Re: Les Grands Tours de jadis
Publié : 11 mai 2020, 15:18
Jacques AnquetilKaou a écrit : 11 mai 2020, 15:09 Qui commentait le tour 1986 au côté de Chapatte ?
Actuellement diffusé sur l'équipe TV.
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Jacques AnquetilKaou a écrit : 11 mai 2020, 15:09 Qui commentait le tour 1986 au côté de Chapatte ?
Actuellement diffusé sur l'équipe TV.
Oui, je me souviens des victoires de Ruttimann et de Bernardbiquet a écrit : 11 mai 2020, 10:28 Le Tour était plié ce soir-là, point. Hinault était dans un fauteuil, surtout avec une équipe ultra-dominatrice à ses côtés.
Oui, gros pêché d'orgueil de sa part. Par contre , sa blessure plus tard était bien réelle, on croyait qu'il allait abandonner, il était à 2 doigts de casser la gueule au caméraman. Je me demande si le tour est retourné au Granon. Curieusement, le lendemain, ça allait mieux et dans la descente du Galibier, il attaque avec le futur grand ami de Criquélion pour distancer Lemond, soyons clair.biquet a écrit : 11 mai 2020, 10:28 Ce Tour, il le perd tout seul, comme un grand. Il l'avait gagné du côté de Lanne-en-Baretous en profitant d'un sprint catch pour se dégager avec Jeff Bernard, et il l'a perdu le lendemain dans les faux-plats menant au pied du col d'Aspin en se lançant dans une chevauchée solitaire débile.![]()
Quelle frustration, la couverture télé de l'époque..CPTmatros a écrit : 11 mai 2020, 16:42 Ces écarts !![]()
Cette époque !Ca finit un par un !!
C'est fou en regardant j'ai l'impression de regarder une course amateurs... C'est la réalisation qui veut ça je pense.
Merci.marcella a écrit : 12 mai 2020, 19:04 Il avait refusé de prendre l'avion, par peur des voyages en avion, préférant faire le transfert en voiture.
Les commissaires l'avaient alors exclu avant de le réintégrer suite à la grève du peloton.
Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.CPTmatros a écrit : 12 mai 2020, 19:13Merci.marcella a écrit : 12 mai 2020, 19:04 Il avait refusé de prendre l'avion, par peur des voyages en avion, préférant faire le transfert en voiture.
Les commissaires l'avaient alors exclu avant de le réintégrer suite à la grève du peloton.![]()
Exclusion pour le moins stupide.![]()
Je viens de retrouver l'histoire dans le bouquin de Pierre Carrey. En fait, il a voulu prendre un peu de bon temps en route, plutôt que l'avion avec les autres. Un type a pris le trajet sous son nom. C'est quand des photos de lui ont été publiées dans la presse locale, tranquillement attablé devant une bière, que les organisateurs ont vu rouge. C'est pas du tout une peur de l'avion.levrai-dufaux a écrit : 12 mai 2020, 19:54Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.
Zimmerman avait alors mis la direction de course devant le fait accompli en toute connaissance de cause et c'est cela qui avait été mal digéré il me semble. D'où une exclusion qui peut paraître sévère.
La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...-Vélomen- a écrit : 12 mai 2020, 18:32 En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux.![]()
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Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.
Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).
Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !!![]()
Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.
En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).
En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.
J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ??![]()
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marooned a écrit : 13 mai 2020, 02:06La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...-Vélomen- a écrit : 12 mai 2020, 18:32 En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux.![]()
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Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.
Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).
Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !!![]()
Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.
En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).
En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.
J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ??![]()
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Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.
Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça
Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.
Tontontrotsko a écrit : 12 mai 2020, 20:09Je viens de retrouver l'histoire dans le bouquin de Pierre Carrey. En fait, il a voulu prendre un peu de bon temps en route, plutôt que l'avion avec les autres. Un type a pris le trajet sous son nom. C'est quand des photos de lui ont été publiées dans la presse locale, tranquillement attablé devant une bière, que les organisateurs ont vu rouge. C'est pas du tout une peur de l'avion.levrai-dufaux a écrit : 12 mai 2020, 19:54
Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.
Zimmerman avait alors mis la direction de course devant le fait accompli en toute connaissance de cause et c'est cela qui avait été mal digéré il me semble. D'où une exclusion qui peut paraître sévère.
Pour finir, c'est Jim Ochowicz qui a pris la porte, plutôt que le coureur.
Oui, enfin, l'étape de Jaca, ce fut loin d'être un chantier (le lendemain en revanche...). Une échappée avec un outisder gagne l'étape mais aucune bagarre entre les leaders qui arrivent groupés. Honnêtement, on aurait le même genre de scénario sur ce type d'étape aujourd'hui. La différence, c'est qu'on aurait un peloton de favoris peur-être un peu plus garnis. Et que l'on verrait l'étape en intégralité au lieu des 50 derniers kms.marooned a écrit : 13 mai 2020, 02:06
La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...
Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.
Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça
Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.
Tontontrotsko a écrit : 12 mai 2020, 19:15 Le plus fun dans l'histoire, c'est que quand ils sont allés le rechercher, il s'apprêtait à rentrer chez lui. En avion.![]()