyant que la course était neutralisée !

Dommage que le forum ait bugué, il devait bien y avoir une centaine de pages rien que pour cette étape

elle était neutralisée ... juste derrière Quintana

daizenshu_ a écrit :

Couak0 a écrit :

daizenshu_ a écrit : Attends, si Nibali n'est pas en rose mais qu'il reste en jeu au général, ils ne vont pas annuler aussi facilement!

Et ils prévoient aussi les fausses moto commissaire avec drapeau dans les descentes ?

Plus rien ne m'étonnerait sur les routes du Giro. Ils ont peut-être une nouvelle botte secrète infaillible à nous sortir pour ce week-end!

La dernière fois que RCS a fait cela, on ne peut pas vraiment dire que cela avait favorisé les coureurs "locaux".

chrisroyer a écrit :

levrai-dufaux a écrit :Ca me rappelle les débats endiablés qui avaient succédé l'étape remportée par Quintana lors de laquelle il avait distancé Uran dans la descente du Stelvio, celui-ci croyant que la course était neutralisée !

Dommage que le forum ait bugué, il devait bien y avoir une centaine de pages rien que pour cette étape

elle était neutralisée ... juste derrière Quintana

J'ai surtout eu l'impression qu'elle était neutralisée pour ceux qui avaient envie qu'elle soit neutralisée, et non neutralisée pour ceux qui n'en avaient pas envie.. Cataldo, à l'avant, fallait pas lui parler de trêve, lui. Il a fait la descente à fond, et le groupe qui le suivait également (avec Dupont dans l'histoire, je crois). Pour qu'il n'y ait aucune ambiguité, il aurait fallu que les hommes de tête se relèvent. Ils ne l'ont pas fait, et à partir de là, c'était absolument impossible de prononcer des sanctions.

_AlbatorConterdo a écrit :

daizenshu_ a écrit :

Couak0 a écrit : Et ils prévoient aussi les fausses moto commissaire avec drapeau dans les descentes ?

Plus rien ne m'étonnerait sur les routes du Giro. Ils ont peut-être une nouvelle botte secrète infaillible à nous sortir pour ce week-end!

La dernière fois que RCS a fait cela, on ne peut pas vraiment dire que cela avait favorisé les coureurs "locaux".

Tu rigoles, Aru et Pozzovivo ont distancé le maillot rose ce jour-là. :cochonti:

biquet a écrit :

chrisroyer a écrit :

levrai-dufaux a écrit :Ca me rappelle les débats endiablés qui avaient succédé l'étape remportée par Quintana lors de laquelle il avait distancé Uran dans la descente du Stelvio, celui-ci croyant que la course était neutralisée !

Dommage que le forum ait bugué, il devait bien y avoir une centaine de pages rien que pour cette étape

elle était neutralisée ... juste derrière Quintana

J'ai surtout eu l'impression qu'elle était neutralisée pour ceux qui avaient envie qu'elle soit neutralisée, et non neutralisée pour ceux qui n'en avaient pas envie.. Cataldo, à l'avant, fallait pas lui parler de trêve, lui. Il a fait la descente à fond, et le groupe qui le suivait également (avec Dupont dans l'histoire, je crois). Pour qu'il n'y ait aucune ambiguité, il aurait fallu que les hommes de tête se relèvent. Ils ne l'ont pas fait, et à partir de là, c'était absolument impossible de prononcer des sanctions.

Ceci-dit, Uran, et d'autres ont un peu manqué de clairvoyance ce jour-là. La moindre des choses, c'est de marquer ses adversaires les plus dangereux aux cuissard...

Sur les sites officiels des stations de Vars, Isola 2000 et Risoul, ils n'annoncent pas de mauvais temps, en tout cas.

daizenshu_ a écrit :

biquet a écrit :

chrisroyer a écrit : elle était neutralisée ... juste derrière Quintana

J'ai surtout eu l'impression qu'elle était neutralisée pour ceux qui avaient envie qu'elle soit neutralisée, et non neutralisée pour ceux qui n'en avaient pas envie.. Cataldo, à l'avant, fallait pas lui parler de trêve, lui. Il a fait la descente à fond, et le groupe qui le suivait également (avec Dupont dans l'histoire, je crois). Pour qu'il n'y ait aucune ambiguité, il aurait fallu que les hommes de tête se relèvent. Ils ne l'ont pas fait, et à partir de là, c'était absolument impossible de prononcer des sanctions.

Ceci-dit, Uran, et d'autres ont un peu manqué de clairvoyance ce jour-là. La moindre des choses, c'est de marquer ses adversaires les plus dangereux aux cuissard...

Uran était limite en haut du Stelvio, il est passé au sommet pratiquement 20" après les premiers du groupe. Et la montée n'était pas neutralisée, elle..

levrai-dufaux a écrit :Ca me rappelle les débats endiablés qui avaient succédé l'étape remportée par Quintana lors de laquelle il avait distancé Uran dans la descente du Stelvio, celui-ci croyant que la course était neutralisée !

Dommage que le forum ait bugué, il devait bien y avoir une centaine de pages rien que pour cette étape

On avait atteint les 100 pages, ça parlait de recettes à la fin.

biquet a écrit :

daizenshu_ a écrit :

biquet a écrit : J'ai surtout eu l'impression qu'elle était neutralisée pour ceux qui avaient envie qu'elle soit neutralisée, et non neutralisée pour ceux qui n'en avaient pas envie.. Cataldo, à l'avant, fallait pas lui parler de trêve, lui. Il a fait la descente à fond, et le groupe qui le suivait également (avec Dupont dans l'histoire, je crois). Pour qu'il n'y ait aucune ambiguité, il aurait fallu que les hommes de tête se relèvent. Ils ne l'ont pas fait, et à partir de là, c'était absolument impossible de prononcer des sanctions.

Ceci-dit, Uran, et d'autres ont un peu manqué de clairvoyance ce jour-là. La moindre des choses, c'est de marquer ses adversaires les plus dangereux aux cuissard...

Uran était limite en haut du Stelvio, il est passé au sommet pratiquement 20" après les premiers du groupe. Et la montée n'était pas neutralisée, elle..

Non il s'était relevé à 1km du sommet pour enfiler un imperméable...après que Radio Corsa ait annoncé que la course était neutralisée. Quintana l'a remarqué et a attaqué dans la descente malgré la moto et son drapeau rouge. Dans n'importe quelle course normale : Hesjedal, Rolland et Quintana -> hors course.

Personnellement, je ne considère absolument pas Quintana comme vainqueur de ce giro, Quintana n'a jamais rien gagné loyalement. Ce Giro 2014 pour moi c'est : 1. Uran 2. Aru 3. Pozzovivo point. Tout le reste ce n'est que littérature.

Nibali bravely faced the questions alone, with only Astana press officer Geoffrey Pizzorni at his side to decide the order of the questions from the 30 or so media that huddled round him and listened to his ever word. There was no sign of team manager Alexander Vinokourov, who was at the time trial, or directeur sportif Alexandre Shefer and Giuseppe Martinelli. They like to share in the glow of the limelight of success when Nibali wins but there was no moral support in times of defeat. (sympa le team :ton: )

Nibali’s coach Paolo Slongo sat quietly and listened carefully from behind the huge fireplace that was a natural backdrop to the press conference. Slongo looked as defeated as Nibali.

“It’s going to be difficult now due to the lead that Kruijswijk has but we’re not giving up yet,” he said, trying to convince himself as much as the media that was quizzing him about what had happened.

Slongo knows every detail of Nibali’s physiology but had no explanation for his poor performance in the 10.8km mountain time trial.
“It was ‘una giornata no’ - a bad day,” he suggested.

“Vincenzo was about 20 watts lower than we expected him to be for the second week of the Giro d’Italia. The whole Astana staff, from the management, to the coaches, to the medical staff and the soigneur, none of us can understand why Vincenzo lost so much time. He performed at a much lower level than usual. If you look at Michele Scarponi, who finished fifth, that’s where Vincenzo should have been. (les gars prévoient quand même plusieurs semaines à l'avance les watts qu'un coureur doit faire tel jour...)

“I was following him in the team car and we immediately noticed he was suffering, even without looking at the times. His pedal stroke was heavier than usual, he never found his rhythm and that costs you a lot in a mountain time trial. Of course it can happen, it's all part of cycling. But if it happens on a flat stage, you can get through it. But if it happens on massively important stage like a mountain time trial, it’s the worst thing that can happen and there’s nowhere to hide.”

No doubt reflecting what was discussed often during Astana post stage de-briefs, Slongo admitted that they had made tactical mistakes, often racing too confidently and under estimating the strength of Kruijswijk and even Esteban Chaves (Orica-GreenEdge).

“Perhaps we’ve made mistakes, even attacking in the wrong moments but that’s also because we went for it, we put our necks on the line,” Slongo argued.

“Even on the big Dolomite stage we went on the attack on the Passo Valparola. Vincenzo made two big attacks and kept going when he realised that Valverde wasn’t there. Then the others attacked him and got away. That’s racing, you never know how other riders are feeling and so you end up being a little to generous and paying for it.”

Slongo denied that Nibali had spread his hopes and form across too many goals in 2016. (ah je savais pas qu'on accusait nibali d'avoir un pic de forme trop long en 2016 :moqueur: )

“We planned his season so that Vincenzo’s form would build gradually during the season, so that he’d be good for the Giro d’Italia, the Tour de France and through to the Olympics,” he explained.

“He started the season on form and we knew that when he won the Tour of Oman. We also believe he would have won Tirreno-Adriatico if the big mountain stage hadn’t been taken out for the snow. We wanted to get some steady results so there was no questions about his form and so he didn’t have to face questions about his form and anything else.”

After admitting some of Astana’s mistakes. Slongo tried to find something to be optimistic about and made a rallying call. “We’re third overall, were not seven minutes back, but almost at three minutes. We’ve got to bounce back and try something,” he said.

“We know we’ve got the strongest team and that we could also find some allies along the road because Valverde is also still a threat. We’ll see what happens out on the road and hope for the best. For sure we won’t sit back and accept defeat.

“The racing kicks off again tomorrow (Tuesday) with the mountain stage to Andalo over the tough Fai della Paganella climb that was covered in the Giro del Trentino. It’s short but it’s far from easy and comes after the rest day. Who knows what will happen.

“Then we’ve got Friday and Saturday, which are two big mountain stages. There’s still a long way to go in this Giro. It’ll be difficult if Kruijswijk and Chaves don’t crack but it’s too early to throw in the towel.”
@CN.

vesp-asien a écrit :

biquet a écrit :

daizenshu_ a écrit : Ceci-dit, Uran, et d'autres ont un peu manqué de clairvoyance ce jour-là. La moindre des choses, c'est de marquer ses adversaires les plus dangereux aux cuissard...

Uran était limite en haut du Stelvio, il est passé au sommet pratiquement 20" après les premiers du groupe. Et la montée n'était pas neutralisée, elle..

Non il s'était relevé à 1km du sommet pour enfiler un imperméable...après que Radio Corsa ait annoncé que la course était neutralisée. Quintana l'a remarqué et a attaqué dans la descente malgré la moto et son drapeau rouge. Dans n'importe quelle course normale : Hesjedal, Rolland et Quintana -> hors course.

Personnellement, je ne considère absolument pas Quintana comme vainqueur de ce giro, Quintana n'a jamais rien gagné loyalement. Ce Giro 2014 pour moi c'est : 1. Uran 2. Aru 3. Pozzovivo point. Tout le reste ce n'est que littérature.

Palmarès Giro 2014: 1. Quintana.

Le reste n'est que littérature.

JFKs a écrit :[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?i ... g:8f7qut2c][img:8f7qut2c]http://img11.hostingpics.net/pics/60310 ... 222030.png[/img:8f7qut2c][/url:8f7qut2c]

:good: