La UCI va interdire l utilisation du CO2 comme pour le Tramadol
https://www.mundodeportivo.com/ciclismo ... rbono.html
Dopage 2025
Modérateur : Modos VCN
Re: Dopage 2025
Extrait du lien posté par Gato :
Interrogés par la presse pendant le Tour, Vingegaard et Pogacar ont reconnu l’utilisation de l’appareil, mais ont minimisé l’affaire.
« Il n’y a rien de suspect à ce sujet », a déclaré Vingegaard, insistant sur le fait que la procédure n’était utilisée que pour mesurer le volume sanguin.
«Vous soufflez dans un ballon pendant une minute pour un test que vous devez faire à deux semaines d’intervalle. Je n’ai fait que la première partie parce que pour la seconde, la fille qui devait la faire n’est jamais venue.
"Ce n’est pas que nous soufflons tous les jours", ajoute Pogacar.
Ils sont géniaux !
Interrogés par la presse pendant le Tour, Vingegaard et Pogacar ont reconnu l’utilisation de l’appareil, mais ont minimisé l’affaire.
« Il n’y a rien de suspect à ce sujet », a déclaré Vingegaard, insistant sur le fait que la procédure n’était utilisée que pour mesurer le volume sanguin.
«Vous soufflez dans un ballon pendant une minute pour un test que vous devez faire à deux semaines d’intervalle. Je n’ai fait que la première partie parce que pour la seconde, la fille qui devait la faire n’est jamais venue.
"Ce n’est pas que nous soufflons tous les jours", ajoute Pogacar.
Ils sont géniaux !
Re: Dopage 2025
Et Madiot qui fout la merde, tout ça parce qu'il n'a pas les moyens de s'acheter une bouteille de gaz ! (un gros 
)
)
Re: Dopage 2025
Une histoire dont le système antidopage espagnol ne sort pas vraiment grandi :
Celestino Fernandez, champion d'Espagne de duathlon 2022 (et par ailleurs policier de son état), avait été suspendu 5 ans suite à un contrôle positif début 2023. Alors qu'il protestait de son innocence depuis le début, sa suspension vient d'être levée par la justice, suite à un test ADN qui a mis en évidence que l'échantillon d'urine analysé n'était pas le sien.
A la lecture du dossier, son avocat avait émis des doutes sur la traçabilité du contrôle, notamment car il manquait des signatures et car l'heure indiquée du relevé était différente de celle à laquelle Fernandez disait avoir été contrôlé. Il avait déposé à trois reprises des requêtes auprès du CELAD (l'agence antidopage espagnole) pour faire une vérification d'ADN, demandes toutes rejetées. Il s'est finalement tourné vers la justice civile, laquelle a ordonné que soit pratiqué le test ADN qui a permis de l'innocenter.
Fernandez va désormais porter plainte contre le CELAD pour obtenir des dommages et intérêts.
Celestino Fernandez, champion d'Espagne de duathlon 2022 (et par ailleurs policier de son état), avait été suspendu 5 ans suite à un contrôle positif début 2023. Alors qu'il protestait de son innocence depuis le début, sa suspension vient d'être levée par la justice, suite à un test ADN qui a mis en évidence que l'échantillon d'urine analysé n'était pas le sien.
A la lecture du dossier, son avocat avait émis des doutes sur la traçabilité du contrôle, notamment car il manquait des signatures et car l'heure indiquée du relevé était différente de celle à laquelle Fernandez disait avoir été contrôlé. Il avait déposé à trois reprises des requêtes auprès du CELAD (l'agence antidopage espagnole) pour faire une vérification d'ADN, demandes toutes rejetées. Il s'est finalement tourné vers la justice civile, laquelle a ordonné que soit pratiqué le test ADN qui a permis de l'innocenter.
Fernandez va désormais porter plainte contre le CELAD pour obtenir des dommages et intérêts.
-
AlbatorConterdo
- légende VCN
- Messages : 25463
- Inscription : 05 juil. 2014, 13:25
Re: Dopage 2025
pour une fois que la lutte anti dopage espagnole faisait son boulot, elle l'a mal fait 
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
-
_ChaletReynard
- Equipier de luxe
- Messages : 2540
- Inscription : 08 juil. 2014, 22:52
Re: Dopage 2025
Un article intéressant et qui résume bien la situation autoru du monoxyde de carbone du toujours excellent (je trouve) Alexandre Roos de l'équipe.
Je le fais pas régulièrement, alors je me permets un copié-collé, Amaury m'excusera...
"Le monoxyde de carbone a beau être inodore, son évocation diffuse un parfum de polémique depuis qu'il s'est invité sur le dernier Tour de France. L'allumette est craquée à l'université de Florence, le mercredi 26 juin, dans le cadre du colloque Science & Cyclisme. Ce matin-là, Daniele Cardinale, chercheur de l'École suédoise des sciences du sport et de la santé, présente une étude qui pose que l'inhalation répétée de doses de monoxyde de carbone (CO) conduit à une amélioration de la performance.
À trois jours du Grand Départ dans la cité toscane, de nombreux entraîneurs d'équipes sortent de la présentation interloqués. Deux semaines plus tard, le 12 juillet, le média de cyclisme en ligne Escape Collective révèle qu'au moins trois structures, UAE, Visma et Israël, utilisent une machine qui dispense des doses du gaz létal pour « optimiser l'entraînement en altitude ». Selon ces formations, il s'agit simplement de mesurer les effets de l'altitude, mais, dans le caisson inflammable du Tour, c'est une explosion. Si le grand public découvre à cette occasion l'intrusion du CO dans le monde du cyclisme, le gaz est un vieux compagnon, pas du tout sulfureux, des spécialistes des questions d'altitude. Comme souvent, les champs de la médecine et de la performance se chevauchent et le CO était utilisé dès les années 1910, pour mesurer des volumes sanguins ou des masses en hémoglobine, notre transporteuse officielle d'oxygène.
Dans les sciences du sport, on utilise ainsi le monoxyde de carbone et son affinité pour l'hémoglobine pour mesurer les variations de masse de cette dernière, qui croît de 1 % avec cent heures d'exposition à une altitude de 2 500 m. Une mesure avant un stage en altitude, une après, et l'on pourra déterminer les effets du travail effectué. Pourquoi cette valeur est si importante ? Parce que, selon Grégoire Millet, « il y a une relation très, très forte entre l'augmentation de la masse en hémoglobine et celle de VO2 max ». Soit la consommation maximale d'oxygène d'un athlète, un des paramètres clés de la performance.
En résumé, « le monoxyde de carbone est le meilleur paramètre pour voir les effets de l'altitude », poursuit le professeur de physiologie de l'exercice à l'Institut des sciences du sport de l'université de Lausanne. En 2005, une méthode « optimisée », beaucoup plus fiable, est mise sur pied. « On inspire une quantité précise de monoxyde de carbone qu'on a mise avec une seringue dans un ballon, décrit Jonas Forot, responsable de l'accompagnement scientifique à la performance au Centre national de ski nordique et de moyenne montagne à Prémanon (Jura). Le ballon se gonfle et se dégonfle pour que le monoxyde ait le temps de venir se fixer aux cellules sanguines. »
Ce dispositif est toujours très usité, mais il a été en partie supplanté par la mise sur le marché à partir de 2015 de la fameuse « machine » utilisée notamment en cyclisme. Elle s'appelle « Detalo » et elle a été conçue par le Danois Carsten Lundby. De la taille d'une imprimante à laquelle on ajoute une petite bouteille de gaz, le Detalo simplifie et automatise le test. Mais il coûte autour de 50 000 €. En France, il y a actuellement trois de ces machines à disposition d'athlètes de toutes disciplines, à Paris (à l'Insep), à Font-Romeu (au Centre national d'entraînement en altitude) et à Chamonix (à l'École nationale du ski et de l'alpinisme). Des acquisitions récentes, car pendant longtemps « on n'avait pas de matériel », comme le reconnaît Franck Brocherie, chercheur au laboratoire sport, expertise et performance à l'Insep, même pour la méthode optimisée. Il a fallu des fonds de l'agence nationale de la recherche (ANR) et l'agence nationale du sport (ANS) et le lancement en 2020 d'un plan de recherche, HypoxPerf, mis sur orbite dans la perspective des Jeux de Paris.
Mais le Detalo a également permis l'apparition, depuis cinq ans environ, de quelques études qui ont détourné son utilisation. Ingérer des doses s'accompagnerait d'une condition proche de celle rencontrée en altitude et engendrerait d'autres effets : anti-inflammatoires, anti-oxydants, la création de nouveaux vaisseaux sanguins, etc. « Il y a peu d'études qui explorent ce sujet-là, il y a le côté polémique, on comprend pourquoi, explique Jonas Forot, et il y a aussi des personnes qui n'ont pas intérêt à le publier dans la science. » L'article de Daniele Cardinale, lui, analyse le comportement de cyclistes qui vivraient et s'entraîneraient en altitude, entre 2 300 m et 2 500 m, et à qui on administrerait chaque après-midi ou soirée deux doses de monoxyde de carbone. L'étude aboutit à une augmentation de la masse en hémoglobine et donc à des gains de performance.
« Certaines équipes détournent son usage en inhalant régulièrement de faibles doses de monoxyde de carbone, ce qui provoque un gain significatif de performance de leurs coureurs. Ce n'est pas juste et il faudrait que l'Agence mondiale antidopage l'interdise. » Jonas Vingegaard, dans « Le Monde », le 18 janvier
« Ce serait un moyen détourné pour augmenter la dose hypoxique, synthétise Grégoire Millet. Quand vous inhalez du CO, vous péjorez le transport d'oxygène et cela va donc créer les adaptations qu'on recherche en altitude. Cardinale a validé que ce mécanisme fonctionnait. Mais on n'a pas les effets sur la santé à long terme. » Mais alors, percée dans la recherche sur l'hypoxie, cet environnement où la quantité d'oxygène est réduite, ou dopage ? « On est du côté du dopage, tranche Grégoire Millet. Si vous allez en altitude, votre organisme s'adapte, soit vous progressez, soit vous régressez, mais ce n'est pas : je joue, je gagne. Avec le CO, on entre dans une manipulation chimique. » Ce protocole « dangereux », selon le chercheur de Lausanne, a provoqué une levée de boucliers. Jonas Vingegaard lui-même a demandé son interdiction dans Le Monde. Le comité directeur de l'Union cycliste internationale doit se prononcer dans le même sens ce week-end.
« Déontologiquement, participer à ce genre d'expérimentations est hors de question, raconte Brocherie. Ce qui m'a le plus choqué, c'est qu'ils aient tourné cette publication comme si c'était une nouvelle méthode révolutionnaire d'entraînement, alors que pas du tout, c'est une méthode dopante. »
Les trois chercheurs interrogés ont pris position pour l'interdiction avec le réseau Astre, qui rassemble des spécialistes de l'altitude. « C'est contre mon éthique sportive, justifie Jonas Forot, qui accompagne les équipes de France de biathlon et de ski de fond. Par contre, là où on va se battre, c'est que si l'AMA (Agence mondiale antidopage) prend position, il faut que ce soit de manière intelligente : l'interdiction dans des visées de performance, mais pas expérimentales, parce que ça reste un outil très important. »
L'AMA pourrait tout simplement inscrire ce bannissement au chapitre « Manipulation du sang et de ses composants » du Code mondial. Un autre problème s'ouvrira alors : comment contrôler ? « Un taux de CO un peu trop important dans le sang peut être dû à n'importe quoi, soupire Forot. Le trafic routier, les cigarettes... Le CO est partout dans notre environnement. C'est impossible de déterminer s'il y a eu l'utilisation de la machine dans le but de performance. »
« Il faudra presque les prendre sur le fait accompli », complète Brocherie, alors que la masse en hémoglobine n'est pour l'instant pas un paramètre qui entre dans le suivi du passeport biologique. Le monoxyde de carbone n'a sans doute pas fini de faire parler de lui."
Je le fais pas régulièrement, alors je me permets un copié-collé, Amaury m'excusera...
"Le monoxyde de carbone a beau être inodore, son évocation diffuse un parfum de polémique depuis qu'il s'est invité sur le dernier Tour de France. L'allumette est craquée à l'université de Florence, le mercredi 26 juin, dans le cadre du colloque Science & Cyclisme. Ce matin-là, Daniele Cardinale, chercheur de l'École suédoise des sciences du sport et de la santé, présente une étude qui pose que l'inhalation répétée de doses de monoxyde de carbone (CO) conduit à une amélioration de la performance.
À trois jours du Grand Départ dans la cité toscane, de nombreux entraîneurs d'équipes sortent de la présentation interloqués. Deux semaines plus tard, le 12 juillet, le média de cyclisme en ligne Escape Collective révèle qu'au moins trois structures, UAE, Visma et Israël, utilisent une machine qui dispense des doses du gaz létal pour « optimiser l'entraînement en altitude ». Selon ces formations, il s'agit simplement de mesurer les effets de l'altitude, mais, dans le caisson inflammable du Tour, c'est une explosion. Si le grand public découvre à cette occasion l'intrusion du CO dans le monde du cyclisme, le gaz est un vieux compagnon, pas du tout sulfureux, des spécialistes des questions d'altitude. Comme souvent, les champs de la médecine et de la performance se chevauchent et le CO était utilisé dès les années 1910, pour mesurer des volumes sanguins ou des masses en hémoglobine, notre transporteuse officielle d'oxygène.
Dans les sciences du sport, on utilise ainsi le monoxyde de carbone et son affinité pour l'hémoglobine pour mesurer les variations de masse de cette dernière, qui croît de 1 % avec cent heures d'exposition à une altitude de 2 500 m. Une mesure avant un stage en altitude, une après, et l'on pourra déterminer les effets du travail effectué. Pourquoi cette valeur est si importante ? Parce que, selon Grégoire Millet, « il y a une relation très, très forte entre l'augmentation de la masse en hémoglobine et celle de VO2 max ». Soit la consommation maximale d'oxygène d'un athlète, un des paramètres clés de la performance.
En résumé, « le monoxyde de carbone est le meilleur paramètre pour voir les effets de l'altitude », poursuit le professeur de physiologie de l'exercice à l'Institut des sciences du sport de l'université de Lausanne. En 2005, une méthode « optimisée », beaucoup plus fiable, est mise sur pied. « On inspire une quantité précise de monoxyde de carbone qu'on a mise avec une seringue dans un ballon, décrit Jonas Forot, responsable de l'accompagnement scientifique à la performance au Centre national de ski nordique et de moyenne montagne à Prémanon (Jura). Le ballon se gonfle et se dégonfle pour que le monoxyde ait le temps de venir se fixer aux cellules sanguines. »
Ce dispositif est toujours très usité, mais il a été en partie supplanté par la mise sur le marché à partir de 2015 de la fameuse « machine » utilisée notamment en cyclisme. Elle s'appelle « Detalo » et elle a été conçue par le Danois Carsten Lundby. De la taille d'une imprimante à laquelle on ajoute une petite bouteille de gaz, le Detalo simplifie et automatise le test. Mais il coûte autour de 50 000 €. En France, il y a actuellement trois de ces machines à disposition d'athlètes de toutes disciplines, à Paris (à l'Insep), à Font-Romeu (au Centre national d'entraînement en altitude) et à Chamonix (à l'École nationale du ski et de l'alpinisme). Des acquisitions récentes, car pendant longtemps « on n'avait pas de matériel », comme le reconnaît Franck Brocherie, chercheur au laboratoire sport, expertise et performance à l'Insep, même pour la méthode optimisée. Il a fallu des fonds de l'agence nationale de la recherche (ANR) et l'agence nationale du sport (ANS) et le lancement en 2020 d'un plan de recherche, HypoxPerf, mis sur orbite dans la perspective des Jeux de Paris.
Mais le Detalo a également permis l'apparition, depuis cinq ans environ, de quelques études qui ont détourné son utilisation. Ingérer des doses s'accompagnerait d'une condition proche de celle rencontrée en altitude et engendrerait d'autres effets : anti-inflammatoires, anti-oxydants, la création de nouveaux vaisseaux sanguins, etc. « Il y a peu d'études qui explorent ce sujet-là, il y a le côté polémique, on comprend pourquoi, explique Jonas Forot, et il y a aussi des personnes qui n'ont pas intérêt à le publier dans la science. » L'article de Daniele Cardinale, lui, analyse le comportement de cyclistes qui vivraient et s'entraîneraient en altitude, entre 2 300 m et 2 500 m, et à qui on administrerait chaque après-midi ou soirée deux doses de monoxyde de carbone. L'étude aboutit à une augmentation de la masse en hémoglobine et donc à des gains de performance.
« Certaines équipes détournent son usage en inhalant régulièrement de faibles doses de monoxyde de carbone, ce qui provoque un gain significatif de performance de leurs coureurs. Ce n'est pas juste et il faudrait que l'Agence mondiale antidopage l'interdise. » Jonas Vingegaard, dans « Le Monde », le 18 janvier
« Ce serait un moyen détourné pour augmenter la dose hypoxique, synthétise Grégoire Millet. Quand vous inhalez du CO, vous péjorez le transport d'oxygène et cela va donc créer les adaptations qu'on recherche en altitude. Cardinale a validé que ce mécanisme fonctionnait. Mais on n'a pas les effets sur la santé à long terme. » Mais alors, percée dans la recherche sur l'hypoxie, cet environnement où la quantité d'oxygène est réduite, ou dopage ? « On est du côté du dopage, tranche Grégoire Millet. Si vous allez en altitude, votre organisme s'adapte, soit vous progressez, soit vous régressez, mais ce n'est pas : je joue, je gagne. Avec le CO, on entre dans une manipulation chimique. » Ce protocole « dangereux », selon le chercheur de Lausanne, a provoqué une levée de boucliers. Jonas Vingegaard lui-même a demandé son interdiction dans Le Monde. Le comité directeur de l'Union cycliste internationale doit se prononcer dans le même sens ce week-end.
« Déontologiquement, participer à ce genre d'expérimentations est hors de question, raconte Brocherie. Ce qui m'a le plus choqué, c'est qu'ils aient tourné cette publication comme si c'était une nouvelle méthode révolutionnaire d'entraînement, alors que pas du tout, c'est une méthode dopante. »
Les trois chercheurs interrogés ont pris position pour l'interdiction avec le réseau Astre, qui rassemble des spécialistes de l'altitude. « C'est contre mon éthique sportive, justifie Jonas Forot, qui accompagne les équipes de France de biathlon et de ski de fond. Par contre, là où on va se battre, c'est que si l'AMA (Agence mondiale antidopage) prend position, il faut que ce soit de manière intelligente : l'interdiction dans des visées de performance, mais pas expérimentales, parce que ça reste un outil très important. »
L'AMA pourrait tout simplement inscrire ce bannissement au chapitre « Manipulation du sang et de ses composants » du Code mondial. Un autre problème s'ouvrira alors : comment contrôler ? « Un taux de CO un peu trop important dans le sang peut être dû à n'importe quoi, soupire Forot. Le trafic routier, les cigarettes... Le CO est partout dans notre environnement. C'est impossible de déterminer s'il y a eu l'utilisation de la machine dans le but de performance. »
« Il faudra presque les prendre sur le fait accompli », complète Brocherie, alors que la masse en hémoglobine n'est pour l'instant pas un paramètre qui entre dans le suivi du passeport biologique. Le monoxyde de carbone n'a sans doute pas fini de faire parler de lui."
Re: Dopage 2025
Et en pratique comment peuvent-ils savoir si quelqu’un utilise ce procédé interdit ?
Re: Dopage 2025
Le problème c'est que l'usage "expérimental" n'est pas verrouillé, n'est pas sous contrôle donc tout est permis, comme tout le reste.
Re: Dopage 2025
Le Comité Directeur de l’Union Cycliste Internationale (UCI) s’est réuni à Arras (France) les 31 janvier et 1er février, en marge des Championnats du Monde Cyclo-cross UCI 2025, qui se déroulent à Liévin du 31 janvier au 2 février.
Afin de protéger la santé des coureurs, le Comité Directeur de l’UCI a approuvé l’interdiction de l’inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO). L’interdiction entrera en vigueur le 10 février 2025.
On traduira par c'est autorisé et à consommer avec modération !
Fin de chantier, finalement c'est ce que je disais plus haut, Madiot peut acheter du gaz.
Le Compte-Rendu complet :
https://www.uci.org/pressrelease/the-uc ... PjA1dXNoWq
Afin de protéger la santé des coureurs, le Comité Directeur de l’UCI a approuvé l’interdiction de l’inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO). L’interdiction entrera en vigueur le 10 février 2025.
On traduira par c'est autorisé et à consommer avec modération !
Fin de chantier, finalement c'est ce que je disais plus haut, Madiot peut acheter du gaz.
Le Compte-Rendu complet :
https://www.uci.org/pressrelease/the-uc ... PjA1dXNoWq
Re: Dopage 2025
Et puis l'interdiction ne s'applique pas aux "contextes médicalisés". Pour les équipes pro, la présence d'un médecin au moment de l'inhalation rend-elle le protocole autorisé ?
Re: Dopage 2025
Un médecin de l'équipe ? a priori oui.
Re: Dopage 2025
Donc pour les équipes pro il n'y a pas vraiment de limite, juste une logistique à prévoir... (celle-ci pouvant d'ailleurs encore favoriser les plus argentées)
Re: Dopage 2025
Pour les pro je pense que rien ne change, il y a juste eu une formalisation de ce que l'on savait déjà. Même si un médecin extérieur vient pour les 2 tests (ce que j'avais cru comprendre à travers les propos de Vingegaard), rien n'empêche les équipes d'utiliser librement les machines sous la surveillance d'un médecin à eux.
Re: Dopage 2025
Comment ça aux "contextes médicalisés" ? Genre si tu en as besoin pour te guérir de je ne sais trop quoi ? Ou juste pour augmenter ta perf mais encadré par un médecin, c'est ok ?Quef a écrit : 02 févr. 2025, 12:52 Et puis l'interdiction ne s'applique pas aux "contextes médicalisés". Pour les équipes pro, la présence d'un médecin au moment de l'inhalation rend-elle le protocole autorisé ?
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Re: Dopage 2025
Non, c'est autorisé quand c'est une inhalation pour mesurer tes paramètres physiques, sinon c'est interdit. Je crois qu'en plus il doit y avoir 15 jours entre 2 tests.On3 a écrit : 03 févr. 2025, 10:26Comment ça aux "contextes médicalisés" ? Genre si tu en as besoin pour te guérir de je ne sais trop quoi ? Ou juste pour augmenter ta perf mais encadré par un médecin, c'est ok ?Quef a écrit : 02 févr. 2025, 12:52 Et puis l'interdiction ne s'applique pas aux "contextes médicalisés". Pour les équipes pro, la présence d'un médecin au moment de l'inhalation rend-elle le protocole autorisé ?
Mais de toutes façon, il n'y a aucun moyen de contrôle, donc voilà.
Re: Dopage 2025
Ok merci pour les précisions.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Re: Dopage 2025
L'UCI se retrouve avec le CO exactement dans la même situation qu'avec le Tramadol à l'époque, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent interdire une substance ou une pratique uniquement en raison de la potentielle dangerosité de celle-ci pour les coureurs. Donc il me paraît logique d'autoriser la prise de CO encadrée médicalement, car ils n'ont tout simplement pas le pouvoir de faire plus tant que l'AMA ne bouge pas clairement sur le dossier.
Le seul but est de calmer tout le monde, entre le grand public qui s'excite sur le sujet et les équipes qui veulent se mettre à jour, mais c'est tout.
Le problème, c'est que là où il est aujourd'hui facile de détecter une prise de Tramadol avec la technique du prélèvement par DBS, comment faire pour détecter une prise volontaire de CO dans un but de dopage ? Ça me paraît très périlleux juridiquement parlant, donc au final je n'attends rien de ces annonces et je doute qu'elles soient suivies de résultats.
Le seul but est de calmer tout le monde, entre le grand public qui s'excite sur le sujet et les équipes qui veulent se mettre à jour, mais c'est tout.
Le problème, c'est que là où il est aujourd'hui facile de détecter une prise de Tramadol avec la technique du prélèvement par DBS, comment faire pour détecter une prise volontaire de CO dans un but de dopage ? Ça me paraît très périlleux juridiquement parlant, donc au final je n'attends rien de ces annonces et je doute qu'elles soient suivies de résultats.
-
AlbatorConterdo
- légende VCN
- Messages : 25463
- Inscription : 05 juil. 2014, 13:25
Re: Dopage 2025
Le fils sur les traces du papa :
Le fils de Donald Trump, Donald Trump Jr. , conseiller du président des États-Unis, a annoncé aujourd'hui qu'il souhaitait promouvoir une édition spéciale des Jeux olympiques, dédiée aux athlètes dopés .
Trump, à travers son fonds 1789 Capital, finance les Jeux annoncés améliorés : pour le moment l'événement n'a pas encore de date ni de lieu, et évidemment les athlètes potentiels en compétition ne sont même pas connus, même si l'ancien nageur australien James Magnussen a déjà proposé de concourir pour tenter d'améliorer le record du monde du 50 nage libre.
Les mots de Trump : « Pendant plus de 100 ans, les élites à la tête du sport mondial ont étouffé l'innovation, écrasé la grandeur individuelle et refusé de permettre aux athlètes de repousser les limites de ce qui est possible. Cela n’arrivera plus. Et il a ajouté : « Cette compétition représente l’avenir. Une vraie compétition, une vraie liberté et de vrais records à battre.
Le fils de Donald Trump, Donald Trump Jr. , conseiller du président des États-Unis, a annoncé aujourd'hui qu'il souhaitait promouvoir une édition spéciale des Jeux olympiques, dédiée aux athlètes dopés .
Trump, à travers son fonds 1789 Capital, finance les Jeux annoncés améliorés : pour le moment l'événement n'a pas encore de date ni de lieu, et évidemment les athlètes potentiels en compétition ne sont même pas connus, même si l'ancien nageur australien James Magnussen a déjà proposé de concourir pour tenter d'améliorer le record du monde du 50 nage libre.
Les mots de Trump : « Pendant plus de 100 ans, les élites à la tête du sport mondial ont étouffé l'innovation, écrasé la grandeur individuelle et refusé de permettre aux athlètes de repousser les limites de ce qui est possible. Cela n’arrivera plus. Et il a ajouté : « Cette compétition représente l’avenir. Une vraie compétition, une vraie liberté et de vrais records à battre.
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
Re: Dopage 2025
Ah, le retour des Enhanced games, depuis le temps qu'on en parle ... La question qui me taraude : une épreuve de cyclisme sur route est-elle prévue ? Car j'en connais quelques un qui pourraient être intéressés. 
-
RemcoAlafpolak
- Equipier de luxe
- Messages : 1835
- Inscription : 14 sept. 2019, 22:28
- Localisation : sur un talus dans la Taïga
Re: Dopage 2025
le pire c'est que les propos font penser à un article du gorafi..
Sinon, ce genre d'idée est problématique car selon moi au delà de toute considération de santé se cache également une absence totale d'équitée car personne ne réagit de façon égale au dopage, ni n'a la même éthique.
Sinon, ce genre d'idée est problématique car selon moi au delà de toute considération de santé se cache également une absence totale d'équitée car personne ne réagit de façon égale au dopage, ni n'a la même éthique.
Aficionados de Wout Van Aert et Remco Evenepoel