Re: Dopage 2019
Publié : 27 avr. 2019, 11:23
Le seul truc c'est qu'il serait pauvre aujourd'hui 

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Je n'ai pas dit pas le contraire, mais avant qu'il le soit, il y a un travail conséquent à faire.Steph86 a écrit : 27 avr. 2019, 10:45Brad, je suis certain que si MBappé avait choisi l'athlé plutôt que le foot, il a les qualités intrinsèques pour être un très bon sprinteur, peut-être pas Bolt, mais certainement dans les meilleurs européens.Bradounet_ a écrit : 24 avr. 2019, 20:14 Les footballeurs ont surement une technique très bonne pour courir ballon au pied avec foulées courtes et rasantes mais sans ballon, c'est totalement différent.
Ça me penser à une émission de tests physiques avec Cristiano Ronaldo contre le numéro 1 espagnol du 100m de l'époque.
Meme sur 30m, il se faisait largement battre.
Et sa technique de course est vraiment ridicule, même l'expert se fout un peu de sa gueule.![]()
[youtube]https://youtu.be/hZqEj-Qyg6U?t=164[/youtube]
C'est pas si simple, l'entrainement aussi permet d'ameliorer ses capacites physiquesLe sucre sportif a écrit : 27 avr. 2019, 09:05 Prendre des prot' ça permet d'améliorer ses performances physiques, donc pour moi, c'est bien du dopage.
Après si on me dit que les protéines sont naturelles, qu'on en a besoin pour notre métabolisme, bah je répond que l'EPO aussi![]()
L'usage se veut plus récréatif (montrer aux autres qu'on est le plus balèze de la salle) ou esthétique (séduction) donc on est pas dans un contexte de triche en compétition, chacun fait ce qu'il veut de son corps après tout![]()
(lequipe)L'enquête judiciaire autour de « l'affaire » Clémence Calvin, qui a connu un nouvel épisode, lundi, avec l'annonce de la suspension provisoire de l'athlète par l'agence française de lutte contre le dopage (AFLD), pourrait s'accélérer. Selon nos informations, la perquisition menée à son domicile à la mi-avril, après nos révélations sur l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour des « infractions à la législation sur les produits dopants », n'aurait pas été aussi vaine que certains ont bien voulu le laisser entendre.
Cette procédure judiciaire a été déclenchée, à la fin du mois de mars, après la publication de plusieurs articles relatifs au record de France non-homologué sur 5 km établi par Clémence Calvin au cours du semi-marathon de Paris organisé le 10 mars, avant d'être confiée à un magistrat du pôle de santé publique (PSP) de Marseille.
Le 12 avril dernier, plusieurs gendarmes de l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), épaulés par leurs collègues de la section de recherches (SR) de Marseille, ont investi la maison du couple Calvin-Dahmani à Martigues. Les militaires n'y ont pas découvert de produits dopants, comme l'avait indiqué, à l'époque, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Mais d'autres produits ont été retrouvés chez l'athlète, âgée de 28 ans, qui a toujours nié s'être soustraite à un contrôle antidopage inopiné mené par des agents de l'AFLD
D'importantes quantités de vitamine C et de fer, sous forme de comprimés, ont ainsi été saisies à son domicile. Des substances à première vue banales mais qui, selon une source proche de l'affaire, peuvent être utilisées pour une meilleure « fixation » de l'EPO (érythropoïétine) de synthèse - qui stimule la production de globules rouges et est classé parmi les produits dopants - dans l'organisme.
« Des cachets destinés à la régénération osseuse pour la récupération, du matériel d'injection par intraveineuse et du sérum physiologique ont aussi été retrouvés chez Clémence Calvin, confie un proche de l'affaire. Des analyses sont toujours en cours. » Toujours selon nos informations, les enquêteurs de l'OCLAESP ont également mis la main, toujours au domicile de la licenciée au Martigues Sport Athlétisme, sur des ordonnances médicales vierges, « prêtes à l'emploi », sur lesquelles il suffisait d'ajouter le médicament désiré pour se le faire délivrer.
Sollicité, lundi soir, Me Arnaud Péricard, l'avocat de Clémence Calvin, nous a indiqué ne pas avoir été informé des « éléments découverts au domicile » de sa cliente. « Ces éléments n'ont pas été portés à ma connaissance, soutient-il. Je n'ai aucun commentaire particulier à faire. Je m'en tiens aux déclarations faites, à l'époque, par le procureur de la République de Marseille. » Des éléments jusqu'alors restés secrets, qui à ce stade ne permettent pas d'établir de pratiques dopantes, mais qui alimentent les soupçons des enquêteurs autour de la vice-championne d'Europe de marathon à Berlin en 2018.
Malgré la tempête médiatique déclenchée après l'affaire de son contrôle antidopage avorté et une première suspension de l'AFLD, cassée dans la foulée par le conseil d'Etat, Clémence Calvin avait finalement pu s'aligner au départ du marathon de Paris, le 14 avril dernier, avant de battre le record de France en 2h23'41''. Un temps qui lui a permis de réaliser les minima pour se qualifier pour les prochains Jeux Olympiques disputés l'an prochain à Tokyo au Japon.
C'est aussi pour ça qu'on retrouve bien plus souvent des sprinteurs intrinsèquement rapides mais ne perçant pas au top niveau en athlé se reconvertissant dans d'autres sports que l'inverse !Bradounet_ a écrit : 28 avr. 2019, 07:44Je n'ai pas dit pas le contraire, mais avant qu'il le soit, il y a un travail conséquent à faire.Steph86 a écrit : 27 avr. 2019, 10:45
Brad, je suis certain que si MBappé avait choisi l'athlé plutôt que le foot, il a les qualités intrinsèques pour être un très bon sprinteur, peut-être pas Bolt, mais certainement dans les meilleurs européens.
Avoir une vitesse de pointe à 38km/h sur du gazon, c'est pas mal mais de là à être un coureur de 100m, il y a une marge.
Le plus dur étant de réapprendre à courir et de répéter la technique comme des gammes jusqu'à ce que cela devienne acquis.
Mouhamadou Fall, avant qu'il n'arrive à courir en 10"13"', il a commencé à 10"90"' à 23 ans, non entraîné contrairement à un Mbappé qui est déjà un sportif de haut niveau, pourtant c'est un phénomène qui humiliait un Bahebeck à la course. Il a mis 3 ans pour descendre sous les 10"15"'. 15e européen l'an passé et 87e à l'échelle mondiale.
Mais pour un Mouhamadou Fall, on trouve aussi de nombreux cas similaires à gros potentiel qui n'ont jamais pu descendre sous les 10"35"'/10"40"", un no man's land dans le sprint.
Il ne faut pas tout mélanger, prendre des protéines en poudre n'améliore pas plus les performances que manger une boite de thon ou des tranches de jambon, c'est juste une question de pratique. Cependant il est vrai que manger améliore les performances donc c'est du dopage il faudrait donc arrêter de manger. Et quand j'y pense quoi de plus dopant qu'un bon sommeil récupérateur la nuit ? Il faudrait donc l'interdire. Optimiser son mode de vie pour progresser dans son sport ne serait donc qu'une accumulation de pratiques dopantes et on en arrive à ce qui me semble être des abbérations.Le sucre sportif a écrit : 27 avr. 2019, 09:05 Prendre des prot' ça permet d'améliorer ses performances physiques, donc pour moi, c'est bien du dopage.
Après si on me dit que les protéines sont naturelles, qu'on en a besoin pour notre métabolisme, bah je répond que l'EPO aussi![]()
L'usage se veut plus récréatif (montrer aux autres qu'on est le plus balèze de la salle) ou esthétique (séduction) donc on est pas dans un contexte de triche en compétition, chacun fait ce qu'il veut de son corps après tout![]()
C'est le problème quand on veut voir les choses de façon binaire : soit on est dopé, soit on l'est pas. En se basant sur des critères juridiques comme tu le proposes, ou sanitaires (pour moi le plus important c'est la santé des coureurs).NicoPayname a écrit : 30 avr. 2019, 17:02Il ne faut pas tout mélanger, prendre des protéines en poudre n'améliore pas plus les performances que manger une boite de thon ou des tranches de jambon, c'est juste une question de pratique. Cependant il est vrai que manger améliore les performances donc c'est du dopage il faudrait donc arrêter de manger. Et quand j'y pense quoi de plus dopant qu'un bon sommeil récupérateur la nuit ? Il faudrait donc l'interdire. Optimiser son mode de vie pour progresser dans son sport ne serait donc qu'une accumulation de pratiques dopantes et on en arrive à ce qui me semble être des abbérations.Le sucre sportif a écrit : 27 avr. 2019, 09:05 Prendre des prot' ça permet d'améliorer ses performances physiques, donc pour moi, c'est bien du dopage.
Après si on me dit que les protéines sont naturelles, qu'on en a besoin pour notre métabolisme, bah je répond que l'EPO aussi![]()
L'usage se veut plus récréatif (montrer aux autres qu'on est le plus balèze de la salle) ou esthétique (séduction) donc on est pas dans un contexte de triche en compétition, chacun fait ce qu'il veut de son corps après tout![]()
Ce que je veux dire par là c'est que le dopage n'a de sens que dans un cadre légal, tout le monde use et abuse de pratiques dopantes si on se limite à l'amélioration des performances. Bien plus discutable que l'utilisation des compléments alimentaires qui ne dopent pas plus qu'une alimentation équilibrée et réfléchie, de plus ils permettent d'éviter d'éventuelles carences que le sport à haut niveau (ce qui est fait dans les centres de formations) favorise
.
Selon moi il ferait mieux de laisser les compléments alimentaires et se pencher l'utilisation du café, thé (et tous leurs dérivés) qui pour le coup n'ont d'objectif que d'améliorer les performances sans qu'ils ne soient nécessaires à l'organisme (mais comme dans notre société tout le monde en use ça ne choque personne). Et bien sur aussi interdire l'usage d'anti-douleurs en tout genre aussi insignifiants soient-ils qui n'ont la aussi pour but que de dépasser les alertes du corps humain afin d'améliorer les performances.
Les abus, mais aussi les tendances culturelles ...
Je ne vois pas les éléments nécessaires que le café et le thé apportent, je les vois plus comme des substances stimulantes et principalement récréatives.RouleMaPuce a écrit : 30 avr. 2019, 17:57 Le thé, le café,... apportent des éléments nécessaires à notre alimentation. Bien entendu, on peut les trouver ailleurs, mais on ne peut pas dire qu'ils servent à rien. Comme d'habitude c'est les abus qu'il faut combattre.
Il me semble que tu confonds substances stimulants la performance physique et substances dopantes. Tu ne peux parler de dopage que quand la substance est prohibée par une réglementation. Manger des protéines lyophilisées peut mieux te permettre d’optimiser tes performances sportives que des œufs (et encore) mais restera moins efficaces qu’un régime diététique adapté. Tu ne vas me dire que le régime que s’impose tous les athlètes pour optimiser leur performance est du dopage. Tu ne vas pas obliger chaque coureur une semaine avant la course de manger exclusivement des tripes normandes pour plomber leurs performances ?Le sucre sportif a écrit : 30 avr. 2019, 23:05C'est le problème quand on veut voir les choses de façon binaire : soit on est dopé, soit on l'est pas. En se basant sur des critères juridiques comme tu le proposes, ou sanitaires (pour moi le plus important c'est la santé des coureurs).NicoPayname a écrit : 30 avr. 2019, 17:02
Il ne faut pas tout mélanger, prendre des protéines en poudre n'améliore pas plus les performances que manger une boite de thon ou des tranches de jambon, c'est juste une question de pratique. Cependant il est vrai que manger améliore les performances donc c'est du dopage il faudrait donc arrêter de manger. Et quand j'y pense quoi de plus dopant qu'un bon sommeil récupérateur la nuit ? Il faudrait donc l'interdire. Optimiser son mode de vie pour progresser dans son sport ne serait donc qu'une accumulation de pratiques dopantes et on en arrive à ce qui me semble être des abbérations.
Ce que je veux dire par là c'est que le dopage n'a de sens que dans un cadre légal, tout le monde use et abuse de pratiques dopantes si on se limite à l'amélioration des performances. Bien plus discutable que l'utilisation des compléments alimentaires qui ne dopent pas plus qu'une alimentation équilibrée et réfléchie, de plus ils permettent d'éviter d'éventuelles carences que le sport à haut niveau (ce qui est fait dans les centres de formations) favorise
.
Selon moi il ferait mieux de laisser les compléments alimentaires et se pencher l'utilisation du café, thé (et tous leurs dérivés) qui pour le coup n'ont d'objectif que d'améliorer les performances sans qu'ils ne soient nécessaires à l'organisme (mais comme dans notre société tout le monde en use ça ne choque personne). Et bien sur aussi interdire l'usage d'anti-douleurs en tout genre aussi insignifiants soient-ils qui n'ont la aussi pour but que de dépasser les alertes du corps humain afin d'améliorer les performances.
Sauf que je ne vois pas les choses aussi simplement : il y a plusieurs degré de dopage, en fonction de la toxicité des produits ingérés (doses, effets secondaires), de la dangerosité de la pratique (transfusion), des moyens mis en oeuvre qui rendent la compétition déloyale. Prendre des prot', c'est le degré le plus faible du dopage certes, mais le mec qui n'en prend pas, bein il est moins dopé que celui qui en prend. Tout dépend de la référence en fait, et d'ailleurs je ne jette pas la pierre sur ceux qui prennent des trucs. Perso j'ai dépassé mes limites récemment, et je dois me soigner pour faire du vélotaf (rien de bien méchant, c'est une pommade pour gérer une tendinite). Je considère en effet que je me dope parce que j'ai fait le con et je dois réparer une erreur que j'ai faite. Mais je le vis bien![]()
Je vois les choses de façon radicale, et peut-être extrême pour chacun, mais j'aurais tendance à noter de 1 à 10 le degré de dopage. Je ne sais pas si des chercheurs se sont lancé sur la notation de degré de dopage en fonction de critère sanitaire, juridique, économique (accès à la technologie ou au produit dopant) ...
Et puis on pourrait s'amuser à comparer les performances en fonction du degré de dopage de la personne, une sorte d'efficacité du dopage du sportif, c'est quasi impossible à réaliser tant il y a de truc à gérer, mais ça pourrait être intéressant dans une optique d'optimisation des performances![]()
Dans le style, il y a ceux qui déconsidère une tentative de record de l'heure en altitude par rapport à ceux qu'il l'on fait au niveau de la mer. Je considère qu'il faut différencier les deux performances, voir tenter de calculer un temps en fonction de l'altitude pour pouvoir les comparer. C'est peut-être pas du dopage mais il y a un avantage à cette pratique et c'est bien de savoir qu'elle part de la performance est due à une aide technologique/pharmacologiconutritionnelle (), au travail/entraînement, à l'intelligence/gestion de l'effort du sportif pendant la réalisation de la performance
![]()
Bref, si je reste dans la condamnation ou blanchiment des performances comme on l'habitude de le faire, je trouve cela dommage. Sinon on considère que Froome est tout blanc, et le péruvien qui se fait choper sur son tour national est un voyou. Et je trouve cela très simpliste car il y a tout un contexte derrière.
NB : Ne me tomber pas dessus si mon post n'est pas scientifiquement rigoureux, je viens de taper ça à l'arrache mais ton post Nicopayname me lance dans une discussion qui me paraît intéressante![]()
Si ça peut te rassurer, j'ai du mal à voir en quoi une ampoule d'hydroxycobalamine (le petit nom de la B12) dont l'absorption digestive se fait sur plusieurs heures et dont les effets biologiques se ressentent en plusieurs jours si tu es carencé a pu améliorer tes performances sur une course de vélo courue juste après l'ingestion.wallers a écrit : 01 mai 2019, 02:22Les abus, mais aussi les tendances culturelles ...
Pendant ma brève mais grande carrière cycliste commencée en cadet et qui m'a amené jusqu'en 4ème catégorie (ça date un peu et, à l'époque, le dopage existait bien sûr mais n'était pas un sujet de discussion aussi majeur qu'aujourd'hui), tous les samedis je prenais une ampoule de vitamine B12. C'était un rite, comme les pâtes le jour de la course.
Je ne sais plus trop pourquoi je prenais ça (ça devait être les consignes de mon père) mais, à la fin, je me souviens que ça me gênait vraiment d'avoir devant moi cette boîte pleine d'ampoules.
J'avoue aussi qu'alors que j'étais étudiant et que, pendant la semaine, j'avais tendance à faire la foire plutôt que de m'entraîner, il m'est arrivé une fois (voire peut-être deux) de prendre un gurosan le dimanche matin avant la course. Là, j'ai vraiment senti qu'il y avait une pente descendante dont il fallait se méfier.