Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Daniel_H a écrit :

veji2 a écrit : Le problème ce sont ces dernières 10 bornes... Sauf à être un Cancellara grande époque, un mec va-t-il prendre le risque de se lancer avec 8/10 secondes d'avance pour 10 bornes dont 6/7 de longue ligne droite large ? Plus encore que le choix des difficultés pour moi le problème du parcours de RVV ces dernières années c'est son arrivée. comme pour LBL, c'est l'arrivée qui plombe le déroulement de la course.

Sur l'ancien parcours, avec le Muur, on avait aussi une bonne dizaine de km après le Bosberg dont 5-6 sur la grande ligne droite ramenant vers Ninove...

Je ne dis pas que c'était parfait, mais c'était plus la chasse aux grandes route qui aurait été utile que l'ajout de difficultés. C'est ce qui fait le point fort de Paris Roubaix en fait, c'est qu'au final il y a très très peu de grandes routes sur les dernières 100 bornes, là ou RVV finit avec un blob de grosse route et surtout LBL en est malheureusement truffée !

Tout se jouera dans le 3 eme passage du vieux kwaremont ou il y aura une sélection de faite et on retrouvera ceux qui se joueront la victoire en haut du koppenberg
Étant donne que ces monts font partie de mes routes d'entraînement ,le charme des petites routes et des bergs font le charme de cette course
Apres les lignes droites avant l'arrivée,avec un parcours comme celui la,faudrai une équipe avec pas mal d'équipiers pour rouler,
La ronde sera encore belle

veji2 a écrit :

Freddy_Nietzsche a écrit :

Daniel_H a écrit :

JFKs a écrit :Lefevere n'apprécie pas le nouveau parcours:
http://www.cyclismactu.net/news-tour-de ... witterfeed

Normal, trois fois le OK, c'est trop pour Tommeke...

Il n'empêche que même orienté, son jugement (concernant LBL) n'est pas faux du tout.

[b:1x5ujhoc]Sauf qu'il faudrait dans ce cas lui demander s'il serait OK pour des équipes de 6[/b:1x5ujhoc] et la suppression des oreillettes. [b:1x5ujhoc]Et là en toute probabilité il gueule comme un putois.[/b:1x5ujhoc]

On a tout tenté ou presque, non pas contre le chômage, mais pour durcir les parcours. Il est temps de se rendre compte que le problème n'est pas dans la difficulté apparente. Le coeur du problème c'est comment compliquer la vie du peloton, rendre plus avantageux d'être devant ?

Pour moi il y a d'abord jouer sur les équipes (de 6 pour toutes les courses hors GT, pas d'oreillettes) et à la marge sur les parcours non pas par l'addition de difficultés en tant que tel, mais par la chasse à la grosse route, à remplacer autant que possible par des routes plus sinueuses, qui sont plus défavorables à un peloton qui doit s'étirer, ne peut s'organiser correctement, etc.

Lefevere aurait de quoi. C'est son équipe qui fait en grande partie le boulot en tête de peloton pendant que d'autres profitent de la situation. Avec seulement 6 coureurs, les coéquipiers d'OPQS seraient cramés et le leader se retrouverait seul bien trop tôt, alors que dans les autres équipes beaucoup seraient encore frais pour venir cueillir les fruits du travail d'OPQS.

Pour des équipes de 6, à moins de changer aussi les règles comme par exemple interdire de pouvoir entrer dans le top 10 à l'équipe du peloton qui n'a pas participé avec un coureur soit dans l'échappée matinale ou soit dans la chasse, ça me paraît difficile. Je m'inspire des règles du judo où le partenaire qui ne participe pas reçoit une pénalité, ce qui fait que s'il continue il s'en prend une autre, et au final il ne peut pas gagner. Mais dans le cyclisme, il faudrait + de commissaires pour ne rien louper, et c'est pas évident.

veji2 a écrit :

Daniel_H a écrit :

veji2 a écrit : Le problème ce sont ces dernières 10 bornes... Sauf à être un Cancellara grande époque, un mec va-t-il prendre le risque de se lancer avec 8/10 secondes d'avance pour 10 bornes dont 6/7 de longue ligne droite large ? Plus encore que le choix des difficultés pour moi le problème du parcours de RVV ces dernières années c'est son arrivée. comme pour LBL, c'est l'arrivée qui plombe le déroulement de la course.

Sur l'ancien parcours, avec le Muur, on avait aussi une bonne dizaine de km après le Bosberg dont 5-6 sur la grande ligne droite ramenant vers Ninove...

Je ne dis pas que c'était parfait, mais c'était plus la chasse aux grandes route qui aurait été utile que l'ajout de difficultés. C'est ce qui fait le point fort de Paris Roubaix en fait, c'est qu'au final il y a très très peu de grandes routes sur les dernières 100 bornes, là ou RVV finit avec un blob de grosse route et surtout LBL en est malheureusement truffée !

Le RVV fini par une dizaine de kilomètre sur grand route, c'est vrai.

Mais :
- ce n'est pas très défavorable aux attaquants car souvent vent de dos.
- on n'a jamais vu un groupe revenir sur les leaders depuis que l'arrivée est comme cela
- il n'y a plus d'équipier à ce moment là de la course. Et ceux qui sortent du Paterberg sont en général lessivé et donc incapable de reprendre du temps sur les hommes forts.

Bref, c'est pas ça qui va bloquer la course

Alex.stru a écrit :

veji2 a écrit :

Daniel_H a écrit :

veji2 a écrit : Le problème ce sont ces dernières 10 bornes... Sauf à être un Cancellara grande époque, un mec va-t-il prendre le risque de se lancer avec 8/10 secondes d'avance pour 10 bornes dont 6/7 de longue ligne droite large ? Plus encore que le choix des difficultés pour moi le problème du parcours de RVV ces dernières années c'est son arrivée. comme pour LBL, c'est l'arrivée qui plombe le déroulement de la course.

Sur l'ancien parcours, avec le Muur, on avait aussi une bonne dizaine de km après le Bosberg dont 5-6 sur la grande ligne droite ramenant vers Ninove...

Je ne dis pas que c'était parfait, mais c'était plus la chasse aux grandes route qui aurait été utile que l'ajout de difficultés. C'est ce qui fait le point fort de Paris Roubaix en fait, c'est qu'au final il y a très très peu de grandes routes sur les dernières 100 bornes, là ou RVV finit avec un blob de grosse route et surtout LBL en est malheureusement truffée !

Le RVV fini par une dizaine de kilomètre sur grand route, c'est vrai.

Mais :
- ce n'est pas très défavorable aux attaquants car souvent vent de dos.
- on n'a jamais vu un groupe revenir sur les leaders depuis que l'arrivée est comme cela
- il n'y a plus d'équipier à ce moment là de la course. Et ceux qui sortent du Paterberg sont en général lessivé et donc incapable de reprendre du temps sur les hommes forts.

Bref, c'est pas ça qui va bloquer la course

Oui et quand tu regardes le classement de cette année, tu penses presque à une étape de montagne au vu des écarts (comme à Roubaix très souvent).

Ce qui bloque la course, à mon humble avis, c'est justement l'inverse : le fait de noyauter la fin de l'épreuve de difficultés fait que, assez logiquement, les coureurs les plus forts attendent le dernier moment. Comme à Liège depuis quelques années (si l'on excepte Pozzovivo).

Allez franchement, je me rappelle avoir regardé l'Amstel à la télé en 1999 (sur le parcours qui passait près de Visé) et arrivait à plat à Maastricht, qui était une édition passionnante et pourtant il n'y avait pas 10 fois le Cauberg. Alors, que s'est-il passé entretemps ?

Voici un résumé de cet Amstel 1999 (on trouve encore des vidéos aussi), mais c'est plus parlant de voir à quelle distance de l'arrivée la course se décante (et même plus) :

Récit de la course[modifier | modifier le code]

km 97
Ludo Dierckxsens, Koos Moerenhout et Alexandre Vinokourov sont seuls en tête de course et atteignent leur avance maximale sur le peloton : 7 minutes 10.
km 167
Michael Boogerd place une attaque et seul Jo Planckaert prend sa roue.
km 171
Boogerd et Jo Planckaert sont rejoints par Gabriele Missaglia. Les trois hommes ont alors 4 minutes 30 de retard sur le trio de tête.
km 198
Dans le Keutenberg, Frank Vandenbroucke accélère et rejoint les trois contre-attaquants. Il se forme par la suite un groupe de 14 coureurs (dont Michele Bartoli et Laurent Jalabert) à la poursuite des trois hommes de tête.
km 210
Ludo Dierckxsens, Koos Moerenhout et Alexandre Vinokourov sont repris.
km 216
Michael Boogerd attaque et provoque une nouvelle sélection. Seul Lance Armstrong prend sa roue.
km 221
Boogerd et Armstrong sont rejoints par Gabriele Missaglia et Markus Zberg.
km 238
Lance Armstrong attaque à son tour. Il est suivi par Michael Boogerd tandis que Gabriele Missaglia et Markus Zberg sont décrochés. Derrière, Laurent Roux sort en contre en compagnie de Maarten den Bakker.
km 249
Le quatuor de tête se reforme. Roux et den Bakker pointent à 32 secondes.
km 250
Gabriele Missaglia et Markus Zberg chutent à cause d'une moto. Ils sont repris par Roux et den Bakker.
km 255
Lance Armstrong lance le sprint mais c'est Michael Boogerd qui s'impose d'un souffle.


Et pour finir le Top 30 (assez grandiose, objectivement) :

1. NED BOOGERD Michael RAB 6h37'23" 240
2. USA ARMSTRONG Lance USP 150
3. ITA MISSAGLIA Gabriele LAM 06" 120
4. NED DEN BAKKER Maarten RAB 06" 108
5. FRA ROUX Laurent CAS 06" 96
6. NED VAN BON Leon RAB 46" 84
7. SUI ZBERG Marcus RAB 46" 72
8. ITA FAGNINI Gian Matteo SAE 51" 60
9. ITA NARDELLO Daniele MAP 51" 53
10. ITA VELO Marco MER 54" 48
11. NED DEKKER Erik RAB 01'01" 43
12. BEL MUSEEUW Johan MAP 01'13" 39
13. GER ZABEL Erik TEL 01'18" 35
14. POL SPRUCH Zbigniew LAM 01'18" 31
15. ITA BARTOLI Michele MAP 01'18" 28
16. LAT VAINSTEINS Romans VIN 01'18" 25
17. BEL PLANCKAERT Jo LOT 01'18" 23
18. ITA GUIDI Fabrizio POL 01'18" 21
19. BEL TCHMIL Andrei LOT 01'18" 19
20. BEL VAN PETEGEM Peter TVM 01'18" 17
21. BEL VERHEYEN Geert LOT 01'18" 15
22. NED VOSKAMP Bart TVM 01'18" 13
23. DEN SØRENSEN Rolf RAB 01'18" 12
24. KAZ KIVILEV Andrei FES 01'18" 11
25. BEL VANDENBROUCKE Frank COF 01'18" 10
26. SUI GIANETTI Mauro VIN 01'18" 9
27. ITA REBELLIN Davide POL 01'18" 8
28. FRA JALABERT Laurent ONC 01'18" 7
29. ITA BALLERINI Franco LAM 01'18" 6
30. NED MOERENHOUT Koos RAB 02'06" 5

De manière générale, il me semble que les coureurs actuels ont moins de cartouches que la génération précédente. A la \"grande\" époque, les coureurs pouvaient attaquer de multiples fois. Actuellement, ils n'ont plus qu'une ou deux attaques dans les jambes. Il est difficile de trouver un leader qui a attaqué de loin ou plusieurs fois et qui l'a remporté (à part sur Roubaix).

Le changement de dopage ou le nivellement de performance sont deux causes possibles.

Alex.stru a écrit :De manière générale, il me semble que les coureurs actuels ont moins de cartouches que la génération précédente. A la "grande" époque, les coureurs pouvaient attaquer de multiples fois. Actuellement, ils n'ont plus qu'une ou deux attaques dans les jambes. Il est difficile de trouver un leader qui a attaqué de loin ou plusieurs fois et qui l'a remporté (à part sur Roubaix).

C'est une question de mentalité et de "directives", aussi, je pense. A la limite, les sponsors se fichent du panache et veulent surtout des résultats. C'est triste mais c'est ainsi...

Les invitations ont été dévoilé:

Androni, Bora, Cofidis, MTN, Europcar, Roompot, Topsport et Wanty.

oups, je n'avais pas vu le topic idoine!

Alex.stru a écrit :De manière générale, il me semble que les coureurs actuels ont moins de cartouches que la génération précédente. A la "grande" époque, les coureurs pouvaient attaquer de multiples fois. Actuellement, ils n'ont plus qu'une ou deux attaques dans les jambes. Il est difficile de trouver un leader qui a attaqué de loin ou plusieurs fois et qui l'a remporté (à part sur Roubaix).

Le changement de dopage ou le nivellement de performance sont deux causes possibles.

C'est pas faux.
Ceci dit sur le Ronde de l'an dernier, personnellement je me suis vraiment éclaté avec ce finish à 4. Une des courses de l'année sans doute quand même à n'en point douter. Vivement parce que la Clasica d'Almeria ca va bien 2 secondes..

Pour ma part, le tour des Flandres a toujours été une de mes courses préférées...je la place même au-dessus de Roubaix.

loloherrera a écrit :Pour ma part, le tour des Flandres a toujours été une de mes courses préférées...je la place même au-dessus de Roubaix.

Pareil pour moi, c'est la plus belle de l'année. Je l'ai faite maintes fois la veille de la course (organisée en cyclo), sur le parcours complet. Il y a un monde fou déjà, c'est magique!!!

Bien entendu, c'est une question de sensibilité personnelle...

Ces dernières années (en fait depuis les circuits) je préfère Roubaix aux Flandres, mais sinon, j'attends autant l'une que l'autre.

Akaion a écrit :Ces dernières années (en fait depuis les circuits) je préfère Roubaix aux Flandres, mais sinon, j'attends autant l'une que l'autre.

J'aurais bien aimé faire Roubaix en cyclo mais c'était "difficile", à l'époque. Vu le tracé rectiligne, il aurait fallu au moins passer une nuit sur place et ça, ça m'était professionnellement impossible. Cela restera un regret...

oregon8484 a écrit :Le Tour des Flandres sans le Muur est une abomination.

Faut pas exagérer non plus...

Oregon, je ne suis pas d'accord avec toi. Les classiques ne se résumeront jamais à une seule difficulté. Elles ont le droit de changer de temps en temps à condition qu'elles gardent leur spécificité. J'ai fait le Ronde ancienne version et le Ronde nouvelle version et franchement, l'ADN de la course est exactement le même. On critique souvent la grand route après la dernière ascension du Paterberg, mais as-tu parcouru une seule fois la grand route après le Bosberg? La largeur des routes a-t-elle changé pour la BMW de flamand bourgeois? C'est de la mauvaise fois. Et pour rappel, avec l'ancienne version, on critiquait souvent l'énorme temps mort avant Grammont qui bloquait régulièrement la course. Certains ont quand même la mémoire courte...

San Rémo serait -elle l'une des seules à résister. Tu oublie un peu vite qu'ils ont fait tout un tas de modifications au cours de ces 20 dernières années. N'ont-ils pas introduit des difficultés importantes? N'ont-ils pas changé de site d'arrivée?

Quant à Liège, laisse moi vraiment rire. Dénaturée par quoi mis à part son site d'arrivée? Il y a un moment ou il faut arrêter de faire l'autruche. Le cyclisme à changé. Si la Redoute, le Hornay et les Forges étaient les dernières difficultés, qu'est ce que cela changerait? On aurait quand même notre bande de raton qui attendrait le boulevard de la Sauvenière pour bouger le petit orteil. Le cyclisme de papa est terminé, c'est tout !

Alex.stru a écrit :Oregon, je ne suis pas d'accord avec toi. Les classiques ne se résumeront jamais à une seule difficulté. Elles ont le droit de changer de temps en temps à condition qu'elles gardent leur spécificité. J'ai fait le Ronde ancienne version et le Ronde nouvelle version et franchement, l'ADN de la course est exactement le même. On critique souvent la grand route après la dernière ascension du Paterberg, mais as-tu parcouru une seule fois la grand route après le Bosberg? La largeur des routes a-t-elle changé pour la BMW de flamand bourgeois? C'est de la mauvaise fois. Et pour rappel, avec l'ancienne version, on critiquait souvent l'énorme temps mort avant Grammont qui bloquait régulièrement la course. Certains ont quand même la mémoire courte...

San Rémo serait -elle l'une des seules à résister. Tu oublie un peu vite qu'ils ont fait tout un tas de modifications au cours de ces 20 dernières années. N'ont-ils pas introduit des difficultés importantes? N'ont-ils pas changé de site d'arrivée?

Quant à Liège, laisse moi vraiment rire. Dénaturée par quoi mis à part son site d'arrivée? Il y a un moment ou il faut arrêter de faire l'autruche. Le cyclisme à changé. Si la Redoute, le Hornay et les Forges étaient les dernières difficultés, qu'est ce que cela changerait? On aurait quand même notre bande de raton qui attendrait le boulevard de la Sauvenière pour bouger le petit orteil. Le cyclisme de papa est terminé, c'est tout !

Un peu dur dans le ton employé, mais je suis d'accord avec toi: on adore tous le côté mythique des Monuments, mais il est vrai qu'on est souvent déçu de constater à quel point la professionnalisation/spécialisation "fait mal" aux dynamiques de course, et je pense qu'on n'a pas fini d'être déçus...A ce titre, LBL me fait mal au coeur chaque année et je desespère d'y revoir un jour une course vraiment débridée.
Ceci dit, concernant le Ronde, le Mur me manque à moi aussi, mais le coup des circuits me dégoûte bien plus! Pour moi, un finish en circuit est incompatible avec un Monument! af-mur:

dolipr4ne a écrit : Ceci dit, concernant le Ronde, le Mur me manque à moi aussi, mais le coup des circuits me dégoûte bien plus! Pour moi, un finish en circuit est incompatible avec un Monument! af-mur:

Pourtant les championnats du monde et les JO se font en circuit. Ils rapporteront même + de points UCI que les monuments d'après le nouveau projet.

D'ailleurs pourquoi ne pas donner un maillot spécifique pour le vainqueur d'un monument qu'il porterait toute l'année ?
Après tout c'est le même type de course, sauf que ce sont les équipes de marques au lieu des nationales, mais un seul coureur qui endosse le maillot du vainqueur. Et ça pourrait faire une bonne pub pour l'organisateur de ces monuments.
Mais surtout si ça pouvait éviter de courir pour un top 10 et donner + d'envie de décrocher la première place pour l'honneur d'être distingué pendant un an avec un maillot distinctif ?