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Et c'est parti !

levrai-dufaux a écrit : 29 avr. 2020, 11:29

biquet a écrit : 29 avr. 2020, 11:14 N'empêche, c'est en revoyant ces étapes (on oublie 2 secondes le dopage lourd) que je me rends compte à quel point les étapes de montagne des Tours modernes sont globalement trés chiantes. Dans la dernière décennie, y a eu que le Galibier et l'Alpe 2011 pour rivaliser un peu. On peut me dire que l'EPO y est pour beaucoup et que les gars ne craignaient pas le coup de bambou lorsqu'ils partaient à l'abordage, et c'est vrai, mais les années 80 (trés majoritairement sans EPO) étaient également fertiles en étapes mémorables. Perso, c'est vraiment depuis l'arrivée d'Armstrong-US Postal que j'ai commencé à sévèrement m'emmerder en matant les grandes étapes de montagne.

Désolé de remuer le couteau dans la plaie, mais le Finestre 2018, c'est la chevauchée la plus incroyable qu l'on a vu depuis Ocana, le tout avec un renversement de situation au général, des défaillances, des mésententes tactiques et un gros suspense pour le maillot rose jusqu'aux derniers kms. Je sais que Froome est détesté sur ce forum, mais il mérite du crédit pour cette performance.

Je suis d’accord, meme si Froome m’a écoeuré, qu’est-ce que j’ai kiffé cette etape entre la defaillance xxl de Yates, cette attaque de malade mental dans les Finestre (col de dingue quand meme, tres long, tres dur, et la moitié en gravier/nids de poule ), et surtout une poignee de leaders totalement isolés, à se demander si le peloton existe encore, c’etait quand meme incroyable a regarder.

Et sinon, pour ta deception, biquet, quant à la rarefaction de grandes etapes de montagne animées, ne peut-on pas dire que le probleme le plus important reste ces ecarts de nains avant la montagne, qui n’incitent vraiment pas les leaders/outsiders à attaquer de loin? Ces ecarts fameliques les contraignent à esperer une défaillance des autres plutot qu’un coup d’éclat de leur part, quand c’est pas leur DS qui leur interdit purement et simplement quoi que ce soit. Evidemment, si l’on rallonge beaucoup les CLM, on risque d’avoir une course pliée assez vite, parfois. Mais peut-etre que les gars à 6 ou 7mn, au lieu de 1 ou 2mn, se sortiraient les doigts, n’ayant tout simplement pas d’autres choix.
Je l’ai deja dit, mais malheureusement je pense que c’est une epoque revolue, je pense vraiment qu’aucun organisateur ne voudrait prendre le risque de revoir de gros ecarts faits rapidement. Je pense que nous sommes condamnés à ce suspense de pacotille, où l’on se bat parfois pour une bonif’, parfois pour un top15, à coups de centièmes. C’est comme les oreillettes et les srm: je pense qu’on a signé à vie.

J'ai adoré l'étape du Finestre 2018.

Cette étape est juste la plus belle étape de ces 20 dernières années. Largement devant l'échappée d"Andy en 2011. Derrière Andy, on n'a pas vu grand chose avant qu'Evans ne prenne la barre dans les 20 derniers km.

Sur l'étape du Finestre, Froome part tout seul et derrière c'est du mano à mano entre les leaders. Pinot, Dumoulin à la baston en solo ou presque pendant 80 bornes et 3 cols, Yates qui écrase le Giro pendant 2 semaines et demi et qui s'écroule…

Etant fan de Pinot, j'ai adoré cette étape. C'est l'un de mes meilleurs souvenirs.

Et qu'on n'aime ou pas Froome, ce qu'il a fait est exceptionnel. N'importe quel autre coureur aurait été applaudi. Et je n'ai pas plus confiance en Andy qu'en Froome pour être honnête.

Quand je parlais des Tours modernes, je voulais parler des Tour de France modernes. Sinon j'aurais indiqué GT modernes.

-Vélomen- a écrit : 29 avr. 2020, 17:51 J'ai adoré l'étape du Finestre 2018.

Cette étape est juste la plus belle étape de ces 20 dernières années. Largement devant l'échappée d"Andy en 2011. Derrière Andy, on n'a pas vu grand chose avant qu'Evans ne prenne la barre dans les 20 derniers km.

Sur l'étape du Finestre, Froome part tout seul et derrière c'est du mano à mano entre les leaders. Pinot, Dumoulin à la baston en solo ou presque pendant 80 bornes et 3 cols, Yates qui écrase le Giro pendant 2 semaines et demi et qui s'écroule…

Etant fan de Pinot, j'ai adoré cette étape. C'est l'un de mes meilleurs souvenirs.

Et qu'on n'aime ou pas Froome, ce qu'il a fait est exceptionnel. N'importe quel autre coureur aurait été applaudi. Et je n'ai pas plus confiance en Andy qu'en Froome pour être honnête.

Je déteste Froome, c'est un fait, mais j'aurais été largement moins écoeuré s'il avait réalisé son numéro LOLesque (selon Pierre Carrey) dans le cours d'un GT qu'il dominait aisément (Tour de France 2013 ou 2015), comme Merckx l'avait fait en 69, par exemple. Mais le voir faire son show alors que quelques jours auparavant il se faisait bolosser par 20 gars dans un final légèrement charpenté, ça..

Entre 1994 et 1999, Marco Pantani était quasiment "insuivable" en montagne. Trés trés rares ont été les coureurs aussi intouchables d'une manière aussi nette, dans les ascensions. Marcel Queheille, le "diable rouge", qui ferraillait avec Bahamontès et Gaul dans les années 50-60, estime que Pantani était encore meilleur qu'eux, c'est pour dire. (moi je place le Picador devant dans le registre du grimpeur, mais pas dans celui du montagnard)

Le seul coureur que j'ai vu capable de maitriser une attaque d'un Pantani en forme dans une grande ascension, c'est en fait le russe Pavel Tonkov, dans l'Alpe di Pampeago 1998. Ce Tonkov était un roc, un monstre de résistance.

biquet a écrit : 29 avr. 2020, 18:42 Entre 1994 et 1999, Marco Pantani était quasiment "insuivable" en montagne. Trés trés rares ont été les coureurs aussi intouchables d'une manière aussi nette, dans les ascensions. Marcel Queheille, le "diable rouge", qui ferraillait avec Bahamontès et Gaul dans les années 50-60, estime que Pantani était encore meilleur qu'eux, c'est pour dire. (moi je place le Picador devant dans le registre du grimpeur, mais pas dans celui du montagnard)

Les comparaisons sont difficiles, mais possible que Pantani soit, parmi les purs grimpeurs, le plus constant et le plus complet.
Bahamontes pouvait être intouchable sur une montée sèche mais il avait aussi ses jours sans et il était un piètre descendeur, ce qui le pénalisait sur les enchaînements de cols.
Moins explosif au démarrage, Gaul était un montagnard exceptionnel (pour reprendre ta distinction) mais il ne supportait pas la chaleur et a connu quelques défaillances terribles. Sous la pluie en revanche, c'est lui que je placerais n°1.
Au jeu des comparaisons, Pantani avait vraiment le parfait attirail du grimpeur : une capacité d'accélération exceptionnelle (comme Bahamontes), celle de maintenir ensuite un rythme très élevé (comme Gaul) et il était également bon descendeur.

Pourquoi Tonkov n'a jamais brillé sur le Tour ?

-Vélomen- a écrit : 29 avr. 2020, 19:11 Pourquoi Tonkov n'a jamais brillé sur le Tour ?

Son dernier abandon en 1999 alors qu'il était 11e au CG a été causé par le décès de son beau-père.
En 94 et 95, il avait le Giro dans les jambes.

Ullrich perd une grande partie le Tour pour ne pas s' etre couvert en haut du galibier, il perd énormement de temps sur l' ascension des 2 alpes.

C' est un peu à l' image de sa carrière ou il aura pas manqué de talent mais un peu de réflexion.

Que Ullrich se couvre plus ou pas en haut du Galibier n'aurait rien changé à la fin de l'étape. Il était juste à la rue comme il l'a toujours été dans le froid et la pluie. Son organisme ne réagissait pas bien dans ces conditions. Ca s'est vérifié durant toute sa carrière. Pantani lui colle 2'30" sur les 5 derniers km du Galibier. 30" au km... Et c'était le même tarif dans les Deux-Alpes. Rideau.

. . .

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

Pour sa première victoire dans le Tour en 1999, Armstrong avait frappé un grand coup dès le premier contre la montre à Metz et n'avait plus lâché le maillot de leader. Le parcours 2000 ne propose pas de chrono individuel sur la première semaine, et de plus la participation est plus relevée avec la présence des trois derniers vainqueurs : Pantani, Ullrich et l'américain. Qu'à cela ne tienne : c'est la première étape de montagne qui servira d'assommoir au vainqueur sortant : à Hautacam, Armstrong a déjà repoussé Ullrich à 4 minutes, Virenque, Olano et Zülle à 7 et Pantani à 10.

Armstrong laisse Pantani gagner au Ventoux, Pantani reprend quelques secondes à Briançon et gagne l'étape de Courchevel, mais le Tour est plié depuis longtemps. L'étape de Morzine est la dernière en altitude avant un long retour vers Paris passant par un chrono individuel de 58 km à Mulhouse. Dernière occasion donc pour les grimpeurs de remporter un lot de consolation.

Pantani veut semble-t-il réaliser la passe de trois : il attaque dans les Saisies et passe en tête au sommet, ainsi qu'au col de Aravis où Escartin et Hervé l'accompagnent ....

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Lance Armstrong
Vert : Erik Zabel
Maillot à pois : Santiago Botero
Blanc : Francisco Mancebo

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/29//sfS3Jb-2000-map-16.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2000/2000_profil-16.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

A la suite de cette rediffusion, Eurosport proposera à 16 h 30 l'étape Lodève - Mont-Ventoux du Tour 2002 qui a fait l'objet d'un précedent post

levrai-dufaux a écrit : 29 avr. 2020, 19:10

biquet a écrit : 29 avr. 2020, 18:42 Entre 1994 et 1999, Marco Pantani était quasiment "insuivable" en montagne. Trés trés rares ont été les coureurs aussi intouchables d'une manière aussi nette, dans les ascensions. Marcel Queheille, le "diable rouge", qui ferraillait avec Bahamontès et Gaul dans les années 50-60, estime que Pantani était encore meilleur qu'eux, c'est pour dire. (moi je place le Picador devant dans le registre du grimpeur, mais pas dans celui du montagnard)

Les comparaisons sont difficiles, mais possible que Pantani soit, parmi les purs grimpeurs, le plus constant et le plus complet.
Bahamontes pouvait être intouchable sur une montée sèche mais il avait aussi ses jours sans et il était un piètre descendeur, ce qui le pénalisait sur les enchaînements de cols.
Moins explosif au démarrage, Gaul était un montagnard exceptionnel (pour reprendre ta distinction) mais il ne supportait pas la chaleur et a connu quelques défaillances terribles. Sous la pluie en revanche, c'est lui que je placerais n°1.
Au jeu des comparaisons, Pantani avait vraiment le parfait attirail du grimpeur : une capacité d'accélération exceptionnelle (comme Bahamontes), celle de maintenir ensuite un rythme très élevé (comme Gaul) et il était également bon descendeur.

Quand vous comparez Federico et Pantani.
Regarder les parcours des GT de ces deux epoques. Sans parler de leurs equipes respectives, du dopage etc.

Ríen que sur ce point : avec des arrivees jugees au sommet combien de victoires aurait comptabilise le toledan.

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SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

C'est le Tour du centenaire, dont le départ est donné à Montgeron comme lors de la première édition en 1903. C'est aussi le tour où, pour la première fois, Lance Armstrong semble donner quelques signes de faiblesse ; des coureurs comme Simoni ou Beloki font part ouvertement de leurs ambitions. La chaleur n'est pas non plus l'alliée de l'américain alors que se profile la fameuse canicule de l'été 2003.

Certes Armstrong a revêtu le maillot jaune à L'Alpe-d'Huez, au lendemain de la spectaculaire victoire en solitaire de Virenque à Morzine. Mais Vinokourov a gagné l'étape de Gap marquée par la chute de Beloki dans la dernière descente, obligeant l'américain à un cyclo-cross inopiné pour l'éviter. Ullrich s'est imposé dans le contre la montre de Gaillac en reprenant 1'36" au vainqueur sortant. Et Armstrong a semblé subir les évènements tant à Ax-Trois-Domaines qu'à Loudenvielle, premières jounées d'une difficile traversée des Pyrénées. Restent l'étape de Luz-Ardiden, puis un Pau-Bayonne où les cols basques sont placés trop loin de l'arrivée, et le contre la montre de 49 km entre Pornic et Nantes, pour décider du sort de ce Tour 2003 décidément plus incertain que prévu.

Au départ de Bagnères-de-Bigorre, Armstrong ne compte finalement que 15" d'avance sur Ullrich et 18" sur Vinokourov, les autres coureurs étant relégués à 4 minutes pour un certain Haimar Zubeldia et Mayo, 7 et 10 minutes pour d'autres. C'est pourtant Sylvain Chavanel qui anime le début de l'étape en attaquant après 30 km de course ...

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Lance Armstrong
Vert : Baden Cooke
Maillot à pois : Richard Virenque
Blanc : Denis Menchov

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/30//wfk4Jb-2003-map15.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2003/2003_profil-15.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

Avec 2 h30 de diffusion on devrait voir l' intégralité de la montée du Tourmalet qui restera pour moi un moment très marquant de l' histoire du cyclisme.

En direct c' était assez énorme, surtout qu' à ce moment là on était une majorité à penser qu' Ullrich gagnerait ce Tour de France, on était loin d' imaginer la pluie lors du chrono et cette ascension de Luz ardiden.

Les cent premiers km avaient vraiment été très calme avec Chavanel et Botero qui possédaient 9 minutes d' avance au pied du Tourmalet.

Il me semble que c' est en grande partie Euskatel qui enflamme le pied du Tourmalet, la suite on la connait, un vrai feu d' artifice.

. . .

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

C'est un monde entièrement inconnu qui s'ouvre aux yeux des fans de cyclisme avec ce Tour 2006 : Armstrong a rangé ses chaussures à bascule après son septième tour victorieux, et l'affaire Puerto qui vient d'éclater prive directement ou indirectement l'épreuve de bon nombre de protagonistes : exeunt Ullrich, Basso, Vinokourov, Mancebo, Beloki, Contador ! Autant dire que c'est à une course très ouverte que l'on s'attent pour cette édition un peu vite qualifiée de "Tour du Renouveau" après des années de scandales de dopage.

Fidèle à ses vieux démons, le Tour 2006 nous inflige onze premières journées de plaine entre Strasbourg et Dax : seul l'abandon de Valverde sur chute et la victoire de Honchar dans un chrono de 52 km viennent réveiller la caravane. Des Pyrénées très édulcorées portent ensuite Cyril Dessel puis Floyd Landis à la première place du général.

C'est une journée dite de transition qui va mettre le feu à la course : entre Béziers et Montélimar, quatre hommes (Voigt, Pereiro, Chavanel, Quinziato) prennent une demi-heure au peloton, celui-ci arrivé hors-démai mais bien évidemment repêché. Pereiro revêt le maillot jaune avec 1'29" d'avance sur Landis mais celui-ci reprend son bien à L'Alpe-d'Huez où Franck Schleck s'impose. Dans le seconde étape des Alpes à La Toussuire, Landis explose et perd 10 minutes sur Rasmussen, celui-ci déjà trop loin au classement général. Pereiro reprend la tête et possède 1'50" d'avance sur Sastre, 2'29" sur Klöden, 2'43" sur Dessel et 2'56" sur Evans.

Landis est à huit minutes au départ de la troisième et dernière étape alpine. C'est pourtant bien lui qui dès le col des Saisies se lance à la poursuite d'une échappée matinale. Au sommet des Aravis, Halgand seul passe en tête mais le groupe Landis n'est plus qu'à 1'15" et la groupe maillot jaune à 5'45". La chevauchée fantastique est en marche ...

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Oscar Pereiro
Vert : Robbie McEwen
Maillot à pois : Michael Rasmussen
Blanc : Markus Fothen

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2006/2006_map-17.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/2006/2006_profil17.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

Enorme Landis qui engueule son mécano quand il le pousse lors de son changement de vélo Il était chaud bouillant!

Landis-Sinkewitz quel duo!

dég' de pas avoir accès à eurosport

et encore plus dég' car j'y avais accès gratuitement ya quelques semaines