Forum cyclisme de Velo-Club du Net

levrai-dufaux a écrit :...
Pour moi, peu d'enseignements sur la hiérarchie des sprinteurs à l'issue de ce Paris-Nice !

De toute façon, c'est super compliqué d'établir ce genre de hiérarchie.
Les équipes de top-sprinteurs viendraient toutes dans l'objectif de mettre un train entier à la disposition de leur sprinteurs, je ne dis pas mais ça n'est jamais le cas.
On sait juste qu'à l'heure actuelle, il y a 3 français dans le gratin mondial du sprint qui comptent environ 15 coureurs... C'est cool quand on pense qu'il y a quelques années, on n'existait quasiment pas à ce niveau.

jimmy39 a écrit :

Le sucre sportif a écrit :

ChicoDjango a écrit :Bravo au Gorille !
Démarre deuxième. Seule la victoire compte pour un sprinteur, mais il peut être satisfait de son Paris-Nice, et ce qu'il faut retenir c'est que son nouveau train lui permet d'être plus régulier.

Gros sprint de Greipel en effet ! Ca me rappelle le Giro de l'an passé cette arrivée :hmm:

Pour Démare le contrat est rempli, il creuse l'écart sur Degenkolb pour le maillot vert, ça serait bien qu'il le tienne jusqu'au bout, tout dépendra d'Alaphilippe maintenant :study:
J'ai l'impression qu'il a assuré en déboitant assez vite pour ne pas se faire enfermer quitte à se faire dépasser par la suite. Je préfère qu'il fasse 2 comme ça, il valide le travail de ses équipiers.

1 Démare 41pts
2 Degenkolb 30pts
3 Alaphilippe 29 pts

Ca va être juste quand même. Sinon Degenkolb a été discret mais super régulier.

Démare et Degenkolb ne marqueront plus de point, c'est dans la poche pour Alaphilippe, sauf si Contador gagne les 3 dernières étapes...

Oui, si JA tient jusqu'au bout il pourrait ramener trois maillots

Athanaze a écrit :C'était vraiment très chaud cette préparation de sprint, les vues d'hélico étaient parlantes
Quasi impossible aux équipes de bien s'organiser, sans parler des ronds point

Katusha, DE ou Cofidis on mis en route beaucoup trop tôt aussi, à corriger

C'était intéressant d'ailleurs d'écouter Jalabert comparer cette image au déroulement des sprints de son époque.

En gros, mes souvenirs sont peut être déformés avec le temps, mais j'ai l'impression que dans les années 90, les "trains" apparaissent mais il y avait un seul train qui allongeait tout le peloton, et derrière ça frottait entre sprinteurs pour se placer (Jalabert parlait de la Saeco de Cipollini mais même quand il n'était pas là, c'est ce schéma que j'ai en tête).

Dans les années 2000, j'ai l'impression qu'on avait des matches entre différentes équipes de sprinteurs pour imposer leur train, mais globalement il n'y avait que 2-3 équipes qui prenaient les choses en main. Je me souviens on opposait d'ailleurs les sprinteurs avec train à ceux qui se débrouillaient seuls comme McEwen.

Aujourd'hui, chaque équipe de sprinteurs a son train, et ça fait un nombre de coureurs invraisemblables à frotter dans les 5-10 derniers kms. Et même pire, depuis 5-6 ans les trains d'équipes de leader viennent aussi frotter pour ne pas prendre de cassures ou de chutes...

J'ai l'impression que cette évolution change vachement les qualités prépondérantes d'un sprinteur. Pour schématiser, le sprint ne se résume plus à des matches entre bolides sur quelques centaines de mètres mais à des duels d'équipes sur des kilomètres. Et donc les plus rapides (Kittel) ne gagnent pas à tous les coups.
Je me demande si l'impression de densité qu'on peut ressentir face à la génération actuelle de sprinteur ne vient pas simplement du fait que la vitesse pure est aujourd'hui nettement moins importante pour gagner un sprint que dans les 90 ou 2000 :hmm:

levrai-dufaux a écrit :

Athanaze a écrit :C'était vraiment très chaud cette préparation de sprint, les vues d'hélico étaient parlantes
Quasi impossible aux équipes de bien s'organiser, sans parler des ronds point

Katusha, DE ou Cofidis on mis en route beaucoup trop tôt aussi, à corriger

C'était intéressant d'ailleurs d'écouter Jalabert comparer cette image au déroulement des sprints de son époque.

En gros, mes souvenirs sont peut être déformés avec le temps, mais j'ai l'impression que dans les années 90, les "trains" apparaissent mais il y avait un seul train qui allongeait tout le peloton, et derrière ça frottait entre sprinteurs pour se placer (Jalabert parlait de la Saeco de Cipollini mais même quand il n'était pas là, c'est ce schéma que j'ai en tête).

Dans les années 2000, j'ai l'impression qu'on avait des matches entre différentes équipes de sprinteurs pour imposer leur train, mais globalement il n'y avait que 2-3 équipes qui prenaient les choses en main. Je me souviens on opposait d'ailleurs les sprinteurs avec train à ceux qui se débrouillaient seuls comme McEwen.

Aujourd'hui, chaque équipe de sprinteurs a son train, et ça fait un nombre de coureurs invraisemblables à frotter dans les 5-10 derniers kms. Et même pire, depuis 5-6 ans les trains d'équipes de leader viennent aussi frotter pour ne pas prendre de cassures ou de chutes...

J'ai l'impression que cette évolution change vachement les qualités prépondérantes d'un sprinteur. Pour schématiser, le sprint ne se résume plus à des matches entre bolides sur quelques centaines de mètres mais à des duels d'équipes sur des kilomètres. Et donc les plus rapides (Kittel) ne gagnent pas à tous les coups.
Je me demande si l'impression de densité qu'on peut ressentir face à la génération actuelle de sprinteur ne vient pas simplement du fait que la vitesse pure est aujourd'hui nettement moins importante pour gagner un sprint que dans les 90 ou 2000 :hmm:

Il est clair que les trains était moins nombreux et le peloton souvent monstrueusement étiré par des rouleurs infatigables à l'époque
Peut être que les équipiers étaient chargés comme des mules mais je n'en suis pas sûr, pure supputation de ma part
:sweat-lol:

Pour modérer ces propos, j'ai l'impression tout de même depuis le début de saison que 2 ou 3 trains puissants (4-5 coureurs aux 5 km) essaient de s'imposer sur la largeur de la route mais que parallèlement certains trains plus réduits (appelons les les TER...) sont en retrait et patientent jusqu'au 2 km avant de remonter et lâcher les watts.
Et j'ai même en mémoire quelques sprints (l'étape de Colbrelli notamment) où les sprinters sont quasiment lâchés trop tôt car le PP est lui même isolé à la flamme rouge.

A voir si ca se confirme...

Les TER :woohoo:
Excellent !

levrai-dufaux a écrit :...
Je me demande si l'impression de densité qu'on peut ressentir face à la génération actuelle de sprinteur ne vient pas simplement du fait que la vitesse pure est aujourd'hui nettement moins importante pour gagner un sprint que dans les 90 ou 2000 :hmm:

Oui et non. Je dirais que la vitesse pure n'est plus le seul facteur déterminant. Tout doit être parfait. Le moment où le peloton reprend les échappés, l'organisation du train, le travail du train et pour finir la vitesse du sprinteur. Le sprint devient réellement un sport collectif...
Bon, le contre-exemple Sagan fout en l'air toute cette théorie mais bon... :moqueur:

Athanaze a écrit :Les TER :woohoo:
Excellent !

J'aime bien l'image aussi!

Qui a révolutionné ces trains ? Columbia-HTC ? Parce que la Saeco ou T-Mobile c'était pas de cette envergure, et en effet on avait des McEwen, Cooke, Freire, Blijlevens qui se débrouillaient seuls, Petacchi avait le strict minimum aussi...

Le Jet, du temps de la Fassa Bortolo, avait un train, avec notamment Marco Bici pour l'emmener.

En tout cas, cela reste à confirmer, mais pour le moment je trouve qu'il y a moins de chutes dans ces sprints, par rapport à l'année dernière.

Coeur-de-Lyon a écrit :Qui a révolutionné ces trains ? Columbia-HTC ? ...

Un peu avant... Je dirais quand plusieurs équipes ont mis des trains en place... Petacchi, Boonen...

Le train du Re Leone était tout de même impressionnant.

Kittel a quand même traversé Paris Nice comme un ombre...

Demain, Alaphilippe est le grand favori pour gagner l'étape, son principal adversaire sur une arrivée pareille étant dans son équipe (D.Martin).

Tout dépend de comment se déroule l'étape, il se peut qu'on ai pas mal de chamboulement. Ou pas du tout !

-Vélomen- a écrit :Kittel a quand même traversé Paris Nice comme un ombre...

Demain, Alaphilippe est le grand favori pour gagner l'étape, son principal adversaire sur une arrivée pareille étant dans son équipe (D.Martin).

Il y a quand même d'autres clients comme Henao voire Porte qui affectionnent ce type d'arrivées.

Coeur-de-Lyon a écrit :Petacchi avait le strict minimum aussi...

Ouais, 8 coureurs dévoués à sa cause, c'est vrai que ça faisait un peu short.

(Je fais référence à ces giro cannibalesques, c'est sans doute moins vrai sur le TDF)

Demain c'est pour l'échappée

Je mise sur De Gendt

Petacchi, Giro 2007 étape 18, un train? :pig:

marcella a écrit :Le train du Re Leone était tout de même impressionnant.

Je dis peut-être une connerie, mais il me semble que la Saeco a été la première équipe à développer cette pratique de train. Du coup je pense que c'est surtout le manque de concurrence qui les rendait impressionnant.

Perso j'ai été plus impressionné par la Columbia du Cav', car à cette époque d'autres équipes étaient aussi organisées (mais diablement moins efficaces).
Cela dit je suis ravis que depuis plusieurs années plus aucune équipe ne parvienne à s'imposer nettement, ça rend le préparatif du sprint, et souvent le sprint lui-même, bien plus intéressant à suivre.