MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 20:54 L'Equipe n'a pas les commentaires de l'époque ! Même moi je les ai !![]()

Modérateur : Modos VCN
MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 20:54 L'Equipe n'a pas les commentaires de l'époque ! Même moi je les ai !![]()
MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 20:59 Mine de rien, sur ce Tour 86, La Vie Claire c'était :
1 Lemond
2 Hinault
4 Hampsten
7 Ruttiman
12 Bernard
![]()
Les SKY n'ont rien inventé...
AlbatorConterdo a écrit : 26 juin 2017, 17:11 C'est quand même plus marrant sans les La Vie Claire qui écrasent tout![]()
Les tours des anées 80, 86, 87,89 c'est le romantisme au pouvoir, le cyclisme que tous les passionnés adorent, ce sont ces tours qui ont écrit la légende de notre sport.....biquet a écrit : 26 juin 2017, 20:25 Le parcours de ce Tour était quand même monstrueux. 25 étapes, 168 km de clm individuel, un chrono par équipes, des étapes de haute montagne très corsées, de la bonne moyenne-montagne (Chaumeil, Millau et Villard de Lans).
Et à l'époque, les gars ne se posaient pas 36 000 questions: dans le Soudet, c'était parti ( respect à Lucho et Jeff), et il fallait aller jusqu'au Pau !! Le lendemain, ils devaient pourtant s'infuser le Marie-Blanque, l'Aubisque et Luz-Ardiden.. Pas forcément étonnant que Bernard ait souffert d'irrégularité en montagne, il lui manquait probablement un peu de coffre (c'était juste son 3è GT). La course aurait pris une configuration différente si Jeff n'avait pas été piégé dans le Vercors, mais je ne pense pas qu'il l'aurait emporté. Celui qui a vraiment raté une occasion en or, selon moi, c'est d'abord Delgado. S'il attaque au bon moment dans La Plagne, c'est plié. Et il allait largement confirmer les années suivantes (1er en 88, 3è en 89, 4è en 90). Il avait le triplé 87-88-89 dans les jambes, j'en reste totalement persuadé.
(Les mêmes parcours aujourd'hui, ils arrivent à 60 ensemble à Pau, et les leaders s'expliquent dans les 5 derniers km de Luz-Ardiden pour se séparer de quelques secondes)
C'est générationnel, moi j'ai adoré les années 90, la même impression que tout pouvait se passer avec des écarts monstrueux. Et ça s'est arrêté avec le train US Postal.gradouble a écrit : 26 juin 2017, 20:50 J'adore![]()
Les ambiances de ces tours, tellement différentes d'aujourd'hui.
L'impression que chaque jour tout était possible. Des courses débridées, open-bar, aucun cadenassage.
Mon premier Tour, c'était 89, il y avait encore cette ambiance eighties si particulière, avec ces musiques synthé 80, le Journal du Tour très long avec pleins de mini-reportage, le klaxon du Tour, le maillot rouge et celui de performance (du combiné, l'affreux truc que porte Bernard justement sur le Ventoux), les anglo-saxons cools, tranquilles qui avaient toujours l'air en vacances (on est encore loin des "marginals gains"), les coureurs globalement qui étaient beaucoup plus détendus.
Et tellement d'autres trucs.
En 90 c'était encore un peu pareil, 91 et 92, ça commençait à changer.
Mais pour moi le charme s'est rompu en 93, là c'était fini, avec les trains de sprinteurs en plaine et le train Banesto en montagne et des leaders qui ne s'attaquaient pas.
Les tours 86, 87, 88 en fait je les ai découvert après.
Ca me rappelle le Tour 1992. Tout le monde se rappelle de la légendaire étape de Sestrières gagnée par El Diablo.biquet a écrit : 26 juin 2017, 20:25 Le parcours de ce Tour était quand même monstrueux. 25 étapes, 168 km de clm individuel, un chrono par équipes, des étapes de haute montagne très corsées, de la bonne moyenne-montagne (Chaumeil, Millau et Villard de Lans).
Il était pas mal classé mais je ne pense pas qu'il l'aurait emporté. Il me semble qu'il avait déjà près de deux minutes de retard sur le "Coppino", qui lui l'a bien perdu à cause du froid sur l'étape de Bormio.Chavaloin a écrit : 26 juin 2017, 20:56Il a pas aussi souffert du fameux Giro 88 qu'il aurait pu gagner sans ce froid ?MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 19:58
Idem, c'était le 2e TDF que je suivait (j'avais 11 ans). Jeff en jaune au Ventoux, c'était une suite logique entamée l'année précédente. Ce soir là, l'Histoire était écrite.Le Tour est plié vu les écarts.
Puis le lendemain, l'Histoire déraille. Jeff a un saut de chaine + crevaison, et Guimard et les U en profitent pour attaquer un homme en galère![]()
Bon faut bien admettre que le Jeff était cramé à partir de Villard de Lans, et n'a fait que décliner sur ce Tour.
En 1988, il arrive sur le Tour en patron, roule dans les 10 premiers du paquet en permanence, et se casse la gueule la seule fois ou il musarde un peu à l'arrière. Le reste de sa carrière sera un été en pente douce, au service du roi Miguel...
Malheureusement, y a pas que l'état d'esprit qui est en cause. Le cyclisme s'est robotisé, la mondialisé a démocratisé les méthodes de préparation les plus efficaces, les différences de niveau sont bien plus ténues, et les intérêts économiques ont pris le pas sur le spectacle sportif. Et tant qu'il y aura autant de monde au bord des routes et devant la télé, ça n'ira pas en s'arrangeant.mazinho93 a écrit : 26 juin 2017, 21:09Les tours des anées 80, 86, 87,89 c'est le romantisme au pouvoir, le cyclisme que tous les passionnés adorent, ce sont ces tours qui ont écrit la légende de notre sport.....biquet a écrit : 26 juin 2017, 20:25 Le parcours de ce Tour était quand même monstrueux. 25 étapes, 168 km de clm individuel, un chrono par équipes, des étapes de haute montagne très corsées, de la bonne moyenne-montagne (Chaumeil, Millau et Villard de Lans).
Et à l'époque, les gars ne se posaient pas 36 000 questions: dans le Soudet, c'était parti ( respect à Lucho et Jeff), et il fallait aller jusqu'au Pau !! Le lendemain, ils devaient pourtant s'infuser le Marie-Blanque, l'Aubisque et Luz-Ardiden.. Pas forcément étonnant que Bernard ait souffert d'irrégularité en montagne, il lui manquait probablement un peu de coffre (c'était juste son 3è GT). La course aurait pris une configuration différente si Jeff n'avait pas été piégé dans le Vercors, mais je ne pense pas qu'il l'aurait emporté. Celui qui a vraiment raté une occasion en or, selon moi, c'est d'abord Delgado. S'il attaque au bon moment dans La Plagne, c'est plié. Et il allait largement confirmer les années suivantes (1er en 88, 3è en 89, 4è en 90). Il avait le triplé 87-88-89 dans les jambes, j'en reste totalement persuadé.
(Les mêmes parcours aujourd'hui, ils arrivent à 60 ensemble à Pau, et les leaders s'expliquent dans les 5 derniers km de Luz-Ardiden pour se séparer de quelques secondes)
mON PREMIER souvenir de sport c'est le tour 89 j'avais 8 ans et je me rapelle de ce clm finale incroyable, c'est à partir de ce jour que j'ai été pris de passion pour ce magnifique sport....
bIQUET tu as tellement raison dans ton propos, dans les débats actuels je combats ceux qui justifient l'attentisme des leaders actuels, je n'accepterais jamais en ant que fan de cyclisme ces attitudes attentistes, ces courses ou leaders attendent le dernier km avant de se découvrir, train sky ou pas....
Je le refuse car j'ai vu un jean françois bernard attaqué dans le soudet en 1987 a 100 km de l'arrivée à pau un bernard hinault se dressé sur les pédales à 100 km de l'arrivée dans le tour 86 sur la même étape, un delgado se lancé dans une course pousuite vaine en 89 en attaquant bille en tête dans une étape arrivant à superbagnères.....
Le panache, le romantisme, la prise de risque , les tours des années 80 nous plongent dans un univers inédit pour ceux qui suivent ce cyclisme moderne aseptisé, moi je crois qu'il est toujours possible à l'heure actuelle de tels coups de panache, risquer de tout perdre pour gagner, ...c'est l'eesence du cyclisme, sa légende,...
je ne désepère pas de retrouver cet état d'esprit dans le cyclisme moderne,
Bernard était un coureur pétri de classe mais bien trop fragile pour être un grand champion.Chavaloin a écrit : 26 juin 2017, 20:56Il a pas aussi souffert du fameux Giro 88 qu'il aurait pu gagner sans ce froid ?MiguelDelgado2 a écrit : 26 juin 2017, 19:58
Idem, c'était le 2e TDF que je suivait (j'avais 11 ans). Jeff en jaune au Ventoux, c'était une suite logique entamée l'année précédente. Ce soir là, l'Histoire était écrite.Le Tour est plié vu les écarts.
Puis le lendemain, l'Histoire déraille. Jeff a un saut de chaine + crevaison, et Guimard et les U en profitent pour attaquer un homme en galère![]()
Bon faut bien admettre que le Jeff était cramé à partir de Villard de Lans, et n'a fait que décliner sur ce Tour.
En 1988, il arrive sur le Tour en patron, roule dans les 10 premiers du paquet en permanence, et se casse la gueule la seule fois ou il musarde un peu à l'arrière. Le reste de sa carrière sera un été en pente douce, au service du roi Miguel...
Hé ouais bonhomme.
Oui cette étape est loin d'être la plus belle de ce tour. Les pyrénéennes par contre étaient extra grâce à un Hinault adoptant des tactiques ultra offensives (et même complètement déjantée vers Superbagnères, il l'a payé cher d'ailleurs).Liam a écrit : 26 juin 2017, 22:01 Franchement je me fais super chier devant cette étape. Je comprends l'aspect historique de celle-ci et la nostalgie qui envahit tous les suiveurs qui ont connu cette période mais qu'est ce que c'est chiant à regarder.![]()
Tout simplement parce que la retransmission avait commencé alors que tout avait déjà été fait.Liam a écrit : 26 juin 2017, 22:01 Franchement je me fais super chier devant cette étape. Je comprends l'aspect historique de celle-ci et la nostalgie qui envahit tous les suiveurs qui ont connu cette période mais qu'est ce que c'est chiant à regarder.![]()