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AlbatorConterdo a écrit : 28 juil. 2019, 22:57

PuncheurFou a écrit : 28 juil. 2019, 22:49 Très beau Tour, le seul Tour intéressant que j'ai pu suivre (avec le 2011), pour une fois on ne s'est pas endormis.* Dommage que la conclusion soit décevante, que ça soit toujours un Sky qui gagne.

Bref, retenez bien ce Tour, car je pense qu'il faudra attendre des années pour revoir un beau Tour de France. A bientôt sur la Vuelta et le Giro.

* Oui on cite souvent le Tour 2003, mais celui-ci était en réalité très conventionnel aussi. Armstrong avait été un peu attaqué, oui, un peu. Alors on a eu Beloki qui a tenté, et qui s'était époumoné dans la seule attaque de sa vie, puis le malheureux a chuté. On a eu de superbes attaques de Vino dans les derniers km de certaines étapes, Jan qui parfois tentait. Mais rien de bien terrible, au final Armstrong répondait facilement et n'a jamais été inquiété. On s'était tellement ennuyé précédent qu'on a tendance à le magnifier. Par contre, comme c'était le centenaire, faut laisser que l'ambiance était top.

En contre-exemple, je citerai le Tour 2015, sous-estimé à cause de l'enterrement en 1ère classe de nos illusions à la Pierre Tombale St Martin, alors qu' ensuite, on a retrouvé des cadors entreprenant, avec de belles étapes.

Ce que je retiens de 2015 c’est la descente de la Croix de Fer et le génie tactique de Movistar

Difficile de départager entre tour moyen et bon tour.
Je pencherais vers moyen en regardant les 2ème, 3ème, 4ème du général qui n’ont pas montré grand chose de plus qu’une capacité à suivre.
Par contre quand je regarde les autres coureurs du top 10, il n’y a quasiment que des coureurs qui ont tenté des choses, avec plus ou moins de conviction et de réussite mais au moins ils ont tenté et ça c’est différent des autres années.

En bilan je dirais que c’est le meilleur tour dominé par les Sky/Ineos

loloherrera a écrit : 28 juil. 2019, 22:03 Moi, ce que je retiens en priorité, c'est que Richie Porte n'a pas chuté, ça lui ouvre de grandes perspectives pour l'avenir

Il a quand même réussi à chuter en dehors du top 10.

AlbatorConterdo a écrit : 29 juil. 2019, 00:24
- Alaph29 :
https://i.imgur.com/9KlPqzP.gif

En l'occurence, le patineur qui lève les bras est Colombien et s'appelle Alex Cujavante, le championnat du monde avait lieu en Colombie (2010 - 20 km à élimination juniors).
Alors non seulement, il a célébré 30 mètres trop tôt, mais il a été plus tard disqualifié pour un raffut sur l'Américain Mario Valencia dans la dernière courbe, ce qui explique aussi pourquoi il était arrivé avec autant d'avance.
Bon, par contre, ce n'est pas un Français qui a remporté ce 20km mais un Coréen, Sang Cheol Lee.

Et puis voir le train de Viviani emmener le peloton en montagne c'était plaisant. Ça changeait des mêmes coureurs d'infos qu'on avait tant l'habitude de voir.
L'an passé Gaudu et Atapuma roulait derrière De Gendt, Schär ou Terpstra en plaine, là Richeze et Morkov roulait derrière Nibali, Yates ou Bardet en montagne Sans non plus nous dégoûter à la Rowe.
Et saluons ces équipiers qui sont aussi souvent en tête de peloton que Rossetto ou Offredo en échappé: les DQS, Monfort, T.Martin...

Et l'image made in Sky/Ineos: après le coca de Poels, les lunettes balancés par Kwiatko dans l'Izoard, le laché de micro de Thomas il y a soit les signes de Castro pour faire redescendre Van Baarle dans le Lautaret, ce même VB qui remonte comme une flèche le groupe des favoris dans le Tourmalet avant de se faire trollé par Gaudu et Pinot, le micro relais de Rowe dans les Vosges qui nous a fait croire au retour du train, le duel Rowe/T. Martin ou Poels qui lâche Alaf dans l'Iseran (lui qui déjà avait informé G qu'il lâchait au Prat d'Albis) ?

J'ai voté comme beaucoup bon Tour mais fin un peu tronquée.

Mes petits + à moi:
- Peter Sagan les années passent et ca me fait toujours autant plaisir de le voir en vert à Paris.
- Lotto Jumbo impressionnante et sur plusieurs tableaux
- L'Iseran un col qui marque l'histoire du Tour à chacun de ses apparitions je veux vite le revoir.
- L'ascenseur émotionnel de la 2e à la 3e semaine
- La victoire de De Gendt
- ASO (si si) pour sa gestion sur l'étape de l'Iseran et pour le tracé vraiment intéressant cette année

Quelques coureurs en vrac que j'ai appréciés pour raisons diverses: Julien Bernard, Gregor Mühlberger, Wout Van Aert, Pierre-Luc Périchon, Mikel Landa, Andrey Amador, Elia Viviani.

On3 a écrit : 28 juil. 2019, 21:40 Bof, mieux que certaines fois (bonne première semaine, Pyrénées bien) mais avec une fin vraiment naze qui laisse un goût d'inachevé avec une seule étape alpestre sur trois.

Au moins suspens au CG, trop rare depuis la prise de pouvoir Sky 2012 (quoique, deuxième année de suite).

Pas sensible pour un sou à tout ce chauvinisme donc ça aurait plutôt tendance à le dégoûter qu'à me ravir.

Il y a eu plus de suspens pour la victoire en 2019 ou 2018 qu'en 2017
C'est pas très important mais si le train Ineos à été inexistant cette année (comme en 2013), le suspens n'existait plus vraiment jeudi soir pour la victoire finale à mes yeux.
Ce jour là les 2 plus forts sont les Ineos (on peut débattre sur le Gallois mais en tout cas c'est bien Thomas qui fait mal aux autres candidats au top 5), et Alaphilippe ne pouvait plus tenir son maillot.

J'ai choisi "belle édition, mais tronquée à la fin". Comme beaucoup, le soufflé est retombé vendredi soir. L'étape de Samedi a été décevante, et je ne parle pas du dimanche qui est très ennuyeux.
Mes coups de coeur :
- Bernal : J'ai enfin vu un colombien gagner le TDF En plus, il a été le plus offensif, et il semble être quelqu'un d'humble. Son émotion était vraiment visible hier.
- Alaphilippe : il a été offensif, et sort de ce TDF grandi.
- Pinot : le meilleur grimpeur, avec Bernal. Et ce coureur procure des émotions indéfinissables.
- Ewan : le meilleur sprinter.
- Nibali : pour son panache de samdi.
- Quintana :pour sa vicroire à Valloire, et car il n'a pas été aidé par son équipe. Si elle n'avait pas accéléré dans l'Izoard, l'histoire aurait été différente.

Globalement, le tracé était vraiment réussi. Il faut maintenant que cela soit le cas les autres années.

El_Pistolero_07 a écrit : 28 juil. 2019, 22:10 Qui noous dit que Pinot n'aurait pas suivi Bernal dans l'Iseran ? Et peut être même le lâcher dans Tignes ou Val Thorrens ?

Ben voilà, le soucis principal de ce Tour, on a pas eu le fin mot du duel entre les 2 meilleurs coureurs du peloton de ce TDF.

La question est à l'envers à la lumière des Pyrénées !

Qui nous dit que Bernal aurait pu suivre Pinot dans l'Iseran ?

T'as raison Albator, Tour à oublier pour la Katusha.

Pour mon bilan c'est la première fois depuis que je suis le cyclisme que j'ai autant d'émotions sur le Tour (en même temps je le suis depuis 2011 mais je ne me souviens quasiment pas, mais vraiment depuis 2012 où j'ai tout suivi).

Alaph nous a rendu heureux je pense, il a conquit le cœur des français, personnellement je savais qu'il n'allait pas remporté le Tour mais il a très bien résister, je le voyais le perdre dans les Pyrénées mais il a été héroïque pour le défendre.
Le seul problème que je vois est que le grand public (comme mon père) pense qu'il peut remporter le Tour alors que pour moi c'est pas possible.

Pinot m'a fait également vivre un ascenseur émotionnel terrible, le jour de la bordure je me suis dit qu'il ne remporterait pas le Tour puis j'y ai cru après les Pyrénées, malheureusement ce problème physique qui fout tout en l'air, honnêtement c'est la première fois que j'ai presque chialé lors de son abandon (hormis pour la Katusha).

L'image choque pour moi est la chute de Van Aert, j'ai pas osé la regardé une seconde fois avec cette jambe qui ce tord...

Je retiendrais également le franc-parler de Offredo et Rossetto qui disent ce qu'ils pensent (même si ça peu fâché) et la gentillesse d'Alaph.

Comme tout le monde ici déçu des Alpes avec les deux étapes tronquées par le temps.

Parcours que j'ai trouvé accidenté avec peu de chances pour les sprinteurs (même si déçu de l'étape de Colmar).

Sinon également chapeau à De Gendt qui est vraiment monstrueux, à tous les baroudeurs qui ont animés les étapes plates.

Content du vainqueur même si c'est un Ineos mais pas Froome ou Thomas, en plus il rentre dans l'histoire.

Sagan qui bat le record de maillot vert (déçu pour Zabel et son fils qui a abandonné )

Calmejane à la dérive, Barguil qui retrouve son niveau même si pas de victoires d'étapes, Bardet et son "sursaut d'orgueil".

Peu d'équipes ont gagné, Jumbo, Mitchelton, Lotto avec 4 victoires, DQS avec 3.... Ils en laissent peu aux autres.

J'ai voté la deuxième option avec la fin tronqué qui a nous gâché les Alpes qu'on nous promettaient folle.

Edition correct. La seule étape qui aurait pu être une vraie grosse course de montagne a été interrompu prématurément. SInon on a eu que des courses de côte, donc pas vraiment une grosse année en montagne (limite 2018 était mieux). Mais on a eu quelques étapes "secondaire" intéressante (les bordures, sainté, Epernay) donc ça compense.

Dans la décennie il est derrière 2011 et 2015 et à peu près du niveau de 2014/2018.

SInon pour l'inventaire de tout ce beau monde.

Les + :
Bernal, Thomas et Ineos : bien content que Bernal ait su imposer sa force au final, Thomas aurait vraiment été un tout petit vainqueur du Tour avec le niveau affiché cette année.
Pinot: Pour sa démonstration du Prat d'Albis. Un niveau inédit pour lui. Je pense qu'avoir fait péter BErnal comme il l'a fait c'est une perf qui vaudra cher dans les années à venir.
Alaphilippe: Il a gagné un CLM de costaud sur le TDF et fait 2 au Tourmalet. On a du mal à voir ses limites avec une prépa optimisée.
Buchmann/SK : Place intéressante pour eux, ininteressante pour les spectateurs.
Valverde: Il a couru pour QUintana au début et a tenu parole. Quand il a vu que le COlombien était plus ou moins de son niveau il s'est testé et a montré encore un super niveau au CG. Je le sens nous reclaquer une grosse Vuelta.
Barguil: Bien en terme de niveau, manque un peu de fond pour se rapprocher d'un vrai coureur de CG.
Aru: Il a couru pour se tester pendant 3 semaine et c'est redevenu un bon coureur. Il peut rêver à un retour au premier plan.

Les - :

Quintana : Il semble avoir achevé sa transformation en coureur de CG de seconde zone.
Porte : Idem.
D. Martin: Idem.
A. Yates: Accident industriel, n'a jamais eu le niveau même pour jouer les échappées en 3 semaines alors qu'il venait avec une étiquette de podiumable.

luckywinner a écrit : 29 juil. 2019, 08:12

On3 a écrit : 28 juil. 2019, 21:40 Bof, mieux que certaines fois (bonne première semaine, Pyrénées bien) mais avec une fin vraiment naze qui laisse un goût d'inachevé avec une seule étape alpestre sur trois.

Au moins suspens au CG, trop rare depuis la prise de pouvoir Sky 2012 (quoique, deuxième année de suite).

Pas sensible pour un sou à tout ce chauvinisme donc ça aurait plutôt tendance à le dégoûter qu'à me ravir.

Il y a eu plus de suspens pour la victoire en 2019 ou 2018 qu'en 2017
C'est pas très important mais si le train Ineos à été inexistant cette année (comme en 2013), le suspens n'existait plus vraiment jeudi soir pour la victoire finale à mes yeux.
Ce jour là les 2 plus forts sont les Ineos (on peut débattre sur le Gallois mais en tout cas c'est bien Thomas qui fait mal aux autres candidats au top 5), et Alaphilippe ne pouvait plus tenir son maillot.

En 2017, c'est quand même du faux suspens. À aucun moment je n'ai cru que Froome serait battu. Ca a été d'autant plus dur à accepter que les autres n'ont jamais rien tenté (si ce n'est Bardet en interview qui s'auto-congratulait de take the risk).

En 2018, je dis pas. J'ai vraiment cru jusqu'au bout que Dumoulin renverserait le Tour.
Pour cette année, je regrette encore la fin triste de l'étape de l'Iseran et la simili-étape de Val Thorens. Ça a tout fait capoter. Après, c'est clair qu'avec l'abandon de Pinot c'était réglé pour la gagne, mais je pense qu'on aurait pu avoir un retournement de situation (entre les 2 Sky) vers Tignes. Bernal avait fait un superbe Iseran, mais il aurait lâché des forces dans la transition vers Tignes, et derrière il restait des équipiers pour faire le tempo.

On3 a écrit : 29 juil. 2019, 09:29

luckywinner a écrit : 29 juil. 2019, 08:12

Il y a eu plus de suspens pour la victoire en 2019 ou 2018 qu'en 2017
C'est pas très important mais si le train Ineos à été inexistant cette année (comme en 2013), le suspens n'existait plus vraiment jeudi soir pour la victoire finale à mes yeux.
Ce jour là les 2 plus forts sont les Ineos (on peut débattre sur le Gallois mais en tout cas c'est bien Thomas qui fait mal aux autres candidats au top 5), et Alaphilippe ne pouvait plus tenir son maillot.

En 2017, c'est quand même du faux suspens. À aucun moment je n'ai cru que Froome serait battu. Ca a été d'autant plus dur à accepter que les autres n'ont jamais rien tenté (si ce n'est Bardet en interview qui s'auto-congratulait de take the risk).

En 2018, je dis pas. J'ai vraiment cru jusqu'au bout que Dumoulin renverserait le Tour.
Pour cette année, je regrette encore la fin triste de l'étape de l'Iseran et la simili-étape de Val Thorens. Ça a tout fait capoter. Après, c'est clair qu'avec l'abandon de Pinot c'était réglé pour la gagne, mais je pense qu'on aurait pu avoir un retournement de situation (entre les 2 Sky) vers Tignes. Bernal avait fait un superbe Iseran, mais il aurait lâché des forces dans la transition vers Tignes, et derrière il restait des équipiers pour faire le tempo.

Tu n'y as peut-être jamais cru en 2017, mais objectivement quand tu as vu Aru et Martin dominés Froome sur la PDBF, puis Froome 7ème sur l'arrivée à Peyragudes soient les 2 premières arrivées en altitude, le leader de la Sky est bien plus en difficulté qu'en 2018, où Thomas gagne en haut de La Rosière puis sur l'Alpe d'Huez. Thomas lache encore ses adversaires directs sur Saint-Lary.
Sachant qu'en plus tu avais Froome 2ème du CG à l'approche des Pyrennées et une équipe super forte (comme celle de 2017 il est vrai)...
Le suspens d'une chance plus importante d'un renversement de Dumoulin, c'est plus une vision personnelle, que des faits objectifs.

2017 reste l'écart le plus faible entre le vainqueur et son premier poursuivant d'une autre équipe sur l'ère Sky/Inéos.

luckywinner a écrit : 29 juil. 2019, 10:00

On3 a écrit : 29 juil. 2019, 09:29

En 2017, c'est quand même du faux suspens. À aucun moment je n'ai cru que Froome serait battu. Ca a été d'autant plus dur à accepter que les autres n'ont jamais rien tenté (si ce n'est Bardet en interview qui s'auto-congratulait de take the risk).

En 2018, je dis pas. J'ai vraiment cru jusqu'au bout que Dumoulin renverserait le Tour.
Pour cette année, je regrette encore la fin triste de l'étape de l'Iseran et la simili-étape de Val Thorens. Ça a tout fait capoter. Après, c'est clair qu'avec l'abandon de Pinot c'était réglé pour la gagne, mais je pense qu'on aurait pu avoir un retournement de situation (entre les 2 Sky) vers Tignes. Bernal avait fait un superbe Iseran, mais il aurait lâché des forces dans la transition vers Tignes, et derrière il restait des équipiers pour faire le tempo.

Tu n'y as peut-être jamais cru en 2017, mais objectivement quand tu as vu Aru et Martin dominés Froome sur la PDBF, puis Froome 7ème sur l'arrivée à Peyragudes soient les 2 premières arrivées en altitude, le leader de la Sky est bien plus en difficulté qu'en 2018, où Thomas gagne en haut de La Rosière puis sur l'Alpe d'Huez. Thomas lache encore ses adversaires directs sur Saint-Lary.
Sachant qu'en plus tu avais Froome 2ème du CG à l'approche des Pyrennées et une équipe super forte (comme celle de 2017 il est vrai)...
Le suspens d'une chance plus importante d'un renversement de Dumoulin, c'est plus une vision personnelle, que des faits objectifs.

2017 reste l'écart le plus faible entre le vainqueur et son premier poursuivant d'une autre équipe sur l'ère Sky/Inéos.

Sauf qu'en 2018 c'était Thomas qui tenait la corde chez Sky, et "en toute logique" il devait chuter et/ou s'effondrer en troisième semaine tel un Thomas.
Donc sûrement autant basé sur des "faits objectifs" que de croire que Froome puisse être battu par Aru/Martin/Bardet/Uran qui n'ont pas l'étoffe de champions (avec tout le respect que je dois à ces coureurs, Dumoulin est un vainqueur du Tour crédible, eux moins).

Maintenant oui, sur les étapes que tu cites, quand je vois Froome pas dominateur, je me dis qu'il y a de la place. Sauf que l'inaction des autres favoris a, assez rapidement, douché mes espoirs. Dumoulin a tenté jusqu'au bout, ça change pas mal la donne pour un suspens durable.

Un Tour de France plaisant à suivre, comme pas mal de Tour depuis 10 ans. En dehors de 2012 et 2016 je ne trouve pas ce TDF foncièrement différent des autres. Je n’ai pas l’impression d’avoir vu plus de « panache » que ces dernières années. Alaphilippe et Pinot ont attaqués chacun deux fois dans ce Tour, soit plus ou moins autant que Bernal, Thomas et même Kruiswijk à qui bcp (et dans les médias en particulier) ont manqué de respect ces derniers jours.

PuncheurFou a écrit : 28 juil. 2019, 23:38

iskinni a écrit : 28 juil. 2019, 23:13
Il faut rajouter attaque de z suivi dulle qui lâche Armstrong a ax3 domaines...sans parler du clm a cap découverte magique et du revirement de situation a luz ardiden après 2 incidents de lance

Ouais, enfin c'était plus des pétards mouillé qu'autre chose, faut bien être honnête. La seule surprise (sans en être vraiment une), c'est la victoire d'Ullrich sur le clm.

Après, comme je l'ai dis, on a vraiment magnifié ce Tour parce qu'on s'était encore plus fait chier (si je puis me permettre) sur les Tours précédents (et suivant il va sans dire).

Et dans l'Alpe pas mal d'attaque, beloki,mayo,Hamilton,vino...meme si certains pétards mouillé tres belle étape...jai revu les étapes et je les trouve tjrs aussi bien.

Faire un bilan cela serait trop long à écrire.

Mais je vais parler d'une énorme déception.

Comment une équipe qui a 3 grimpeurs comme Landa, Quintana et Valverde se débrouille t'elle pour ne mettre aucun coureur sur le podium? Et le pire, plusieurs autres coureurs de la Movistar sont aussi de très bons grimpeurs.

Bref, ils avaient tout pour mettre le feu et chambouler le classement général et finalement, cela a accouché d'une souris.

mc-enroe31 a écrit : 29 juil. 2019, 10:29 Faire un bilan cela serait trop long à écrire.

Mais je vais parler d'une énorme déception.

Comment une équipe qui a 3 grimpeurs comme Landa, Quintana et Valverde se débrouille t'elle pour ne mettre aucun coureur sur le podium? Et le pire, plusieurs autres coureurs de la Movistar sont aussi de très bons grimpeurs.

Bref, ils avaient tout pour mettre le feu et chambouler le classement général et finalement, cela a accouché d'une souris.

Parce que Bernal était le meilleur grimpeur et que s'ils avaient bougé, ils auraient pris cher. Quintana a été offensif et a remporté une étape. Landa a été offensif et n'a rien obtenu. Valverde n'est pas un coureur de GT, il a tout misé sur le Tour et a fait honneur à son maillot arc-en-ciel avec un top 10

Plutôt un bon Tour mais avec une fin un peu minable.
J'ai été très intéressé, aux aguets jusqu'à l'étape de l'Iseran. J'avais hâte d'allumer la télé l'après-midi pour suivre les étapes; les mêmes sensations que quand j'étais enfant.
Alors que ces dernières années, j'en avait très vite plus rien à foutre.

Mais comme l'on dit Bradounet, et fred30, et d'autres sûrement, il a manqué , comme souvent, une vraie belle étape de montagne avec les favoris qui s'attaquent de loin et des gros écarts à l'arrivée. Celle de l'Iseran était bien partie pour être un sacré chantier. Dommage.

Très déçu et triste pour Pinot. Après son abandon, j'étais beaucoup moins dans le coup.

Et l'étape de Val-Thorens restera une purge.

Les étapes qui ont été belles ou disons très satisfaisantes, ou plutôt, mieux que ce à quoi on pouvait s'attendre :
- la 3, un final tout en raidars et le premier coup d'Alaph (14/20)
- la 8, une belle étape vallonnée, De Gendt, puis Pinot et Alaphilippe encore qui m'ont fait vibré (17/20)
- la 10, les bordures, toujours exceptionnel à suivre (16/20)
- la 13, et oui un chrono, d'habitude je ne les regarde même pas, là, je l'ai trouvé très intéressant (13/20)
- la 15, Foix, la plus belle étape de montagne de ce Tour, du mouvement (Landa) et une superbe montée finale avec des coureurs partout et des attaques entre favoris (18/20)

Les étapes un brin décevantes, mais quand même pas mal :
- la 14, première étape sélective, un Soulor prometteur, mais un Tourmalet sans bagarre terrible, sauvée par Pinot (12/20)
- la 19, une bagarre lancée de loin, un début d'étape fou, un Iseran exceptionnel, elle aurait pu être légendaire, puis plouf! Grosse frustration. (14/20)

Les étapes en accord avec les attentes, qui elles-mêmes étaient bien basses :
- Les 1, 4, 7, 11, 16, 21; les 6 sprints massifs à l'issue d'étapes plates nullissimes, on s'y attendait, aucune surprise avec les échappées publicitaires en bois du "matin" qui rentrent dans le jeu des équipes de sprinters (ils pourraient faire la grève des échappées sans dec) puis ces barrages très limites. (3/20 pour toutes)
- La 2, un CLMPE quoi. (9/20)

Les décevantes par rapport aux attentes :
- La 5, aucun mouvement de favoris alors qu'il y avait de quoi. Victoire prévue pour Sagan, remportée par Sagan. (6/20)
- La 6, échappée sympa, le jaune de Ciccone, mais quasi rien chez les "favoris" (11/20)
- Les 9, 12 et 17, étapes prévues pour les baroudeurs, remportées par les baroudeurs. Mouvements dans les grosses échappées, mais que dalle derrière. Distrayant, sans plus. (10/20) pour les 3
- La 18, la seule grosse étape de montagne, sauvée par Bernal et un peu Quintana devant. Bien peu d'écarts vu le profil. (12/20)

La super-décevante :
- La 20 Beau "feu d'artifice" pour terminer, purge. 5/20 grâce à Nibali.

Je mets donc un gentil 14/20 global, pour le suspense, Alaphilippe, Pinot qui m'a fait rêver un moment, et Bernal, beau vainqueur qui me fait personnellement plaisir et que j'avais pronostiqué comme beaucoup.

On3 a écrit : 29 juil. 2019, 10:09

luckywinner a écrit : 29 juil. 2019, 10:00

Tu n'y as peut-être jamais cru en 2017, mais objectivement quand tu as vu Aru et Martin dominés Froome sur la PDBF, puis Froome 7ème sur l'arrivée à Peyragudes soient les 2 premières arrivées en altitude, le leader de la Sky est bien plus en difficulté qu'en 2018, où Thomas gagne en haut de La Rosière puis sur l'Alpe d'Huez. Thomas lache encore ses adversaires directs sur Saint-Lary.
Sachant qu'en plus tu avais Froome 2ème du CG à l'approche des Pyrennées et une équipe super forte (comme celle de 2017 il est vrai)...
Le suspens d'une chance plus importante d'un renversement de Dumoulin, c'est plus une vision personnelle, que des faits objectifs.

2017 reste l'écart le plus faible entre le vainqueur et son premier poursuivant d'une autre équipe sur l'ère Sky/Inéos.

Sauf qu'en 2018 c'était Thomas qui tenait la corde chez Sky, et "en toute logique" il devait chuter et/ou s'effondrer en troisième semaine tel un Thomas.
Donc sûrement autant basé sur des "faits objectifs" que de croire que Froome puisse être battu par Aru/Martin/Bardet/Uran qui n'ont pas l'étoffe de champions (avec tout le respect que je dois à ces coureurs, Dumoulin est un vainqueur du Tour crédible, eux moins).

Maintenant oui, sur les étapes que tu cites, quand je vois Froome pas dominateur, je me dis qu'il y a de la place. Sauf que l'inaction des autres favoris a, assez rapidement, douché mes espoirs. Dumoulin a tenté jusqu'au bout, ça change pas mal la donne pour un suspens durable.

Thomas c'est celui qui venait d'archi dominé le Dauphiné, c'était le favori du Tour de France à égalité avec Froome au départ de la course. Penser qu'il allait craqué dans les Pyrennées, on était dans de l'espérance mais pas dans l'analyse objective

Sinon du coup, cette année les adversaires sont pas vraiment plus "champions" que ceux de 2017. (peu importe la réponse mais Aru avait déjà gagné un GT avant 2017)

Je pense qu'avec un peu plus de recul, on va assez vite dire qu'INEOS a très bien géré ce GT, et que Thomas a été quasi constamment dans les 3 plus forts de ce GT (sauf sur le Tourmalet), que Bernal a été quasi constamment dans les 2 plus forts (sauf sur l'ITT).

Pinot était le plus fort sur les Pyrennées, mais INEOS était un cran au-dessus sur les Alpes que sur les Pyrénnées (comme Froome en 2017 d'ailleurs), et que les intempéries des Alpes ont surement plutôt limité les écarts finaux au CG que favoriser les INEOS.
Pinot bien sur n'était plus dans l'équation sur les Alpes, mais fallait à minima qu'il soit au niveau des Pyrennées pour gagner car Thomas et Bernal étaient plus forts sur cette dernière semaine.

Au soir de Valloire, pour moi je ne voyais pas comment Ineos pouvait perdre ce TdF à la pédale vu le passage au sommet du Galibier.