100e Tour d'Italie - Giro d'Italia (5 au 28 mai)

[Ilnur majka]

Mine de rien je pense que Dumoulin pourra compter, si besoin, sur Mollema voire Kruijswijk pour faire un tempo, prendre quelques relais.

Comme Pozzovivo pour Nibai

[nostradamus--dans--le--bus]

Quintana a fait un chrono très correcte à 1 minute 13 de la quatrième place sur 40 Bornes ...

Je suis pas sur que Dumoulin l' inquiète beaucoup avec 5 étapes typique du Giro. Il était peut etre aussi frais qu' un Pinot voir plus en franchissant la ligne au Blokhaus, il était peut etre meme à 95 % ...

Thibault en avait gardé pour le sprint , et lui pour répondre à la prese italienne avec son geste. Les autres avaient l' air bien plus fatigué.

[FrancescoDelPonte]

Je pense qu'avec ce scenario de course, ce Giro peut devenir un moment charnière de la carrière de Quintana.
Pour gagner, il doit tout renverser, pas grappiller ci et la, une situation qu'il a déjà connue face a de bien meilleurs grimpeurs que Dumoulin, mais la c'est faisable, pour peu qu'il soit inventif et sorte des schémas de courses conservateurs qu'il peut très souvent se permettre.
Partir de loin, dans l'avant dernier col ou avant, imposer un mano a mano a son adversaire sur son terrain, pour le faire craquer pas juste pour reprendre 2 min, placer des coéquipiers a l'avant pour servir de relais sur les parties roulantes, etc... être inventif, et Benatti ou Rojas auront un grand role a jouer dans ca vu leurs experiences.
Je ne pense pas qu'attaquer tous les jours pour reprendre 30 sec a chaque fois serve a qqchose, des attaques il y en aura et Dumoulin va être harcelé de partout, Nairo doit savoir lire la course, suivre quand il faut, mais voir son moment et y aller all in.

On peut découvrir un Nairo Quintana different, qui ferait taire une fois pour toutes les qques doutes qui subsistent sur sa classe.

Et peut-être qu'ainsi, enfin, notre ami biquet reverra bien à la hausse son jugement sur Quintana...

[marooned]

Faut quand même pas oublier Nibali dans l'équation. Il a visiblement bien préparé son affaire et il est physiquement au rdv (peut être même mieux qu'espéré vu qu'il il n'avait pas vraiment donné de garantie sur sa forme avant le Giro).

Quintana doit renverser la course par rapport à Dumoulin mais aussi reprendre du temps à Nibali en prévision du dernier chrono. Sans oublier Pinot qui a lui aussi une bonne carte à jouer malgré son "petit" craquage d'hier. Mollema j'y crois moins et les autres (Thomas notamment) me semblent déjà trop loin.

En tout cas, tactiquement c'est assez intéressant comme situation. C'est pas seulement Dumoulin vs Quintana.

[Vincenzo60]

l'Equipe a écrit:
GIRO 2017 11E ÉTAPE
« Je donnerai toute mon âme »

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIALPHILIPPE BRUNEL

À L'ATTAQUE HIER SUR LE MONT FUMAIOLO, VINCENZO NIBALI TIENT SES COMPTES À JOUR…
FOLIGNO (ITA)
– Depuis le départ d'Alghero, en Sardaigne, Vincenzo Nibali se fait discret et distille ses déclarations avec la prudence d'un chat échaudé. Mais ce soir-là, à Foligno, à la veille du chrono de Montefalco dans lequel il a colmaté en partie son retard sur Nairo Quintana, le Sicilien était affable. Nous l'avions retrouvé au bar de son hôtel, pour une conversation informelle, à bâtons rompus. Deux jours après son échec relatif sur le Blockhaus, où il avait souffert sur les plus forts pourcentages. « L'étape était courte, avec une montée sèche… Je préfère quand il y a plusieurs cols… » Il s'estimait déjà chanceux d'avoir échappé au mauvais sort qui attendait les Sky au pied de la montée, par la faute d'un motard de la police.

« Est-ce de l'habileté, du sangfroid ? J'ai failli tout perdre, moi aussi. Dans l'oreillette, j'entendais : "Nibali n'est pas là, il est tombé !" Siutsou avait déjà fait demi-tour pour m'attendre… » Il en conservait une frayeur rétrospective, l'idée que, dans un grand Tour, la réussite ne tient qu'à un fil. La Movistar n'avait jamais été « aussi forte » que ce jour-là, et pas seulement Quintana : « Au pied du Blockhaus, Anacona roulait à 60 km/heure. Impressionnant ! Il m'a rappelé Froome, dans le Tour, quand il tirait Wiggins. » La conversation s'était vite concentrée sur Quintana, son « rival absolu » qu'il n'apprécie guère. Une affaire d'épiderme. Au Blockhaus, il n'avait pas aimé l'entendre célébrer la mémoire de Michele Scarponi, tragiquement disparu. « C'est étrange comme beaucoup se réclament ici de l'amitié de Michele, lâcha-t-il, nombreux ne l'ont même pas connu… »

Il reste proche d'Anna, la veuve, et de ses deux enfants, parce que « c'est ce que Michele aurait voulu ». Le moment venu, il cherchera « à lui dédier quelque chose ». « Il me manque, énormément, avait-il ajouté, il m'aide aussi, c'est pour lui que je vais me battre. » Nibali était chaleureux, serein. L'an dernier, après ses revers à Corvara et dans la Cronoscalata del Val di Siusi, les critiques ne l'avaient pas épargné, ce qui explique sa discrétion. « On disait que j'étais fini, c'est mal me connaître. D'ailleurs, j'avais laissé dire. Je n'ai plus rien a prouvé. Comme tous les coureurs, je vais donner toute mon âme sur ce Giro qui n'est pas terminé.. » Sur sa propre équipe du Bahrain, si faible en montagne, ou le « vieux » Pellizotti endosse le rôle de capitaine, il esquive le sujet.« Ils m'aident sur le plat », dit-il, comme pour dire : je m'arrange avec le reste. Il peut aussi compter sur l'autre Sicilien, Giovanni Visconti, qui l'a rejoint après quatre années passées chez Movistar ou le Palermitain avait éprouvé l'ingratitude de Quintana, auquel il avait dit, ou plutôt craché ses vérités, à la Vuelta 2014. « Nairo jouait les patrons, tous les équipiers étaient agacés , un soir à table, il avait dû s'excuser », a rapporté Visconti dans le Corriere della Sera, ce qui lui vaut l'inimitié des Movistar qui, hier, avaient délégué Amador pour le contrôler, sur la route de Bagno di Romagna. De son côté, Nibali a tenté de sonder la résistance de Dumoulin, sur le mont Fumaiolo, à 27 km de l'arrivée. Dumoulin, le maillot rose, qu'il avait trouvé très « fourbe » sur le Blockhaus. « Il est revenu sur moi, n'a pas relayé puis a démarré sous mon nez. Je sais, c'est le métier, mais, lui, il fait vraiment sa course sans s'occuper des autres… » À Foligno, Nibali s'était irrité des propos de Cassani, le sélectionneur italien, estimant qu'il aurait pu réduire son retard sur le Blockhaus s'il n'avait pas riposté aux attaques de Quintana. « L'an dernier, quand j'allais mal sur le Giro, Cassani me conseillait de rentrer à la maison, de faire le Tour et d'aller aux Jeux ! » Il n'ajoute pas : « Heureusement que je ne l'ai pas écouté ! » Mais il le pense fortement. « Non, l'erreur, c'est Pinot qui l'a faite. » Pinot ? « Il n'aurait pas dû relayer Quintana, lui permettre de récupérer dans sa roue. Je comprends sa fougue mais, Quintana, c'est le client. Et de nous trois, Pinot était le plus rapide, il aurait dû jouer le sprint. » Sur Pinot, cette autre remarque : « C'est un grand coureur, à la pédalée très nerveuse, qui se lève, se rassoit sur la selle, mais précisément un peu trop prévisible…. » Lui se targue de « courir à l'instinct » et suggère qu'il « a ses plans ». Un jour, sans prévenir, il passera à l'offensive. « C'est Nibali le plus dangereux, il sent bien la mécanique du Giro, ses ressorts… Et lui ne baisse jamais les bras », remarquait l'autre soir Aike Visbeek, le directeur sportif de Tom Dumoulin, qui n'a pas oublié comment le Sicilien avait amené Steven Kruijswijk à la faute dans la descente de l'Agnello, en 2016, pour s'en aller gagner à Risoul un Giro qu'il semblait avoir déjà perdu. '

Bordel

[El_Pistolero_07]

Le Requin n'a pas sa langue sous la nageoire....

[Noé]

C'est bon ça
Nibali toujours lucide
Il sait ce qu'il vaut, c'est le principal. Un grand champion, assurément

[jimmy39]

Brunel a vraiment écrit: "Je n'ai plus rien a prouvé"

[-Vélomen-]

Bon finalement Brunel n'en a pas trop rajouté cette fois et les propos viennent bien de Nibali. Ils ne me choquent d'ailleurs pas.

Nibali a raison de ne pas avoir la langue dans sa poche !

[Coeur-de-Lyon]

Quelle lucidité, quelle intelligence, très juste sur Pinot notamment, il connaît ses forces, ses faiblesses, comme celles de ses adversaires, tout l'inverse d'un Quintana

[El_Pistolero_07]

Oui Nibali est clairvoyant, c'est clair. Par contre, lorsqu'il parle du duo Froome/Wiggins, il sous-entendrait pas un truc ?

[Coeur-de-Lyon]

Oui Nibali est clairvoyant, c'est clair. Par contre, lorsqu'il parle du duo Froome/Wiggins, il sous-entendrait pas un truc ?

C'est même plus du sous-entendu
(Mais bon sous la plume de Brunel faut se méfier ^^)

[Ilnur majka]

Vicenzo le clinique sans detours

[El_Pistolero_07]

Oui Nibali est clairvoyant, c'est clair. Par contre, lorsqu'il parle du duo Froome/Wiggins, il sous-entendrait pas un truc ?

C'est même plus du sous-entendu
(Mais bon sous la plume de Brunel faut se méfier ^^)

On est d'accord. Donc si Nibali dit ça dans la presse, ça doit jaser dans le peloton sur la Sky...

[Vincenzo60]

Ouais enfin le Nibali d'Astana qui balance sur les méchants Sky, voilà quoi

[stereoking69]

Exceptionnel Nibali

[Vincenzo60]

https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prev ... 1919?day=6

5° en haut du Stelvio, ça va passer.

Désolé jimmy et nostradamus

[jimmy39]

https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prev ... 1919?day=6

5° en haut du Stelvio, ça va passer.

Désolé jimmy et nostradamus

Pas beau d'essayer de faire croire à ceux qui n'ont pas suivi la conversation que c'est ce que tu as toujours affirmé contre notre avis. Tu devrais être devant nous

[Fusagasuga2]

Mouais, bon, si a vous plait ce grand cirque. En gros Nibali c'est "tout pour ma gueule", faut que les autres fassent exactement ce qu'il souhaite quand il le souhaite sinon ça va pas.

[biquet]

C'est bien que Nibali ait une grande gueule, ça change un peu, mais par contre, ce que j'aime pas chez lui, c'est cette incapacité à dire: l'adversaire a été plus fort que moi (ou est plus fort que moi). La supériorité de l'autre, c'est devenu un sujet tabou, chez lui, depuis 3 ou 4 ans. Ou alors c'est qu'y a de la triche (dopage), et c'est pas bien, car ce sont des choses qui ne se font pas, en tout cas pas chez lui. .

A Tirreno, il était trop diesel, il n'avait pas retrouvé le punch. Au Blockhaus, il explique que c'était une course de côte, et qu'il préfère les étapes à plusieurs cols. Au Tour 2015, il avait une équipe merdique..Bordel, c'est si compliqué que ça de dire :" Pierre, Paul ou Jacques ont été meilleurs que moi, Paul mérite sa victoire, etc".

Le sport professionnel , c'est pas des caresses tous les jours, y a des inimitiés, des jalousies, des rivalités, et c'est bien, le cyclisme s'en est toujours mieux porté. Mais faut quand même être capable de perdre avec dignité. Avant de recommencer la guerre dès le lendemain, et avec plus de hargne que jamais.