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Chemise ouverte, chaîne en or qui brille ?marcella a écrit : 26 juin 2017, 22:26 Puisque l'on en est au souhait, moi c'est l'étape du Puy de Dôme 1988 que j'aimerai revoir, mais c'est juste parce que l'on doit m'apercevoir quelques secondes.
Des gestes lents, ils prenaient leur temps pour enchaîner ?Vincenzo60 a écrit : 26 juin 2017, 22:33Chemise ouverte, chaîne en or qui brille ?marcella a écrit : 26 juin 2017, 22:26 Puisque l'on en est au souhait, moi c'est l'étape du Puy de Dôme 1988 que j'aimerai revoir, mais c'est juste parce que l'on doit m'apercevoir quelques secondes.
Bof, c'est vrai que la montée de Superbagnères était belle, avec tous les coureurs qui tombaient comme des mouches, éreintés. Mais on avait pas vu l'attaque d'Hinault dans la descente du Tourmalet, on avait pas vu la poursuite d'Herrera (étape de Superbagnères), on avait pas vu la montée du Burdincurutcheta (ou Hinault avait fait exploser le peloton), pas plus que l'attaque conjuguée de Bernard et Hinault dans la vallée, sans parler du retour express de Delgado (étape de Pau).Fusagasuga2 a écrit : 26 juin 2017, 22:27Oui cette étape est loin d'être la plus belle de ce tour. Les pyrénéennes par contre étaient extra grâce à un Hinault adoptant des tactiques ultra offensives (et même complètement déjantée vers Superbagnères, il l'a payé cher d'ailleurs).Liam a écrit : 26 juin 2017, 22:01 Franchement je me fais super chier devant cette étape. Je comprends l'aspect historique de celle-ci et la nostalgie qui envahit tous les suiveurs qui ont connu cette période mais qu'est ce que c'est chiant à regarder.
Toutafé, Europe1 pour moi!biquet a écrit : 26 juin 2017, 22:38Fusagasuga2 a écrit : 26 juin 2017, 22:27
Oui cette étape est loin d'être la plus belle de ce tour. Les pyrénéennes par contre étaient extra grâce à un Hinault adoptant des tactiques ultra offensives (et même complètement déjantée vers Superbagnères, il l'a payé cher d'ailleurs).
A l'époque, grosso modo, on avait droit qu'à la dernière heure et 1/2 de course, et dans ce Tour, on avait presque rien vu en direct, puisque les batailles étaient toujours déclenchées de bonne heure. C'est en écoutant la radio qu'on se régalait, par contre.
Je l'ai même pas regardée... Je suis resté avec madame Pistolera, c'était pas si bien que cet aprem ?Liam a écrit : 26 juin 2017, 22:01 Franchement je me fais super chier devant cette étape. Je comprends l'aspect historique de celle-ci et la nostalgie qui envahit tous les suiveurs qui ont connu cette période mais qu'est ce que c'est chiant à regarder.
Pour ceux qui ont connu cette époque, c'est toujours bon de revoir ces images. Pour ceux qui découvrent, c'est un peu comme si des potes te racontent une soirée inoubliable à laquelle tu n'étais pas...El_Pistolero_07 a écrit : 26 juin 2017, 23:01Je l'ai même pas regardée... Je suis resté avec madame Pistolera, c'était pas si bien que cet aprem ?Liam a écrit : 26 juin 2017, 22:01 Franchement je me fais super chier devant cette étape. Je comprends l'aspect historique de celle-ci et la nostalgie qui envahit tous les suiveurs qui ont connu cette période mais qu'est ce que c'est chiant à regarder.
Il écrase quand même le contre-la-montre final la veille de l'arrivée en reléguant le second, Roche, à 1'44 !MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 19:58Idem, c'était le 2e TDF que je suivait (j'avais 11 ans). Jeff en jaune au Ventoux, c'était une suite logique entamée l'année précédente. Ce soir là, l'Histoire était écrite.Le Tour est plié vu les écarts.AlbatorConterdo a écrit : 26 juin 2017, 19:36
J'étais encore assez jeune, mais l'impression le jour là, c'était d'avoir trouvé un grand champion, digne successeur d'Hinault.
Sans le coup du lendemain orchestré par Mottet, qui sait ce qu'il se serait passé...c'est comme si toute sa carrière s'était articulée autour de cet évènement.
Puis le lendemain, l'Histoire déraille. Jeff a un saut de chaine + crevaison, et Guimard et les U en profitent pour attaquer un homme en galère
Bon faut bien admettre que le Jeff était cramé à partir de Villard de Lans, et n'a fait que décliner sur ce Tour.
En 1988, il arrive sur le Tour en patron, roule dans les 10 premiers du paquet en permanence, et se casse la gueule la seule fois ou il musarde un peu à l'arrière. Le reste de sa carrière sera un été en pente douce, au service du roi Miguel...
C'est vrai qu'ils diffusaient certains grands cols, lorsqu'ils étaient situés en début d'étape. En 86, ils ont retransmis la montée du Tourmalet, et en 87, celle du Galibier. Mais bon, moi j'aurais préféré voir Peyresourde et La Madeleine, franchement. Ils avaient pas encore les moyens de diffuser les 2 derniers cols d'une étape de montagne, malheureusement. Fallait attendre "Le Journal du Tour" pour voir les images des phases décisives qu'on s'était contenté d'écouter à la radio.Fusagasuga2 a écrit : 26 juin 2017, 22:46Toutafé, Europe1 pour moi!biquet a écrit : 26 juin 2017, 22:38
A l'époque, grosso modo, on avait droit qu'à la dernière heure et 1/2 de course, et dans ce Tour, on avait presque rien vu en direct, puisque les batailles étaient toujours déclenchées de bonne heure. C'est en écoutant la radio qu'on se régalait, par contre.
Pour certaines étapes je crois que j'ai tellement lu et relu l'équipe que j'allais acheter religieusement tous les matins et dont je découpais et conservais toutes les pages tour de France (pour les relire en hiver) que j'ai l'impression de les avoir vues.
A l'époque ils avaient commencé à diffuser la montée des grands cols, Ils avaient fait le Tourmalet dans les Pyrénées. Rien à voir avec les heures et les heures d'aujourd'hui. D'un autre côté je pense que l'ennui ressenti devant les retransmissions actuelles tient aussi à leur longueur.
Je me demande dans quelle mesure l'exposition médiatique qu'a acquis le Tour par la télévision a joué sur le spectacle à partir des années 90.biquet a écrit : 27 juin 2017, 09:42 C'est là que je me rends compte de la connerie du truc. Au moment ou les étapes sont hyper-cadenassées, on va nous montrer l'intégralité des étapes , tandis qu'à l'époque ou les ruptures se faisaient très loin de l'arrivée, on avait droit qu'à la dernière 1 heure.
Parce que finalement, les grandes batailles des années 80, fallait se contenter de la radio. La guerre Fignon-Hinault sur le col du Coq, la côte de Laffrey et la vallée de l'Oisans (Tour 84): pas vue. L'offensive Bernard-Hinault-Delgado: pas vue. Les attaques d'Hinault dans les descentes du Tourmalet et du Galibier (Tour 86): pas vues. L'offensive Herrera-Bernard sur les pentes du Soudet (Tour 87): pas vue. Celle de Roche dans la vallée de la Maurienne, le retour de Delgado dans la Madeleine (Tour 87): pas vues. L'attaque de Perico au pied de l'Aspin pour aller rechercher Mottet et Millar (Tour 89): pas vue.
Et je parle même pas de la fameuse étape de Luz-Ardiden 85, ou Hinault aurait pu perdre son 5è Tour de France. Les limites techniques de l'époque empêchaient les retransmissions par temps de brouillard, et là encore, on a rien vu de l'attaque du quatuor Roche-Lemond-Parra-Delgado sur les pentes du Tourmalet, pas plus que le contre de Perico sur le haut du Tourmalet et le retour spectaculaire d'Herrera dans la montée de Luz-Ardiden.
Tandis qu'en 2016, on dira ce qu'on voudra, mais on a absolument rien raté des nombreuses phases spectaculaires et décisives d'une course échevelée.
Il gagne 3 étapes sur ce Giro. En 1992 il gagne quand même Paris-Nice, le Critérium International et fait 3 de LBL.marcella a écrit : 26 juin 2017, 21:49Il était pas mal classé mais je ne pense pas qu'il l'aurait emporté. Il me semble qu'il avait déjà près de deux minutes de retard sur le "Coppino", qui lui l'a bien perdu à cause du froid sur l'étape de Bormio.Chavaloin a écrit : 26 juin 2017, 20:56
Il a pas aussi souffert du fameux Giro 88 qu'il aurait pu gagner sans ce froid ?
Par contre tu as raison pour son abandon due au froid.
Je suis content pour toi, mais je me rends compte que ce sont des rappels franco-français et non pas une rétro des plus grandes étapes. Demain, vainqueurs Voeckler et Virenque, après-demain rediffusions + l'étape de "résistance" de Voeckler avec le jaune et vendredi rediff.
Et tout le monde laisse faire ?Vincent2a a écrit : 27 juin 2017, 15:38Je suis content pour toi, mais je me rends compte que ce sont des rappels franco-français et non pas une rétro des plus grandes étapes. Demain, vainqueurs Voeckler et Virenque, après-demain rediffusions + l'étape de "résistance" de Voeckler avec le jaune et vendredi rediff.
Alors quand je pense à certaines étapes, moi qui regarde le TDF depuis des dizaines d'années, je me sens frustré. Voilà... mais ce n'est que mon sentiment.
Mais, bonne vision à ceux qui n'étaient sans doute pas né dans les années 80.
PS/ J'oubliais / Rediff. de l'an dernier sur Eurosport en ce moment.
ça me fait penser au mondial (foot) 90 en Italie très terne. L'Argentine en finale en 5-4-1 les défense prennent le pas sur les attaques. On peut penser que le foot devenait plus physique et les tactiques plus défensives. C'est l'époque ou la préparation devient importante, on intellectualise le sport, et l'argent attire au delà du passionné de base.levrai-dufaux a écrit : 27 juin 2017, 09:55Je me demande dans quelle mesure l'exposition médiatique qu'a acquis le Tour par la télévision a joué sur le spectacle à partir des années 90.biquet a écrit : 27 juin 2017, 09:42 C'est là que je me rends compte de la connerie du truc. Au moment ou les étapes sont hyper-cadenassées, on va nous montrer l'intégralité des étapes , tandis qu'à l'époque ou les ruptures se faisaient très loin de l'arrivée, on avait droit qu'à la dernière 1 heure.
Parce que finalement, les grandes batailles des années 80, fallait se contenter de la radio. La guerre Fignon-Hinault sur le col du Coq, la côte de Laffrey et la vallée de l'Oisans (Tour 84): pas vue. L'offensive Bernard-Hinault-Delgado: pas vue. Les attaques d'Hinault dans les descentes du Tourmalet et du Galibier (Tour 86): pas vues. L'offensive Herrera-Bernard sur les pentes du Soudet (Tour 87): pas vue. Celle de Roche dans la vallée de la Maurienne, le retour de Delgado dans la Madeleine (Tour 87): pas vues. L'attaque de Perico au pied de l'Aspin pour aller rechercher Mottet et Millar (Tour 89): pas vue.
Et je parle même pas de la fameuse étape de Luz-Ardiden 85, ou Hinault aurait pu perdre son 5è Tour de France. Les limites techniques de l'époque empêchaient les retransmissions par temps de brouillard, et là encore, on a rien vu de l'attaque du quatuor Roche-Lemond-Parra-Delgado sur les pentes du Tourmalet, pas plus que le contre de Perico sur le haut du Tourmalet et le retour spectaculaire d'Herrera dans la montée de Luz-Ardiden.
Tandis qu'en 2016, on dira ce qu'on voudra, mais on a absolument rien raté des nombreuses phases spectaculaires et décisives d'une course échevelée.
Je me souviens que dans une des cassettes du Tour (ça doit être 91 ou 92), Chêne commente l'agrandissement spectaculaire du village départ au cours des 5 dernières années. Et visuellement la transformation est bluffante ! J'ai l'impression que l'ambiance autour du Tour a complètement changé à partir du moment où la TV a été en mesure de diffuser en intégralité les étapes de montagne, notamment grâce à l'hélico.
En vous lisant, j'ai vraiment l'impression qu'on est passé d'un stade "romantique" où les coureurs avaient une grande marge de liberté dans leur choix de course à un stade beaucoup plus "calculateur" où de moins en moins de choses ont été laissé au hasard.
Un exemple de ça, c'est l'avance laissée aux échappées. Dans les années 90, les étapes étaient certes un peu plus longue, mais il était fréquent que le peloton laisse 7, 8 minutes d'avance, voire plus à l'échappée. Je me rappelle que j'aimais bien voir des sprints, et souvent je me demandais pourquoi le peloton laissait autant de temps à l'échappée. Aujourd'hui, les mêmes échappées auraient grand maximum 5 minutes d'avance. Les victoires d'Agnolutto, Vasseur, Marie, c'est des choses qui n'ont plus aucune chance d'arriver aujourd'hui.
Vincenzo60 a écrit : 26 juin 2017, 22:33Chemise ouverte, chaîne en or qui brille ?marcella a écrit : 26 juin 2017, 22:26 Puisque l'on en est au souhait, moi c'est l'étape du Puy de Dôme 1988 que j'aimerai revoir, mais c'est juste parce que l'on doit m'apercevoir quelques secondes.
