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ulysse1 a écrit : 22 mars 2018, 11:09 mais le " cadre légal " prévoit combien d' années , de décennies , pour que froome arrive à trouver quelque chose à dire pour sa défense ? il n' y a aucune limite ?

Froome devra s'expliquer lorsque les tribunaux compétents seront rendus à instruire le dossier.

ulysse1 a écrit : 22 mars 2018, 11:09 mais le " cadre légal " prévoit combien d' années , de décennies , pour que froome arrive à trouver quelque chose à dire pour sa défense ? il n' y a aucune limite ?

Parait que non. Je suppose qu'attendre, pour ne pas être accusé par la sky de ne pas leur avoir donné un délai raisonnable, fait partie de la stratégie de l'uci pour bétonner toute prise de position éventuelle. Enfin j'espère.

Bradounet_ a écrit : 21 mars 2018, 18:34
les Israeliens connaissent autant le vélo que Rachida Dati le père de sa fille

Totalement irrespectueux envers le cyclisme israélien.

damienleflahute a écrit : 22 mars 2018, 12:01

Bradounet_ a écrit : 21 mars 2018, 18:34
les Israeliens connaissent autant le vélo que Rachida Dati le père de sa fille

Totalement irrespectueux envers le cyclisme israélien.

Tellement vrai pourtant

Totalement irrespectueux envers l'ex-garde des sceaux, surtout . Sinon, 112 pages pour une affaire qui fait _pschitt, ou une affaire qui fait _puff ?

veji2 a écrit : 22 mars 2018, 10:56 En tout cas ce que je vois c'est que UCI comme organisateurs continuent à être affreusement génés et assez impuissants dans cette affaire :
- L'UCI dit tout de suite qu'elle ne peut rien faire.
- ASO fait savoir par des voies détournées que "attention, on hésitera pas à interdire l'accès à la course" ce qui me semble être plus un appel du pied pour accélérer la décision / espérer que Sky prenne ses responsabilité, qu'une annonce claire de la part d'une organisation qui n'aurait aucun doute sur son bon droit.

Bref Sky et leurs avocats continuent à faire pétocher tout ce petit monde.

C'est pas tellement la question. Pour le moment, ils ne sont pas pris par le temps, ils peuvent donc se permettre de refiler le bébé à un autre.
Ils auront tout le temps d'imposer leur décision quand il ne leur restera plus que ça. Et a priori, plus ils le font tard, moins Froome aura de possibilités de faire appel.

ulysse1 a écrit : 22 mars 2018, 11:09 mais le " cadre légal " prévoit combien d' années , de décennies , pour que froome arrive à trouver quelque chose à dire pour sa défense ? il n' y a aucune limite ?

Si, après il y a la prescription

ASO prépare le terrain, et avertit au moins indirectement Froome, et la Sky, que s'il n'a pas justifié son dépassement alors ils ne l'inviteront pas. Il est probable que s'il conteste leur décision, il ne puisse pas le faire sur la base d'un manque de temps pour préparer sa défense.

Si ASO interdit de départ Froome, ce dernier pourra interjeter appel devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.
Ce ne sera donc pas la culpabilité de Froome qui sera examinée lors de ce litige mais le bien-fondé de la décision d'ASO qui déciderait d'exclure un coureur sur l'unique argument de l'atteinte à l'image de l'épreuve.
Avec de bons avocats, je donne Froome largement favori contre ASO.
Au regard de la loi, Froome est présumé innocent et anticiper la possibilité d'un déclassement après l'épreuve reviendrait à anticiper un verdict défavorable de l'UCI ou du TAS qui n'a pas encore été rendu. Je ne sais pas si le principe de précaution prévaut beaucoup en justice. C'est utilisé dans le droit communautaire depuis quelques années mais en dehors, ça reste je pense peu fréquent.
De plus, le controle anormal a eu lieu sur la Vuelta une autre course donc Froome n'a pas d'antécédents sur le TdF.

Mouais, si le Tour avait eu lieu juste après le contrôle, pourquoi pas,
mais 9-10 mois après, si le "présumé innocent" n'a pas su convaincre les instances que ce contrôle "anormal" n'est pas dû à du dopage/une pratique dopante,
l'organisateur a de bonnes raisons de croire que la situation est suffisamment trouble pour ne pas prendre le risque.

L'anticipation ne serait pas le seul argument, il y a aussi le préjudice porté à l'épreuve entière, il n'est pas seulement d' "atteinte à l'image", ou plutôt ce raccourci en recouvre bien d'autres.
Et le lien Vuelta-Tour n'est pas trop compliqué à établir non plus :)

Je ne vois pas bien comment Sky pourrait se retourner contre ASO, quelle que soit la sanction éventuelle ensuite : ces derniers auront beau jeu de faire valoir que mettre près/plus d'un an à "expliquer" un taux aberrant d'une substance "spécifiée" est, qu'il y ait eu triche ou non, un piétinement de tout ce que Sky a toujours revendiqué (que ce soit sur le terrain de l'éthique ou sur celui de la maîtrise scientifique, médicale, etc.) qui les empêche de prendre le risque que cela se reproduise sur leur épreuve.

Bradounet_ a écrit : 23 mars 2018, 00:33 Si ASO interdit de départ Froome, ce dernier pourra interjeter appel devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.
Ce ne sera donc pas la culpabilité de Froome qui sera examinée lors de ce litige mais le bien-fondé de la décision d'ASO qui déciderait d'exclure un coureur sur l'unique argument de l'atteinte à l'image de l'épreuve.
Avec de bons avocats, je donne Froome largement favori contre ASO.
Au regard de la loi, Froome est présumé innocent et anticiper la possibilité d'un déclassement après l'épreuve reviendrait à anticiper un verdict défavorable de l'UCI ou du TAS qui n'a pas encore été rendu. Je ne sais pas si le principe de précaution prévaut beaucoup en justice. C'est utilisé dans le droit communautaire depuis quelques années mais en dehors, ça reste je pense peu fréquent.
De plus, le controle anormal a eu lieu sur la Vuelta une autre course donc Froome n'a pas d'antécédents sur le TdF.

D'abord, ce n'est pas un problème de loi, mais de règlements sportifs qui disent que dans les conditions actuelles, à ce stade (celui qu'on pense) de la procédure c'est à Froome d'apporter la preuve de son innocence, donc à combattre cette présomption de culpabilité.
Le principe de précaution s'applique à la nourriture, aux transports, médecine ... mais pas au sport sinon les coureurs n'auraient pas le droit d'aller trop vite... ou de descendre un col vu que c'est dangereux!
Froome est un acteur dans un sport pro avec des organisateurs pro (qui font cela pour leur casse-croute, et celui de leurs employés), sa présence, même si le cas était réglé, pourrait donc nuire à un organisateur à différents niveaux, c'est donc cela qu'il doit contester en cas d'appel!

Bradounet_ a écrit : 23 mars 2018, 00:33 Si ASO interdit de départ Froome, ce dernier pourra interjeter appel devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.
Ce ne sera donc pas la culpabilité de Froome qui sera examinée lors de ce litige mais le bien-fondé de la décision d'ASO qui déciderait d'exclure un coureur sur l'unique argument de l'atteinte à l'image de l'épreuve.
Avec de bons avocats, je donne Froome largement favori contre ASO.
Au regard de la loi, Froome est présumé innocent et anticiper la possibilité d'un déclassement après l'épreuve reviendrait à anticiper un verdict défavorable de l'UCI ou du TAS qui n'a pas encore été rendu. Je ne sais pas si le principe de précaution prévaut beaucoup en justice. C'est utilisé dans le droit communautaire depuis quelques années mais en dehors, ça reste je pense peu fréquent.
De plus, le controle anormal a eu lieu sur la Vuelta une autre course donc Froome n'a pas d'antécédents sur le TdF.

C'est bien pourquoi ASO devrait plutôt exclure la SKY sur la base du rapport parlementaire britannique qui est dégoulinant d'accusations, plutôt que sur l'affaire Froome.

pourquoi ASO ne publie-t-elle pas un communiqué officiel disant que si froome n' a pas apporté la preuve de son innocence tant de jours avant le départ du tour il ne sera pas accepté ? ce serait plus net pour tout le monde , et toute la pression du milieu et du public soutiendrait cette position

C'est quand même fou d’être aussi bête. Je pense que si j'étais Froome, j'aurais dit : Ok, j'ai dépassé le taux, je ne sais pas pourquoi, je suis incapable de l'expliquer, mais mon but n'était pas de tricher deliberemment. J'assume et j'accepte d’être suspendu x temps, pour le bien du cyclisme, bla bla bla.

Il revenait l'année d'après avec au final une plutôt bonne image du mec qui assume.

La, il s'enfonce complètement et sera détesté par tout le monde.

Pour contourner le problème évoqué, ASO ne peut-il pas vite fait ajouter une clausse comme quoi "toute équipe doit adhérer au mpcc pour pouvoir participer au tour de france" ?
Ca me semble difficile à contester, au moins dans un premier temps.
Et dans ce cas, Sky serait contrainte d'intégrer le MPCC, et par conséquent de suspendre préventivement le coureur Froome.

Voilà, j'ai fait économiser 50.000 € de frais d'avocats à ASO.

Il y a plus de la moitié des équipes WT qui ne sont pas adhérentes au MPCC je crois...

Oui et alors ?

Bradounet_ a écrit : 23 mars 2018, 00:33 Si ASO interdit de départ Froome, ce dernier pourra interjeter appel devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.
Ce ne sera donc pas la culpabilité de Froome qui sera examinée lors de ce litige mais le bien-fondé de la décision d'ASO qui déciderait d'exclure un coureur sur l'unique argument de l'atteinte à l'image de l'épreuve.
Avec de bons avocats, je donne Froome largement favori contre ASO.
Au regard de la loi, Froome est présumé innocent et anticiper la possibilité d'un déclassement après l'épreuve reviendrait à anticiper un verdict défavorable de l'UCI ou du TAS qui n'a pas encore été rendu. Je ne sais pas si le principe de précaution prévaut beaucoup en justice. C'est utilisé dans le droit communautaire depuis quelques années mais en dehors, ça reste je pense peu fréquent.
De plus, le controle anormal a eu lieu sur la Vuelta une autre course donc Froome n'a pas d'antécédents sur le TdF.

Sauf que dans ce cas c'est la guerre absolue de tous contre Froome, avec une situation de tension extrème, des menaces sur la sécurité des coureurs Sky et de tous les autres coureurs, des emmerdes de protocole et médiatiques.. je suis ASO dans ce cas je dis que j'annule les protocoles de signature avant l'étape, j'annule aussi la présentation des équipes, bref je m'assure que le milieu est tellement mobilisé que les autres équipes refusent de courir avec la Sky en somme.

C'est la stratégie du pourissement maximal de la part de la Sky, et c'est une stratégie sans retour pour eux, car ça veut dire qu'ASO et les autres organisateurs ne pardonneront jamais à l'équipe Sky.

J'aimerais voir ça rien que pour le fun tiens.

ça pour le coup ça n'arriverait pas je pense

Bradounet_ a écrit : 23 mars 2018, 00:33 Si ASO interdit de départ Froome, ce dernier pourra interjeter appel devant la Chambre arbitrale du sport du CNOSF.
Ce ne sera donc pas la culpabilité de Froome qui sera examinée lors de ce litige mais le bien-fondé de la décision d'ASO qui déciderait d'exclure un coureur sur l'unique argument de l'atteinte à l'image de l'épreuve.
Avec de bons avocats, je donne Froome largement favori contre ASO.
Au regard de la loi, Froome est présumé innocent et anticiper la possibilité d'un déclassement après l'épreuve reviendrait à anticiper un verdict défavorable de l'UCI ou du TAS qui n'a pas encore été rendu. Je ne sais pas si le principe de précaution prévaut beaucoup en justice. C'est utilisé dans le droit communautaire depuis quelques années mais en dehors, ça reste je pense peu fréquent.
De plus, le controle anormal a eu lieu sur la Vuelta une autre course donc Froome n'a pas d'antécédents sur le TdF.

ASO peut aussi attendre le dernier moment et ne pas laisser a Froome ou Sky le temps de se retourner
Dans cette éventualité ils forceront Sky a agir ou a risquer de ne pas etre present sur le tour.