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Coeur-de-Lyon a écrit :Lejarreta, vous le placez où dans la hiérarchie des Espagnols de cette génération ?
Sur le podium ou non ?
Moi, oui, il était super régulier, et performait certes sur la Vuelta, mais aussi sur le Tour.
Par rapport aux attentes qu'il sucitait à ses débuts, on aurait pu même espérer mieux de sa part.
Juste à titre informatif j'ai entendu plusieurs personnes qui ont personnellement bien connu Fuente me raconter qu'il avait un caractère très particulier... quasiment limite... Il était capable de piquer des colères incompréhensibles et injustifiées, de tenir des propos totalement contradictoires voire mensongers... Quelqu'un avec lequel il semblait difficile d'entretenir une relation amicale durable et cohérente.
Peut-être une des raisons pour lesquelles il était difficile de percevoir une stratégie d'équipe chez les Kas de l'époque... Personnellement je garde le souvenir d'un bataillon de grimpeurs vraiment exceptionnels à cette époque (au dessus du lot) mais en général extrêmement individualistes avec des stratégies souvent suicidaire... En tout cas c'est le souvenir qu'il m'en reste :green:
à propos de stratégie individualiste ou non des grimpeurs espagnols , au moins jusqu' aux années quatre-vingt-dix comprises toutes les étapes de montagne du tour étaient animées en permanence par des attaques de tel ou tel de ces grimpeurs , nous n' avons même plus cela ( de manière aussi systématique en tout cas )
Coeur-de-Lyon a écrit :Lejarreta, vous le placez où dans la hiérarchie des Espagnols de cette génération ?
Sur le podium ou non ?
Moi, oui, il était super régulier, et performait certes sur la Vuelta, mais aussi sur le Tour.
Par rapport aux attentes qu'il sucitait à ses débuts, on aurait pu même espérer mieux de sa part.
Oui, Lejaretta était la régularité incarnée. Très bon grimpeur, bon rouleur, c'était un coureur relativement complet. Il lui manquait peut-être un brin de classe.
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
angelsbdesign a écrit :Juste à titre informatif j'ai entendu plusieurs personnes qui ont personnellement bien connu Fuente me raconter qu'il avait un caractère très particulier... quasiment limite... Il était capable de piquer des colères incompréhensibles et injustifiées, de tenir des propos totalement contradictoires voire mensongers... Quelqu'un avec lequel il semblait difficile d'entretenir une relation amicale durable et cohérente.
Peut-être une des raisons pour lesquelles il était difficile de percevoir une stratégie d'équipe chez les Kas de l'époque... Personnellement je garde le souvenir d'un bataillon de grimpeurs vraiment exceptionnels à cette époque (au dessus du lot) mais en général extrêmement individualistes avec des stratégies souvent suicidaire... En tout cas c'est le souvenir qu'il m'en reste :green:
Fuente n'était pas le seul espagnol à avoir un état d'esprit particulier, loin de là: Bahamontès était parfois surnommé "El Loco", Jesus Lorono était, selon le journaliste Pierre Chany, très supérieur à Robic sur le plan du mauvais caractère et de la mauvaise foi, et Bernardo Ruiz, premier espagnol à monter sur le podium du Tour ( 3è en 1952) était considéré comme invivable !! :green: Ocana non plus n'était pas toujours facile à supporter, selon les dires de ses anciens équipiers de Bic.
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
j' en profite pour rendre hommage à pierre chany , dont je me souviens quarante ans après , allez savoir pourquoi , qu' il avait décrit la remontée ( partielle ) de fuente sur ocana à la fin de la grandiose étape des orres je crois par ces mots : fuente revenait de son allure capricante
De nos jours le dernier grimpeur avec une facilité qui pouvaient se comparer avec Fuente, est Pantani, mais comme il s'illustra dans la période noire du cyclisme. Il ne pourra jamais jouir de la même admiration. :sad:
runnz a écrit :De nos jours le dernier grimpeur avec une facilité qui pouvaient se comparer avec Fuente, est Pantani, mais comme il s'illustra dans la période noire du cyclisme. Il ne pourra jamais jouir de la même admiration. :sad:
dans le coeur de ceux qui ont eu le privilège de le voir si, quand même
et période noire, certes, mais au coeur d'icelle, il était le seul à faire ce qu'il faisait :coeur: :venerer:
Si par curiosité vous voulez connaître un classement des grimpeurs principalement basé sur les résultats obtenus lors des plus importantes étapes de montagnes des GT, je le présenterai à la fin du concours qui se déroulera sur le forum Histoires et Palmarès cette semaine. Quoique le sujet sera toujours ouvert à des points de vue différent en fonction de notre définition du champion grimpeur idéal, j’ai la prétention de proposer un classement qui aura le mérite d’être absolument impartial, il n’est pas l’expression de mes préférences, mais la simple compilation de centaines de résultats où les meilleurs se sont affrontés.
Il est évident que les super champions ayant dominé sur plusieurs saisons obtiennent des résultats supérieurs à quelques magnifiques grimpeurs dont les carrières furent de courtes durées sans que cela puisse diminuer ni leur prestige ni la gloire d’avoir démontré leur supériorité lorsqu’ils étaient à leur top.
Mais bon, vous savez connaissez tous les limites des chiffres sur ce sujet.
J’ai décidé de refaire un concours car je n’étais pas vraiment satisfait du classement final obtenu. Et celui-là donnera un reflet plus fidèle de la place légitime qui devrait revenir aux meilleurs grimpeurs de l’histoire moderne.