De toute façon, dans le vélo moderne, y a pas pires conservateurs que les coureurs et les DS. Il leur vient surtout pas à l'esprit que la robotisation en marche et le manque de spectacle en résultant puissent, à moyen terme, mettre leur métier en péril, avec ce risque de désaffection du public..
Les mecs sont totalement dans le court terme, la prochaine course à gagner, et s'il y a un moindre petit grain qui peut perturber leur préparation gérée au mm, c'est la catastrophe, c'est le scandale : routes trop étroites, chaussées pas assez bonnes, cols trop nombreux, étapes trop longues, ou trop courtes, pluie trop mouillée, vent trop soufflant, etc.
En tout cas, moi qui n'en avait à peu prés plus rien à foutre de Paris-Tours, j'ai regardé cette édition avec gourmandise, et je vais pas rater la prochaine. Oui, il faudra bosser pour rendre les premiers secteurs un peu moins "hards", mais sinon, faut conserver le même schéma. J'espère qu'ASO va pas baisser son froc devant les pleureuses.