

Modérateur : Modos VCN
Très bon post!slava.borodin a écrit : 03 août 2018, 18:46 Il y a un truc que je trouve absurde. L'UCI a dénaturé plein de courses en leur interdisant de dépasser les 200 km (c'est ce qui a tué Paris-Bruxelles), alors que, comme il a été dit, le cyclisme est un sport d'endurance. Tout ça, pour lutter contre le dopage. Dans le même temps, on oblige les coureurs a être sur le pont dès janvier, d'aller courir aux antipodes, en Turquie, en Chine, en Amérique et dans toutes sortes de pays exotiques, notamment moyen-orientaux, où il y a surtout du blé à pendre ! Je ne sais pas vous, mais moi, cycliste, je préférerais un véritable Paris-Bruxelles à 280 km à un voyage de 11 heures en avion pour aller courir sur un circuit au Canada (GP de Montréal, de Québec).
La mondialisation tue, tuera le cyclisme. L'UCI ambitionne de devenir un énorme fédé, comme la FIA ou la FIFA ou l'ATP, avec des épreuves partout. Sauf que le cyclisme est un sport de traditions dont les courses majeures se situent toutes en Europe, dans 4 ou 5 pays. C'est à cela qu'il faut revenir. Qu'il y ait un tour de Turquie, pourquoi pas ? Mais que la course soit promue dans le calendrier mondial est un scandale sportif. Ce qui a toujours fait le succès d'une course, c'est son parcours d'abord, ensuite sa place dans le calendrier, puis avec le temps son palmarès. Personne n'a jamais décrété que les classiques seraient des classiques. Ces courses sont devenues des classiques par leurs qualités propres, leurs légendes. Un GP de F1 est interchangeable, sauf pour l'un ou l'autre circuit exceptionnel (Monaco, Francorchamps). Paris-Roubaix, ce n'est pas Digne-Marseille. Des pavés, ce n'est pas de l'asphalte, ni des côtes. L'ambiance populaire sur le Ronde, ce n'est celle des imbéciles à plumes et à poil qui viennent se montrer devant les caméras dans l'Alpe d'Huez et ne connaissent pas les noms de plus de 5 coureurs.
Il faut aussi moins de courses par étapes ! On ne veut pas de Tour du Yorkshire ou de Frise ou de Silésie du Nord. On veut des courses comme les Strade Bianche, et moins de courses en circuit. Autre énorme problème, les aménagements urbains, les fichus ronds-points, dos-d'âne, casse-vitesse et compagnie. Et le moins de technologie possible. Des routes, des vélos, des hommes. Voilà. Je serais aussi pour un retour à des sponsors "régionaux". Parce que la mondialisation du cyclisme oblige le recours à des sponsors mondiaux, des boîtes à fric qui n'ont cure du cyclisme et de la morale. Si tu n'as rien à vendre aux Chinois et que tu sponsorises une équipe cycliste, tu ne vas pas demander à courir le Tour du Lac Chaipukoi, tu t'en fous royalement, comme des tenues de la Queen d'Angleterre.
Tu n as même pas lu.
Tu n as même pas lu.
Prends donc un doliprane pour soulager ta migraine ophtalmiquezwhisop a écrit :Des exemples quasi quotidiens du marasme’ Aqua sport arrête brutalement en pleine saison.on ne voit ça dans aucun autre sport,du grand n importe quoi.Que fait Lappartient?
Merci à toi,des fois on est un peu seul.As tu des idées?
C'est déjà arrivé dans d'autres sports de voir des équipes disparaître en pleine saison, en foot notamment.zwhisop a écrit : 28 août 2018, 16:30Tu n as même pas lu.Prends donc un doliprane pour soulager ta migraine ophtalmiquezwhisop a écrit :Des exemples quasi quotidiens du marasme’ Aqua sport arrête brutalement en pleine saison.on ne voit ça dans aucun autre sport,du grand n importe quoi.Que fait Lappartient?![]()
Dépendre du sponsoring, oui, mais peut-être différemment que maintenant.twisty a écrit : 31 août 2018, 17:59 Quel problème ??
depuis plusieurs décennies, c'est toujours la même chose, des sponsors qui se retirent, puis d'autres qui arrivent, puis d'autres qui se retirent, et d'autres qui arrivent etc ...
2018, était une bonne année pour le milieu, cette fois, ce n'est pas le cas, mais l'économie des équipes cyclistes restent le même, des sponsors qui assurent 100 des budgets des équipes.
C'était le cas il y a 20 ans, c'est le cas aujourd'hui, et ce sera le cas dans 20 ans.
Ce n'est pas l'idéal de dépendre uniquement du sponsoring, mais il n'y a d'autres solutions.
Je pense que si Katusha a pris comme co sponsor Alpecin c'est qu'elle n'avait plus le même budget pour assurer l'avenir de l'équipe. (le gouvernement russe mais sans doute moins pour faire des économiesTransju27 a écrit : 31 août 2018, 18:22Dépendre du sponsoring, oui, mais peut-être différemment que maintenant.twisty a écrit : 31 août 2018, 17:59 Quel problème ??
depuis plusieurs décennies, c'est toujours la même chose, des sponsors qui se retirent, puis d'autres qui arrivent, puis d'autres qui se retirent, et d'autres qui arrivent etc ...
2018, était une bonne année pour le milieu, cette fois, ce n'est pas le cas, mais l'économie des équipes cyclistes restent le même, des sponsors qui assurent 100 des budgets des équipes.
C'était le cas il y a 20 ans, c'est le cas aujourd'hui, et ce sera le cas dans 20 ans.
Ce n'est pas l'idéal de dépendre uniquement du sponsoring, mais il n'y a d'autres solutions.
Par exemple modifier la structure des équipes, avec des noms de "franchise", et permettre d'avoir des sponsors en fonction des courses ou des pays concernés. Et pourquoi pas un gros sponsor qui financerait plusieurs équipes.
Il n'y aurait plus de sponsor-titre, mais les sommes demandés seraient beaucoup moins importantes.
A ce titre et je l'ai déjà dit, Astana ou Katusha sont précurseurs et sûrement l'exemple à suivre dans l'avenir.
On pourrait imaginer, par exemple une équipe espagnole qui s'appellerait Réal ou Barça et les sponsors maillots seraient différent tout au long de la saison, mais la couleur du maillot ne changerait pas.
Surement plus facile de trouver 10 sponsors à 500.000 euros plutôt qu'un seul à 5 millions. Et le turn-over "sponsors", laisserait les équipes beaucoup moins dépendantes d'un décideur.
Mais là c'est ce que j'appelle une révolution culturelle dans le cyclisme pro.
Une autre solution serait que les gros organisateurs (ASO, RCS, Flanders Classics) daignent enfin rétrocéder aux équipes ne fût-ce qu'une partie des droits télé qu'ils reçoivent.Transju27 a écrit : 31 août 2018, 18:22Dépendre du sponsoring, oui, mais peut-être différemment que maintenant.twisty a écrit : 31 août 2018, 17:59 Quel problème ??
depuis plusieurs décennies, c'est toujours la même chose, des sponsors qui se retirent, puis d'autres qui arrivent, puis d'autres qui se retirent, et d'autres qui arrivent etc ...
2018, était une bonne année pour le milieu, cette fois, ce n'est pas le cas, mais l'économie des équipes cyclistes restent le même, des sponsors qui assurent 100 des budgets des équipes.
C'était le cas il y a 20 ans, c'est le cas aujourd'hui, et ce sera le cas dans 20 ans.
Ce n'est pas l'idéal de dépendre uniquement du sponsoring, mais il n'y a d'autres solutions.
Par exemple modifier la structure des équipes, avec des noms de "franchise", et permettre d'avoir des sponsors en fonction des courses ou des pays concernés. Et pourquoi pas un gros sponsor qui financerait plusieurs équipes.
Il n'y aurait plus de sponsor-titre, mais les sommes demandés seraient beaucoup moins importantes.
A ce titre et je l'ai déjà dit, Astana ou Katusha sont précurseurs et sûrement l'exemple à suivre dans l'avenir.
On pourrait imaginer, par exemple une équipe espagnole qui s'appellerait Réal ou Barça et les sponsors maillots seraient différent tout au long de la saison, mais la couleur du maillot ne changerait pas.
Surement plus facile de trouver 10 sponsors à 500.000 euros plutôt qu'un seul à 5 millions. Et le turn-over "sponsors", laisserait les équipes beaucoup moins dépendantes d'un décideur.
Mais là c'est ce que j'appelle une révolution culturelle dans le cyclisme pro.
Selon un article du Point de juin 2016, les droits TV pour le seul Tour de France équivalaient à 20 millions €, et selon un article des Echos de juin 2017, ce même Tour tire 50% de ses recettes des droits TV.
Faut pas confondre recettes et bénéfice, entre les 2 il y a les dépenses! Ensuite, il ne faut pas oublier qu'ASO réinjecte dans d'autres courses.jicébé a écrit : 31 août 2018, 20:52Selon un article du Point de juin 2016, les droits TV pour le seul Tour de France équivalaient à 20 millions €, et selon un article des Echos de juin 2017, ce même Tour tire 50% de ses recettes des droits TV.
Un partage disons fifty-fifty donnerait 10 millions aux équipes pour le seul Tour; on pourrait donc facilement arriver à de 15 à 20 millions pour l'ensemble des courses, récupérables par les équipes.
Quand on sait que le budget total des équipes WT atteint +/- 300 millions, ça ferait une augmentation de budget de 5 à 7 % par équipe, ce qui n'est pas la panacée, mais est loin d'être négligeable.
Pas de millions non comme tu le dis, on est qu'au début du processus à ce niveau-là je pense. Néanmoins, il y a quelque chose à faire. Les audiences sont bonnes (hors tdf), même sur des petites courses comme le Limousin. Pour prendre cet exemple, il me semble avoir lu que le président de l'épreuve avait déjà annoncé que Lequipe avait des touches pour vendre les droits à l'internationale l'an prochain, et que par conséquent, cela réduirait le budget alloué à la diffusion TV. Si on arrive à réduire ou à annuler les coûts via ce biais, c'est pour moi tout bénéfice, car la télé amène forcément plus de sponsors. Et qui dit + de sponsors dit + de revenus pour les organisateurs, donc plus de stabilité, et pourquoi pas aussi des primes plus élevées pour les coureurs...Bref, du 100% gagnant