
Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Modérateur : Modos VCN
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
J'ai quand même l'impression que si on voulait en jouant sur les termes et les notions faire passer Keisse du statut de coupable à celui de victime, on s'y prendrait pas mieux 

Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
C'est tellement ca.charlix a écrit : 31 janv. 2019, 13:45 J'ai quand même l'impression que si on voulait en jouant sur les termes et les notions faire passer Keisse du statut de coupable à celui de victime, on s'y prendrait pas mieux![]()
Les messages " Bon ok il a fait une connerie mais"....il y a pas de MAIS, Keisse et sont équipe doivent la fermé, faire profil bas.
Dernière modification par rbl85 le 31 janv. 2019, 13:57, modifié 1 fois.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?charlix a écrit : 31 janv. 2019, 13:24Si car il est largement associé à l'affaire, puisque dans tous les titres on parle d'un événement qui s'est déroulé en marge de la Vuelta San Juan. Si tu vas en boîte et que tu fais ça on ne dira pas l'employé de X entreprise, mais juste "un mec". Là tout est forcément associé, et son image est forcément atteinte par conséquent.Booze a écrit : 31 janv. 2019, 12:46
Si il va en boîte avec sa tenue pro, c'est son employeur qui en tirera justement les conséquences.
Je trouve que la mise hors course pour un acte réalisé avant même le début de la course est une dérive inquiétante. L'organisateur n'a pas à juger des faits et gestes hors sa jurdiction.
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.
Dernière modification par Booze le 31 janv. 2019, 13:56, modifié 1 fois.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Complètement d'accord.JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.Booze a écrit : 31 janv. 2019, 12:12 Je pensais que Keisse avait fauté dans le cadre de la course. Son exclusion me paraissait compréhensible.
Si il a fauté le vendredi précédent la course, je ne comprends plus du tout la sanction sportive.
La sanction des dérapages ou fautes privés sont du ressort de la justice ou de l'employeur si celui-ci estime que son image est atteinte. Aucunement celui d'un organisateur quelconque.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
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Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
C'est pourtant hélas souvent ce qui se passe quand une femme accuse un homme de viol non?JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.Booze a écrit : 31 janv. 2019, 12:12 Je pensais que Keisse avait fauté dans le cadre de la course. Son exclusion me paraissait compréhensible.
Si il a fauté le vendredi précédent la course, je ne comprends plus du tout la sanction sportive.
La sanction des dérapages ou fautes privés sont du ressort de la justice ou de l'employeur si celui-ci estime que son image est atteinte. Aucunement celui d'un organisateur quelconque.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.
Le fameux argument "elle était consentante"
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Je n'ai pas vu de messages sur VCN relatif à ce renversement de preuves. Mais je les ai peut-être zapper.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
D'accord avec toi JFK.JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.Booze a écrit : 31 janv. 2019, 12:12 Je pensais que Keisse avait fauté dans le cadre de la course. Son exclusion me paraissait compréhensible.
Si il a fauté le vendredi précédent la course, je ne comprends plus du tout la sanction sportive.
La sanction des dérapages ou fautes privés sont du ressort de la justice ou de l'employeur si celui-ci estime que son image est atteinte. Aucunement celui d'un organisateur quelconque.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.
Et ce qui m'énerve c'est "blague POTACHE", oh mais purée quoi, j'appelle pas ça potache du tout. Je vais faire la même chose derrière ta femme, tu verras comme c'est potache, gros. Et les blagues potaches que j'ai pu faire elles étaient 100 fois moins "gros con de base" que ça (et pourtant j'suis pas malin-malin).
Et dire qu'on ne "sait pas ce qu'il y a dans le dossier" (alors que merde quoi, le flagrant délit), que la "réaction a été disproportionnée", heu, oui ? 70 euros d'amende et l'exclusion de Keisse (qui aurait dû être exclu par son équipe immédiatement) ça ne me paraît pas énorme.
Mais le travail de victimisation de Tonton Pat est en train de fonctionner à plein : pauvre Iljo

Marrant comment d'un jour à l'autre l'opinion s'infléchit sur le forum...
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Geniez est un coureur français, en France, dans une équipe française qui s'apprête à disputer une course en France. Il mettrait un coup de boule ce soir ? En boîte de nuit, en tenue de civil ?Booze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?charlix a écrit : 31 janv. 2019, 13:24
Si car il est largement associé à l'affaire, puisque dans tous les titres on parle d'un événement qui s'est déroulé en marge de la Vuelta San Juan. Si tu vas en boîte et que tu fais ça on ne dira pas l'employé de X entreprise, mais juste "un mec". Là tout est forcément associé, et son image est forcément atteinte par conséquent.
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.
Très différent d'un coureur étranger qui vient en Argentine SPÉCIFIQUEMENT pour disputer une course (il arrive juste avant et repartira juste après), qui fait un geste obscène dans sa tenue d'équipe avec ses équipiers prévus pour la course.
La photo a été demandée par la serveuse DANS LE CADRE de la course.
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Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Ouais donc tout le monde est fautif sauf Keisse en fait. Méchants médias, ils auraient du écrire un coureur cycliste étant présent par hasard en Argentine a été pris la main dans le sac dans une pose plus que suggestive, bref, on a compris vaBooze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?charlix a écrit : 31 janv. 2019, 13:24
Si car il est largement associé à l'affaire, puisque dans tous les titres on parle d'un événement qui s'est déroulé en marge de la Vuelta San Juan. Si tu vas en boîte et que tu fais ça on ne dira pas l'employé de X entreprise, mais juste "un mec". Là tout est forcément associé, et son image est forcément atteinte par conséquent.
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.

Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
En même temps, c'est le seul argument que le présumé violeur peut opposer non ? Peu reconnaissent leurs crimes. Et je rappelle que c'est à l'accusation de prouver le viol et non à l'accusé de prouver qu'il n'a pas violé. Il est donc "normal" que la defense de depart soit : elle était consentante.cytep33 a écrit : 31 janv. 2019, 13:59C'est pourtant hélas souvent ce qui se passe quand une femme accuse un homme de viol non?JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44
Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.
Le fameux argument "elle était consentante"
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Je ne l'avais pas encore expérimenté mais ça vrai que tu es rapidement cassant et caricatural lorsqu'on ne partage pas ton point de vue.charlix a écrit : 31 janv. 2019, 14:02Ouais donc tout le monde est fautif sauf Keisse en fait. Méchants médias, ils auraient du écrire un coureur cycliste étant présent par hasard en Argentine a été pris la main dans le sac dans une pose plus que suggestive, bref, on a compris vaBooze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54
Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.![]()
Je n'ai jamais excusé Keisse de son acte.
Commentateurs ne se resume pas à media : cel englobe toutes les personnes commentant la chose et recevant l'information.
Mon propos est juste d'exprimer une extension du contrôle sur les faits et gestes.
Dernière modification par Booze le 31 janv. 2019, 14:08, modifié 1 fois.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Pourquoi dis-tu que Keisse est légalement coupable ? A ma connaissance, il y a eu plainte, enquête et l'affaire a été classée en quelques heures ?JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.Booze a écrit : 31 janv. 2019, 12:12 Je pensais que Keisse avait fauté dans le cadre de la course. Son exclusion me paraissait compréhensible.
Si il a fauté le vendredi précédent la course, je ne comprends plus du tout la sanction sportive.
La sanction des dérapages ou fautes privés sont du ressort de la justice ou de l'employeur si celui-ci estime que son image est atteinte. Aucunement celui d'un organisateur quelconque.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
La grosse différence, c'est que la question ne se poserait même pas pour Geniez. Son équipe le suspend immédiatement et il ne serait pas au départ de la course. Et à part Sky et QS, je pense que la plupart des équipes procèderaient de la sorte, sans que cela veuille dire qu'elle lâche leur coureur.On3 a écrit : 31 janv. 2019, 14:01Geniez est un coureur français, en France, dans une équipe française qui s'apprête à disputer une course en France. Il mettrait un coup de boule ce soir ? En boîte de nuit, en tenue de civil ?Booze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54
Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.
Très différent d'un coureur étranger qui vient en Argentine SPÉCIFIQUEMENT pour disputer une course (il arrive juste avant et repartira juste après), qui fait un geste obscène dans sa tenue d'équipe avec ses équipiers prévus pour la course.
La photo a été demandée par la serveuse DANS LE CADRE de la course.
Et en plus Pat qui absout immédiatement son coureur et dit que la serveuse veut se faire du fric sur son dos, il y a bel et bien une tentative de renversement des rôles...

Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Le fait que la photo ait été prise 2 jours avant l'épreuve ne change rien.
C'est pas comparable non plus à un coup de boule, c'est très différent : Keisse a été pris en flagrant délit de nazitude totale en tenue de son sponsor, avec ses équipiers, en marge de la course. S'il a envie de se br... devant des vidéos de Lisa-Ann à l'hôtel avant un ITT, grand bien lui fasse
, c'est pas visible, personne n'est au courant (sauf Cocochti peut-être).
J'suis pas pour l'exemplarité glaçante, je considère que le côté homme parfait vanté à chaque interview, et merci l'équipe, j'ai rien à dire mais je le dis quand même, sont tout à fait horribles (mais si l'authenticité était la règle, il n'y aurait plus de journalistes depuis longtemps, ni de public relations), salement commerciaux et tout ce qu'on veut. Mais ici on est dans une autre zone, qui n'a rien à voir avec l'exemplarité demandée par le sponsor qui t'emploie.
C'est pas comparable non plus à un coup de boule, c'est très différent : Keisse a été pris en flagrant délit de nazitude totale en tenue de son sponsor, avec ses équipiers, en marge de la course. S'il a envie de se br... devant des vidéos de Lisa-Ann à l'hôtel avant un ITT, grand bien lui fasse

J'suis pas pour l'exemplarité glaçante, je considère que le côté homme parfait vanté à chaque interview, et merci l'équipe, j'ai rien à dire mais je le dis quand même, sont tout à fait horribles (mais si l'authenticité était la règle, il n'y aurait plus de journalistes depuis longtemps, ni de public relations), salement commerciaux et tout ce qu'on veut. Mais ici on est dans une autre zone, qui n'a rien à voir avec l'exemplarité demandée par le sponsor qui t'emploie.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
L'UCI prévoit dans ses règlements (je peux te retrouver l'article si tu veux) la possibilité pour un organisateur de refuser ou d'exclure une équipe ou un coureur qui "porterait atteinte à son image": je suppose donc qu'ils ont argué de cet article pour exclure Keisse; s'ils avaient été conséquents dans leur décision, ils auraient d'ailleurs dû exclure toute l'équipe puisque Keisse était en tenue de coureur au moment des faits. Mais se passer d'Alaf' ou de Remco, oh!là là.. par contre, le larbin de Keisse...pas de souci ...Booze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?charlix a écrit : 31 janv. 2019, 13:24
Si car il est largement associé à l'affaire, puisque dans tous les titres on parle d'un événement qui s'est déroulé en marge de la Vuelta San Juan. Si tu vas en boîte et que tu fais ça on ne dira pas l'employé de X entreprise, mais juste "un mec". Là tout est forcément associé, et son image est forcément atteinte par conséquent.
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Il a payé une amende, donc oui, il a bien reconnu sa culpabillité légaleblouss_ a écrit : 31 janv. 2019, 14:07Pourquoi dis-tu que Keisse est légalement coupable ? A ma connaissance, il y a eu plainte, enquête et l'affaire a été classée en quelques heures ?JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44
Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.


Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Ok. Même si je trouve l'extension de son champ d'application un peu large. Mais soit.jicébé a écrit : 31 janv. 2019, 14:08L'UCI prévoit dans ses règlements (je peux te retrouver l'article si tu veux) la possibilité pour un organisateur de refuser ou d'exclure une équipe ou un coureur qui "porterait atteinte à son image": je suppose donc qu'ils ont argué de cet article pour exclure Keisse; s'ils avaient été conséquents dans leur décision, ils auraient d'ailleurs dû exclure toute l'équipe puisque Keisse était en tenue de coureur au moment des faits. Mais se passer d'Alaf' ou de Remco, oh!là là.. par contre, le larbin de Keisse...pas de souci ...Booze a écrit : 31 janv. 2019, 13:54
Donc si Geniez met un coup de boule ce soir, en marge de La Marseillaise - et donc, par le récit des journalistes, associe son geste au GP - il est viré de la course ?
C'est la porte au n'importe quoi. N'importe qui de sensé est capable de faire la distinction entre un comportement privé en public et une epreuve prenant place quelques jours plus tard.
Cette injonction permanente à l'exemplarité motivée à la fois par des conviction mais aussi par un souci de communication à visée commerciale me glace. En quoi un cycliste devrait être exemplaire dans son comportement ? Il y a des mecs bien et des ordures. Tous doivent pouvoir travailler à partir du moment où ils ne contreviennent pas au bon déroulement de la course et à l'equité sportive.
La peur du patron du Tour de San Juan de voir sa course associée au sexisme par des commentateurs incapables de faire la part des choses, c'est un autre problème. C'est le problème de la bêtise des commentateurs.
Dernière modification par Booze le 31 janv. 2019, 14:12, modifié 1 fois.
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
Tu foires là blouss, désolé de te le direblouss_ a écrit : 31 janv. 2019, 14:07Pourquoi dis-tu que Keisse est légalement coupable ? A ma connaissance, il y a eu plainte, enquête et l'affaire a été classée en quelques heures ?JFKs a écrit : 31 janv. 2019, 13:44
Je m'engage sur un terrain très glissant, mais je voudrais quand même rappeler que beaucoup, sur VCN ou en dehors, soutenaient la volonté d'ASO de ne pas inviter Froome sur le tour avec entre autres l'argument de l'image que cela renvoyait et de la réputation souillée de la course. Et, en l'occurence, que l'on soit d'accord ou pas avec les décisions de la justice dans un cas comme dans l'autre, Keisse est "légalement" coupable et le préjudice pour un organisateur de course est sûrement plus grand si le buzz tourne autour d'une accusation de harcèlement ou aggression sexuel ue du dopage.
Edit: je n'avais pas vu le message de Quef, qui dit la même chose.
Un autre point (mais pas lié à ton message, Booze), c'est celui du renversement de la preuve, vu, là aussi, tant sur VCN que sur twitter ou dans les propos de DQS. La femme serait co-coupable, et devrait se justifier de s'être penchée (sérieusement, vous n'avez jamais vu de photos avec des filles dessus? Beaucoup le font quand elles sont dans un groupe). Tout comme elle a été accusée de vouloir soutirer de l'argent suite à cette affaire. A tel point qu'elle a dû se justifier publiquement que non, elle ne cherchait pas à gagner de l'argent (qu'elle avait un boulot pour ça), mais bien à défendre son honneur. Et quand une victime en vient à devoir se justifier d'avoir été victime, je pense qu'une ligne rouge a été franchie.

"Le coureur belge de 36 ans s'est vu infliger une amende de 3.000 pesos argentins (environ 70 euros) pour offense à connotation sexuelle contre la serveuse.
Un tribunal local a condamné le coureur à une peine d'amende pour "outrage à la morale publique". Le président du tribunal, Enrique Mattar, a dit à l'égard du coureur de l'équipe Deceuninck-QUick Step que "cette personne a reconnu avoir eu un comportement irrespectueux et a été sanctionnée".
En Argentine, une attitude comme celle de Iljo Keisse est considérée comme un abus sexuel. Le juge Mattar a admis que l'amende était "faible" mais a déclaré qu'elle respectait la loi."
Re: Vuelta a San Juan Internacional UCI 2.1 ARG UCI 2.1 du 27 janvier au 3 février 2019
tu as raison et c'est le principe du droitBooze a écrit : 31 janv. 2019, 14:03En même temps, c'est le seul argument que le présumé violeur peut opposer non ? Peu reconnaissent leurs crimes. Et je rappelle que c'est à l'accusation de prouver le viol et non à l'accusé de prouver qu'il n'a pas violé. Il est donc "normal" que la defense de depart soit : elle était consentante.cytep33 a écrit : 31 janv. 2019, 13:59
C'est pourtant hélas souvent ce qui se passe quand une femme accuse un homme de viol non?
Le fameux argument "elle était consentante"
Et c'est bien pour ça que si peu de femmes arrivent à faire reconnaître par la société le viol dont elles ont pourtant bien été victimes ...et que du coup (faudrait que je retrouve l'article que j'ai lu sur le sujet) on a seulement 1 cas sur 10 où elles portent plainte.Et encore bien moins de cas où l'agresseur est condamné car en gros le procureur ne déclenche le procès que dans les cas où il est à peu près certain que l'accusé sera condamné.
En gros dès que l'on n' a pas grand chose de plus que parole contre parole il n'y a pas de procès.