valverde1978 a écrit :charlix a écrit :nostradamus--dans--le--bus a écrit :25 équipe de 7 ou 28 équipes de 6 ça mérite d' etre essayé et ça parait la solution la plus simple à mettre en oeuvre.
Moi perso j' aimerai bien les 30 équipes de 6 avec un peloton moins hétérogène surement, evidement 2 abandons dans l' équipe du maillot jaune et ça devient vite un bordel incontrolable mais n' est ce pas le but ?? Rajouter un peu de folie ??
Je suis pas forcément convaincu par la réduction du nombre d'équipiers, j'ai peur que cela ne fasse au final que faciliter les petits arrangements entre amis...sans que ce soit illégal forcément, mais plus dans le genre tu roules avec moi là, et je te revaudrais ça plus tard...
Le salary cap est pour moi la solution principale pour rétablir un peu d'équité. En dehors de niveler les équipes, cela aurait l'avantage de stopper la course en avant au niveau des salaires, qui freine, je pense, pas mal de sponsors. On le voit d'ailleurs avec les exemples Sagan et Nibali cette année. La question n'est pas vraiment, où ils veulent aller, mais plutôt qui peut payer leurs salaires...
Ce système marche très bien dans les sports US, les américains ayant très vite compris que, en dehors de la notion d'équité, c'était le seul moyen d'assurer le spectacle, et empêchant une équipe de dominer pendant 15 ans. Le seul contre-exemple étant San Antonio, où les joueurs ont accepté de limiter leurs salaires pour garder une équipe capable de jouer la gagne tous les ans...
le salary cap ne marche pas en nba car les gros marché style LA et NY s'en foutent de payer des pénalités
1/3 des équipes ont constitué des armadas et certains joueurs se brade (cf david west) dans l'optique de gagner une bague
1/3 des équipes visent le PO sans espoir de titre
1/3 des équipes ne visent que la draft
Alors déjà dire que le salary cap ne fonctionne pas c'est dire, excuse-moi du terme, une grosse connerie. Et encore plus pour les raison que tu invoques. Cleveland qui est une ville paumé au fin fond de l'Ohio et où il n'y a rien dépasse le salary cap. Donc ça n'a rien à voir avec le taille du marché. Ensuite, toutes les franchises dépassant le salary cap payent des pénalités comme tu le dis. J'ai pas les chiffres en tête mais il me semble qu'entre le salary cap et le hard/luxury cap, chaque dollars dépassant le salary cap vaut double (si la franchise dépasse de 1$, elle paye 2$ à la ligue). Au-dessus du luxury cap c'est triple. Rien que ça n'est pas négligeable et on voit bien que ça limite les équipes. Brooklyn a tenté de gagner "en s'en foutant de payer des pénalités". En plus d'avoir rater, le proprio s'est vite ravisé. C'est une stratégie qui n'est tenable que sur 2/3/4 ans et qui n'apportent pas plus de garanties.
Dans ce volet de dissuasion s'ajoute le fait qu'une fois le salary cap dépassé, les équipes ne peuvent plus recruter que des joueurs très moyens pour compléter l'effectif. Ceci peut aussi parfaitement s'appliquer en cyclisme et on ne retrouverai ainsi pas des équipes comme la Sky qui empile les leaders comme des legos. Tu le signales, cela n'empêche pas certains de "se brader" en NBA dans l'optique de gagner un titre. Sauf qu'en cyclisme, la récompense est individuel. J'imagine mal un coureur baisser de manière conséquente ses prétentions salariales dans l'optique d'aider un autre coureur à gagner le Tour.
Concernant tes tiers. Il faut quand même bien se dire que tu peux pas avoir 20 franchises qui peuvent prétendre au titre. Un moment tu peux avoir la ligue la plus équitable du monde, tu auras toujours des favoris, des outsiders et des surprises. Chaque année, grâce au salary cap et à la draft, tu as 5/6 équipes qui peuvent prétendre aux Finals. Et presque une dizaine qui peuvent jouer les troubles fêtes. Dans quel autre sport peut-on en dire autant ? Aucun.
Le salary cap m'apparait depuis un moment comme la solution idéale pour le cyclisme. Mais comme je l'ai déjà exprimer ici même, il est pour l'instant impossible de le mettre en place. Il faudrait d'abord créer une ligue fermée, contrôlé par les organisateurs des courses (et l'UCI à la limite) et où les équipes seraient indépendantes des sponsors.