Tout à fait d'accord avec ce point de vue.Excess a écrit : 10 juil. 2023, 13:48Je laisserai Blouss répondre et rectifier mon propos si je me méprends sur le sens de son message qui semble rejoindre mon avis qui est que l'affaire Festina a certainement pesé sur la crainte de se faire prendre pour dopage chez les cyclistes français plus que chez les autres sans doute.MajorK03 a écrit : 10 juil. 2023, 13:11
Comment ça ? J'arrive pas à saisir où tu veux en venir avec cette phrase![]()
Disons que le dopage décomplexé s'est peut-être un peu plus complexé chez certaines nations, tandis qu'au contraire on peut imaginer que certaines nations "émergentes" du cyclisme osent un peu plus poser l'orteil sur la ligne à ne pas franchir et jouer avec les "zones grises".
Par ailleurs il s'agit d'équipes françaises. Une équipe française n'a-t-elle pas plus peur d'un scandale de dopage qu'une équipe sponsorisée par des nations du Moyen-Orient ?
Ce chemin faisant, on peut aussi penser que des coureurs français sont plus décomplexés quant aux méthodes d'entraînement lorsqu'ils partent à l'étranger. Et encore une fois au-delà de l'illégal noir sur blanc de l'UCI, je pense plus à la zone grise en disant ça.
Zone grise qui paraît peut-être plus noire aux coureurs français d'une équipe française.
Et j'irais même plus loin, au delà d'une peur du gendarme, je suis persuadé que le ressenti éthique de la société sur le dopage est très différent d'un pays à l'autre en fonction de son vécu. Cette affaire a été un véritable traumatisme et a joué un rôle sur la perception du dopage en France, je suis persuadé qu'une partie des jeunes générations de cyclistes qui ont émergés à la suite de cette affaire avait une sensibilité plus développé contre le dopage que dans d'autres pays moins concernés.
Comme le disait Blouss , on ressent ici aussi pendant les débats que le ressenti sur le dopage est en moyenne différent en fonction du pays d'origine des forumeurs, en tout cas j'en ai l'impression.