Les Grands Tours de jadis

[Blondin]

Qui commentait le tour 1986 au côté de Chapatte ?

Actuellement diffusé sur l'équipe TV.

Jacques Anquetil

[elway22]

Le Tour était plié ce soir-là, point. Hinault était dans un fauteuil, surtout avec une équipe ultra-dominatrice à ses côtés.

Oui, je me souviens des victoires de Ruttimann et de Bernard

Ce Tour, il le perd tout seul, comme un grand. Il l'avait gagné du côté de Lanne-en-Baretous en profitant d'un sprint catch pour se dégager avec Jeff Bernard, et il l'a perdu le lendemain dans les faux-plats menant au pied du col d'Aspin en se lançant dans une chevauchée solitaire débile.

Oui, gros pêché d'orgueil de sa part. Par contre , sa blessure plus tard était bien réelle, on croyait qu'il allait abandonner, il était à 2 doigts de casser la gueule au caméraman. Je me demande si le tour est retourné au Granon. Curieusement, le lendemain, ça allait mieux et dans la descente du Galibier, il attaque avec le futur grand ami de Criquélion pour distancer Lemond, soyons clair.

Le palmarès aurait du être 85 Lemond 86 Hinault

[CPTmatros]

Ces écarts !
Cette époque ! Ca finit un par un !!

C'est fou en regardant j'ai l'impression de regarder une course amateurs... C'est la réalisation qui veut ça je pense.

[biquet]

Ces écarts !
Cette époque ! Ca finit un par un !!

C'est fou en regardant j'ai l'impression de regarder une course amateurs... C'est la réalisation qui veut ça je pense.

Quelle frustration, la couverture télé de l'époque.. Lorsqu'ils prennent l'antenne, tout est déjà joué: le duo Hinault-Lemond est devant, Zimmermann est 5' derrière et le 1er groupe des "figurants" est à 6'. Comme à l'arrivée, quoi. L'action, la vraie, on l'avait pas vue , en fait. Fallait attendre "le journal du Tour" du soir pour voir quelques extraits de la bataille.

[Kaou]

Qui commentait le tour 1986 au côté de Chapatte ?

Actuellement diffusé sur l'équipe TV.

Jacques Anquetil

Merci

[dolipr4ne]

Bordel cette rediff de l’Angliru 2013

Nibali qui attaque 26 fois, Chris En Danseuse Horner au train qui ne fait que revenir encore et encore avant de mettre l’estocade finale (Nibali fait vraiment pitié quand il craque .
Et Elissonde, quelle forme il tenait aussi ce jour-là!

C’est vraiment une montée de tarés! Enfin, là il y avait bagarre pour le CG, ça change forcément les choses.

[biquet]

Claveyrolat et son 44 dents en petit plateau pour passer la montagne. Faut dire qu'à l'époque, pas question d'Angliru, Zoncolan et compagnie. Mais quand même, ce titan !!

[-Vélomen-]

En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux.

Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.

Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).

Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !!

Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.

En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).

En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.

J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ??




Le

[CPTmatros]

Je suis tombé en plein direct.
Que s'était-il passé au départ de l'étape où les coureurs ne voulaient pas partir? J'ai cru comprendre qu'ils défendaient Zimmerman précédemment exclu de la course?
Mais je ne sais pas pourquoi si quelqu'un peut éclairement lanterne.

[marcella]

Il avait refusé de prendre l'avion, par peur des voyages en avion, préférant faire le transfert en voiture.
Les commissaires l'avaient alors exclu avant de le réintégrer suite à la grève du peloton.

[CPTmatros]

Il avait refusé de prendre l'avion, par peur des voyages en avion, préférant faire le transfert en voiture.
Les commissaires l'avaient alors exclu avant de le réintégrer suite à la grève du peloton.

Merci.
Exclusion pour le moins stupide.

[Tontontrotsko]

Le plus fun dans l'histoire, c'est que quand ils sont allés le rechercher, il s'apprêtait à rentrer chez lui. En avion.

[levrai-dufaux]

Il avait refusé de prendre l'avion, par peur des voyages en avion, préférant faire le transfert en voiture.
Les commissaires l'avaient alors exclu avant de le réintégrer suite à la grève du peloton.

Merci.
Exclusion pour le moins stupide.

Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.
Zimmerman avait alors mis la direction de course devant le fait accompli en toute connaissance de cause et c'est cela qui avait été mal digéré il me semble. D'où une exclusion qui peut paraître sévère.

[Tontontrotsko]

Merci.
Exclusion pour le moins stupide.

Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.
Zimmerman avait alors mis la direction de course devant le fait accompli en toute connaissance de cause et c'est cela qui avait été mal digéré il me semble. D'où une exclusion qui peut paraître sévère.

Je viens de retrouver l'histoire dans le bouquin de Pierre Carrey. En fait, il a voulu prendre un peu de bon temps en route, plutôt que l'avion avec les autres. Un type a pris le trajet sous son nom. C'est quand des photos de lui ont été publiées dans la presse locale, tranquillement attablé devant une bière, que les organisateurs ont vu rouge. C'est pas du tout une peur de l'avion.
Pour finir, c'est Jim Ochowicz qui a pris la porte, plutôt que le coureur.

[marcella]

Si je me rappelle bien Zimmermann avait un sacré caractère.
Ou alors je confonds avec un autre.
La cohabitation entre Roche, Visentini et lui ne devait pas être simple tous les jours.

[marooned]

En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux.

Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.

Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).

Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !!

Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.

En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).

En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.

J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ??

La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.

[gradouble]

En fait, les parcours de la 1ère moitiée années 90 étaient nullissimes et trop peu montagneux.

Sur le Tour 91, l'étape de Somport (30 km de descente ou de plat) est faiblarde dans les Pyrénées puis il y a une étape entre JACA et VAL LOURON où on concentre en une seule étape ce qu'on aurait dû mettre en deux (Pourtalet / Aubisque / Tourmalet / Aspin / Val Loudon) . Terminus pour les Pyrénées.

Dans les Alpes, une montée sèche ou presque à l'Alpe, la traditionnelle étape du Joux Plane et… c'est tout (on termine quand même par une étape minable avec le Revard + 20 bornes de descente).

Il ne fallait pas être grimpeur dans certaines de ces années là !!

Il y a un juste milieu entre la pléthores d'étape de montagne du Tour 2020 et ce Tour 1991.

En 1990, avec 3 étapes seulement de montagne, et pas forcément folichonnes, ce n'était pas sensas non plus, tandis qu'il n'y a même de vraie étape de montagne dans les Pyrénées sur le Tour 1992 (3 vraies étapes de montagne seulement en tout).

En 1993, 4 étapes de montagne costaudes où on concentre tous les cols possibles et inimaginables, et c'est tout. 4 rdv pour les grimpeurs. Le reste c'est du sprinteur, baroudeur ou du clm.

J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt de ces parcours. Quel était l'intérêt recherché ? Ennuyer le spectateur ? Limiter les audiences ??

La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.

Plutôt d'accord avec marooned, avec quelques nuances.

Les favoris ne se faisaient pas non plus la guerre tous les jours sur le plat, mais ça arrivait parfois.
Il y avait peu d'étapes de montagne, c'est vrai, mais en général elles étaient plus longues et difficiles et surtout du fait de leur faible nombre, les favoris se livraient une vraie bataille (pas tout le temps, non plus, n'exagérons rien, les étapes décevantes n'ont pas été inventées au XXIème siècle, cf les "nains de la route" de 1961); ils attaquaient plus loin de l'arrivée, on était rarement déçu.
Il n'y avait pas de train, ou alors bien moins efficace.

Il y avait beaucoup d'étapes de plat, mais celles-ci n'étaient pas ennuyeuses, car les échappés allaient presque tout le temps au bout, le final de ces étapes était enlevé, de façon systématique.
De plus souvent seule la dernière heure était diffusée, bref on n'avait pas le temps de se faire chier.

C'est la mode des trains qui a tout niqué, que se soit en montagne ou sur le plat avec ces trouducs de sprinters.

[levrai-dufaux]

Pour compléter, il me semble que Zimmerman avait menti aux organisateurs. D'autres coureurs avaient demandé à prendre la voiture pour ce transfert, ce qui leur avait été refusé.
Zimmerman avait alors mis la direction de course devant le fait accompli en toute connaissance de cause et c'est cela qui avait été mal digéré il me semble. D'où une exclusion qui peut paraître sévère.

Je viens de retrouver l'histoire dans le bouquin de Pierre Carrey. En fait, il a voulu prendre un peu de bon temps en route, plutôt que l'avion avec les autres. Un type a pris le trajet sous son nom. C'est quand des photos de lui ont été publiées dans la presse locale, tranquillement attablé devant une bière, que les organisateurs ont vu rouge. C'est pas du tout une peur de l'avion.
Pour finir, c'est Jim Ochowicz qui a pris la porte, plutôt que le coureur.

Pas mal le coup du prête-nom

[levrai-dufaux]

La différence c'est qu'à l'époque, les mecs faisaient la course quasiment tous les jours et quel que soit le terrain. Ils n'attendaient pas la montagne pour se livrer. Lors du Tour 1991, Lemond avait collé 2' à tous les autres favoris du Tour dès la première étape autour de Lyon. Ca laisse rêveur...

Tu prends l'étape de Gap du Tour 1991 et celle du Tour 2019, c'est grosso modo la même difficulté. L'étape de 2019 est même peut être un peu plus dur dans le final. Elles arrivent toutes les deux avant les étapes alpestres. Et au final, on a une belle étape de transition en 2019 où il ne se passe rien entre les leaders alors qu'on a une étape où ça bourrine toute la journée en 1991 et où Lemond reprend un peu de temps aux autres favoris à l'arrivée.

Tu proposes l'étape de Jaca aujourd'hui, tu as une purge immonde. En 1991, il y en a partout dès le Soudet à plus de 100km de l'arrivée. Et tout est comme ça

Bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir 10 étapes de montagne pour que les mecs se fassent la guerre. C'était une autre époque. Et globalement, on s'ennuyait beaucoup moins qu'aujourd'hui.

Oui, enfin, l'étape de Jaca, ce fut loin d'être un chantier (le lendemain en revanche...). Une échappée avec un outisder gagne l'étape mais aucune bagarre entre les leaders qui arrivent groupés. Honnêtement, on aurait le même genre de scénario sur ce type d'étape aujourd'hui. La différence, c'est qu'on aurait un peloton de favoris peur-être un peu plus garnis. Et que l'on verrait l'étape en intégralité au lieu des 50 derniers kms.

[dolipr4ne]

Le plus fun dans l'histoire, c'est que quand ils sont allés le rechercher, il s'apprêtait à rentrer chez lui. En avion.