Le grande époque des coureurs par étapes espagnols avec Roberto Heras en fer de lance, Oscar Sevilla et Paco Mancebo, impressionnants de longévité à défaut d'être exempts de tout reproche, un Joseba Beloki frappé en plein vol, le double champion d'Espagne et vainqueur de Vuelta, Angel Casero (sorte de Miguel Indurain du très pauvre) et à côté des coureurs qui auront enchaîné les hauts, les bas et les performances bizarres, tels des Aitor Gonzalez, Igor Gonzalez de Galdeano, en passant par les monstrueux José Enrique Gutierrez, Isidro Nozal, ou même Santi Perez, sans oublier les spécialistes des pics de forme ultra courts, J.A.Pécharroman et Toni Colom ou les grimpeurs ailés portés disparus avant la trentaine Iban Mayo, Juan Miguel Mercado ou le fameux José Angel Gomez Marchante si cher à Titi Adam!El_Pistolero_07 a écrit :J'ai exagéré effectivement. Mais je me rappelle qu'après avoir vu la démonstration de l'Angliru, je le pensais vraiment intouchable le Roberto... J'étais dégouté lors du CLM final quand à mi-distance le Gonzales était virtuel leader...papou06 a écrit :Heras était bien meilleur que Rolland en CLM, ce n'est même pas comparable.El_Pistolero_07 a écrit :Aïtor Gonzales... Vuelta 2002 dans l'Angliru, Sevilla à le maillot or (pas encore rouge à l'époque) quand Gonzales (son équipier chez la Kelme) accélère. Sevilla craque et Roberto Heras contre pour s'envoler vers la victoire 1min30 devant Beloki et s'emparer du maillot... Sérieusement quelle stratégie de merde... Mais il a quand même gagné la Vuelta grâce au CLM final (car Heras en CLM, c'était pire que Pierre Rolland)biquet a écrit :Cette année 2015, on pourra fêter le 10è anniversaire d'une des victoires les plus légendaires de l'histoire du cyclisme, je veux parler évidemment du sprint victorieux à Pla d'Adet de George Hincapie, dans son beau maillot USPostal, devant Oscar Pereiro, vêtu du scintillant maillot Phonak.. C'était vraiment du sport, à l'époque !! :venerer:
Sérieusement, je crois qu'on ne peut plus voir ça aujourd'hui, l'affaire est quand même allée dans le bon sens. Je me souviens aussi d'espagnols un peu bizzaroides qui faisaient des miracles, à certains moments ( un dénommé Peccharoman, un dénommé "[b:1xgx1xxi]Terminator" Gonzalez[/b:1xgx1xxi], un Guttierrez volant avec un gabarit Hincapien ), on ne comprenait plus grand chose, parfois. :lolilol:
C'est vrai qu'il y a Zakarin, et c'est énervant. Mais combien de temps va t'il durer ?? On verra bien. L'an dernier, les 3 GT sont gagnés par Quintana, Nibali et Contador, ça ressemble quand même à quelque chose. Et les gens qui sont sur les podiums ( reste la question Aru, comme Zakarin ) ou dans les 5 ressemblent aussi à quelque chose, dans les 3GT. J'ai pas vu de comète, et j'ai pas vu un spécialiste de Paris-Roubaix gagner dans les Dolomites, dans les Alpes ou dans les Pyrénées.
Le dopage est toujours là, et restera sans doute toujours dans le sport, j'en ai peur, mais y a du mieux quand même, c'est sûr.
Ah quelle belle époque
Sauf qu'il n'avait qu'une faible marge sur Gonzalez, que c'était un CLM de plus de 40 assez facile, et que Gonzalez était totalement intouchable dans l'exercice sur cette Vuelta. Il avait écrasé les 2 CLM, après avoir déjà écrasé le CLM final du Giro quelques mois plus tôt.
On ne l'a jamais revu à ce niveau, ni sur le Giro suivant où il sort tout de même 2 très bon CLM, ni même sur son Tour de Suisse 2005, où il volait en montagne mais avait déçu CLM.
En Espagne, ça envoyait des watts à n'en pas douter.