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Gambrinus2 a écrit :[align=center:39a0hoi1][url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?i ... g:39a0hoi1][img:39a0hoi1]http://img15.hostingpics.net/pics/51558 ... tocrop.jpg[/img:39a0hoi1][/url:39a0hoi1][/align:39a0hoi1]

Enfin il craque, me suis-je dit ce jour là :woohoo: Bon débarras après 5 Tours chiants au possible...... :goodbye:
J'en ai presque eu une érection..... ops: Oui je sais, c'est pas bien, mais il faut remettre les choses dans leur contexte :sleep:

+1 (sauf pour l'érection :non-non: )

Tu étais trop jeune...

Tour de France 2000.
Joux Plane, canicule. Public en folie. Alors qu'Heras a attaqué un peu plus tôt dans le terrible col haut-savoyard (11,7 km à 8,5% sur des routes rendant mal), Virenque fait le tempo quand Armstrong lâche prise, victime d'une fringale. Surpris et survolté de voir le maillot jaune d'ordinaire infaillible en perdition, Virenque accélère encore, distance Ullrich, rejoint Heras, lui met la pression dans la descente (il finira dans les barrières portant son nom, en bas de la descente) et s'impose en solitaire à Morzine, les doigts levés.

Ca y'est, Contador est de retour !
Tirenno Adriatico 2014, après une première victoire la veille (au sprint sur une arrivée au sommet), Dieu part dans un raid de 35 kms avant l'arrivée au mur de Guardiagrele. Il dépose Quintana sur cette photo :attack:

Le Tour 89 mon premier souvenir du Tour en direct, j'étais triste comme jamais mais ce fut le plus beau Tour auquel j'ai assisté.

Pour Delgado il a surtout perdu le Tour sur le chrono par équipe ou il perd 4'32\" en plus.

Puis à ce moment là c'était bien quand Indurain gagnait :D (quel numéro dans l'étape de l'Alpe avec Delgado sur le porte bagage.)

Racemousse a écrit :[url=http://www.casimages.com/i/160514091726 ... l:3crp1965][img:3crp1965]http://nsa37.casimages.com/img/2016/05/ ... 807655.jpg[/img:3crp1965][/url:3crp1965]

L'image la plus intense, la plus forte, la plus rare aussi, du cyclisme contemporain : L'homme seul qui domine le peloton entier.
Alors si en plus cet homme réalise cet exploit sur la plus grande course du monde et avec le maillot jaune sur les épaules.

(Compiègne, TDF 2007. Cancellara gagne l'étape grâce à une attaque au km. Il reprend les échappés, les laisse sur place, puis résiste au retour des sprinteurs emmenés par Zabel, gardant juste l'avance suffisante pour lever les bras.)

superbe image !

judimi2 a écrit :

Gambrinus2 a écrit :[align=center:3co4ra7x][url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?i ... g:3co4ra7x][img:3co4ra7x]http://img15.hostingpics.net/pics/51558 ... tocrop.jpg[/img:3co4ra7x][/url:3co4ra7x][/align:3co4ra7x]

Enfin il craque, me suis-je dit ce jour là :woohoo: Bon débarras après 5 Tours chiants au possible...... :goodbye:
J'en ai presque eu une érection..... ops: Oui je sais, c'est pas bien, mais il faut remettre les choses dans leur contexte :sleep:

+1 (sauf pour l'érection :non-non: )

je m'en remettrai jamais d'avoir loupé ça...dire que je me suis fadé ses 5 tours victorieux...

cette image m'a marqué déjà parce que c'était la dernière victoire de fignon, mais aussi parce que j'adorais ce maillot chateau-d'ax, magnifique vert et noir

1993 : Rominger devant, indurain en controle, ça a duré comme ça des heures, des heures, des heures des heures, des heures des zzzz....



edit : la casquette \"ronde\" de rominger était vraiment moche

(non, vraiment, j'envie les jeunes qui découvrent le vélo depuis dix ans, pour moi, j'y arrive pas, j'arrive pas à passer l'éponge, ça me fait toujours autant chier de les voir dans les cols avec leurs casques et leurs lunettes noires. J'y arrive pas)

Paris-Roubaix 1994. Mon plus grand souvenir de cyclisme.
Ce n'est pas l'image que je voulais. Je souhaitais poster la crevaison simultanée de Duclos et Ballerini, mais je n'ai rien trouvé. Les seuls images qui semblent exister sont celles d'hélicoptère de la retransmission TV. Ca restera à jamais l'un des moments les plus épiques et les plus dramatiques auquel j'ai pu assister. Je regarde cette course tous les hivers et quasiment à chaque approche de Paris-Roubaix et je vibre à chaque fois. Précisément à cet instant, la voix éraillée du commentateur anglais me file des frissons. J'aimerais d'ailleurs retrouver la vidéo avec les commentaires de Patrick Chêne, par curiosité. Mais cet instant là est totalement magique :
https://www.youtube.com/watch?v=Ok5DktZVohk

Sinon pour ne pas être hors sujet et rester dans le thème de la photo, j'ai choisi Duclos ce jour là, car il a réalisé la course de sa vie dans l'une des plus grandes courses de tous les temps. Tous les mecs qui ont pris part à cette édition et qui l'ont terminées sont des héros. Mais il y en a deux, plus que les autres : Tchmil, pour l'avoir gagné après un raid de 62 bornes, et Duclos, malchanceux au possible qui aura fait LA course de guerrier comme j'ai rarement vu, roulant pendant 100 bornes à contre temps.

Duclos tentait ce jour là la passe de 3, comme seul Moser l'avait réussi précédemment. Il avait presque 40 ans et avait mené une course admirable, sans jamais abdiquer, remontant les groupes un par un après chacun de ces soucis mécaniques. Et c'est précisément au moment où il avait réussi à rétablir la situation en se donnant une vraie chance de revenir sur Tchmil en compagnie de Ballerini, Museeuw et Baldato, qu'intervient cette double crevaison pour lui et l'Italien, donnant ces images surréalistes des deux coureurs au ralenti, zigzaguant entre les flaques et attendant leur dépannage un temps infini.

La suite : Museeuw revient à 6 secondes de Tchmil et craque. Derrière, Duclos continue de rouler encore et toujours, remontant les coureurs un à un pour finir 7ème à seulement 1'30\" de Tchmil, écrivant une autre page de sa légende.

jobijoba21 a écrit :[attachment=846:1mnq57be]462057816.jpg[/attachment:1mnq57be]

Tour de France 2000.
Joux Plane, canicule. Public en folie. Alors qu'Heras a attaqué un peu plus tôt dans le terrible col haut-savoyard (11,7 km à 8,5% sur des routes rendant mal), Virenque fait le tempo quand Armstrong lâche prise, victime d'une fringale. Surpris et survolté de voir le maillot jaune d'ordinaire infaillible en perdition, Virenque accélère encore, distance Ullrich, rejoint Heras, lui met la pression dans la descente (il finira dans les barrières portant son nom, en bas de la descente) et s'impose en solitaire à Morzine, les doigts levés.

Mon deuxième souvenir fort de vélo ! Je me rappelle bien uniquement du dernier col mais l'enchaînement était un peu fou avec Armstrong pourtant intraitable qui semble d'un coup s'arrêter (en fait il limite bien par la suite et ne perd que 2' à l'arrivée), Ullrich tout étonné qui se fait surprendre par Virenque, l'écart entre les deux d'une vingtaine de seconde au sommet avec le changement de vélo de l'Allemand, derrière la descente tambour battant avec Heras qui se gauffre à un peu plus d'1km de l'arrivée.


En fait c'était la dernière étape de montagne mais uniquement la 16ème il restait tout de même une semaine d'étape de transition à s'enquiller (le genre de trucs qui se faisait à l'époque et qu'on ne regrette pas).

Armstrong s'était pris un beau tir la veille par Pantani à Courchevel.

Soria, Vuelta 2004, victoire de Valverde sous la pluie en réglant le peloton d'une manière impressionnante.
J'avais 13 ans, c'était la première fois que je regardais la Vuelta, je découvrais à peine le vélo. Bien que ma passion n'en était qu'à ses balbutiements, je suivais cette Vuelta du coin de l'oeil en espérant que ce coureur plein de classe que je venais de découvrir gagnerait. Il termina 4 ème en flirtant avec l'or plusieurs fois. Jamais je ne me serais douté que ce mec serait mon coureur préféré pendant plus d'une génération.

Akaion a écrit :Armstrong s'était pris un beau tir la veille par Pantani à Courchevel.

Dans mes souvenirs à l'époque c'était traité comme "Armstrong laisse les miettes à Pantani", l'Italien étant vraiment hyper loin au général et Armstrong répétait que son adversaire était Ullrich.

Jamais je ne m'en suis remis, Ullrich se faisant dépasser par Armstrong lors du chrono inaugural du Tour 2005. Première fois que je suivais le Tour et évidemment j'étais à fond derrière l'Allemand (que mon papa idolâtrait). Des semaines à regarder le dvd du Tour 97 n'ont pas suffi même sa troisième place (inespérée) sur le podium (j'y étais :super:). A sa décharge, il avait percuté un pare-brise la veille du chrono mais l'image resta comme celle du Tour.

Wombat a écrit :

Akaion a écrit :Armstrong s'était pris un beau tir la veille par Pantani à Courchevel.

Dans mes souvenirs à l'époque c'était traité comme "Armstrong laisse les miettes à Pantani", l'Italien étant vraiment hyper loin au général et Armstrong répétait que son adversaire était Ullrich.

On peut dire ça pour l'étape du Ventoux, mais Couchevel, Pantani a sorti Armstrong de sa roue, et cela n'a pas dû tout plu à l'américain...

Fin des années 80... J'avais 12 ans... Je reconnais que les errances capillaires des sportifs et autres vedettes de l'époque auront une influence sur mon look d'adolescent... :rock:
:whistle:

J'étais dans la montée ce jour là. L'ambiance y était encore bon enfant à l'époque.... :gafauvel: