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C' est la plus belle étape que j' ai pu suivre en terme d' émotion, d' intensité dramatique avec une fin en apothéose.

nostradamus--dans--le--bus a écrit : 28 avr. 2020, 21:21 C' est la plus belle étape que j' ai pu suivre en terme d' émotion, d' intensité dramatique avec une fin en apothéose.

Idem pour moi. Et encore dans la rediff d'aujourd'hui il manque le moment où Jean-René aide Bruyneel tombé dans le ravin.

Akaion a écrit : 28 avr. 2020, 17:47 Pour les spécialistes des coureurs qui restent en danseuse, analysez bien Luc Leblanc.

Tu m’etonnes!

marcella a écrit : 28 avr. 2020, 18:04 Hamburger avalé par le peloton.

Injustement passée à la trappe, celle-ci.

Coeur-de-Lyon a écrit : 28 avr. 2020, 18:58 Du coup, notamment les plus jeunes, certains replacent-ils cette étape un peu plus haut dans le classement des étapes mythiques ? Toujours derrière les 2 Alpes 98 ?

En effet, je ne sais pas si les 2 Alpes vont m’amuser autant que celle-là. J’ai regardé ça comme un thriller, c’était génial, j’avoue!
Quand Indurain craque, Chêne doit se pincer, tellement c’est l’apothéose niveau scénario. D’ailleurs, sait-on ce qui est arrivé à Indurain (fringale, blessure/faiblesse ou simplement _déclin)?

Sinon, dans les etapes mythiques, je pense que je ne connais rien (ou ne me souviens plus) de Val Louron 91. Vivement le second confinement!

Enfin, la question principale, nécessaire et indispensable: Leblanc, les manchettes, pourquoi?

Kivolanov_Volabov a écrit : 28 avr. 2020, 21:18 La défaillance d'Indurain c'est quand même une immense surprise et un vrai tournant dans l'histoire du Tour. Un mec qui semblait invincible explose totalement.

C'est vrai, je ne le nie pas. Les Arcs, c'est la défaillance d'Indurain que l'on a attendu pendant toutes ces années.
Mais, au soir des Arcs, Indurain n'est qu'à 3'30 de Berzin au général.
Il a eu une fringale, c'est vrai, mais il reste encore 2 semaines de course dont 2 CLM.
Clairement, il n'a pas encore perdu le Tour ce soir-là et il est encore en course pour la victoire.
C'est à Hautacam qu'il perd ses derniers espoirs, mais cette étape, on a moins envie de s'en souvenir...

dolipr4ne a écrit : 29 avr. 2020, 06:22 Enfin, la question principale, nécessaire et indispensable: Leblanc, les manchettes, pourquoi?

Pour cacher les marques de piqûres sans doute ?
Ok je :tusors:

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SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

Promis à Bjarne Riis vainqueur l'année précédente, ce Tour 1997 a mis du temps avant de se réveiller : seul Cédric Vasseur auteur d'une échappée solitaire en direction de La Châtre est venu interrompre une série de sept sprints massifs sur la longue route séparant Rouen, le grand départ, du pied des Pyrénées.

Cédric Vasseur conservera héroïquement son maillot jaune dans l'étape de Loudenvielle mais le lendemain, c'est Jan Ullrich qui frappe un grand coup au sommet d'Arcalis où seuls Pantani et Virenque limitent les dégâts. Le contre la montre de Saint-Etienne éteint définitivement les ambitions des adversaires d'Ullrich qui dès lors reporteront leurs espoirs sur les étapes : ainsi Pantani s'impose en solitaire à l'Alpe-d'Huez, première journée d'un tryptique alpin plutôt corsé.

La seconde étape des Alpes mène à Couchevel, qui accueille le Tour de France pour la première fois de son histoire. Au départ de Bourg-d'Oisans, Virenque à 6'22", Pantani à 8'24" et Riis à 9'42" ne comptent plus bouleverser le classement général mais, un peu plus d'une heure plus tard, Virenque passe en tête le col du Glandon et tente le tout pour le tout dans la descente devant un Ullrich pas vraiment à l'aise ....

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Jan Ullrich
Vert : Erik Zabel
Maillot à pois : Richard Virenque
Blanc : Jan Ullrich devant Peter Luttenberger qui porte donc le maillot.

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE

https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/28//ru33Jb-1997-map-14.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/1997/1997_profil-14.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

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NB Ce même jour, la chaîne L'Equipe rediffuse à partir de 13 h 15 l'étape Courchevel > Morzine du lendemain

N'empêche, c'est en revoyant ces étapes (on oublie 2 secondes le dopage lourd) que je me rends compte à quel point les étapes de montagne des Tours modernes sont globalement trés chiantes. Dans la dernière décennie, y a eu que le Galibier et l'Alpe 2011 pour rivaliser un peu. On peut me dire que l'EPO y est pour beaucoup et que les gars ne craignaient pas le coup de bambou lorsqu'ils partaient à l'abordage, et c'est vrai, mais les années 80 (trés majoritairement sans EPO) étaient également fertiles en étapes mémorables. Perso, c'est vraiment depuis l'arrivée d'Armstrong-US Postal que j'ai commencé à sévèrement m'emmerder en matant les grandes étapes de montagne.

biquet a écrit : 29 avr. 2020, 11:14 N'empêche, c'est en revoyant ces étapes (on oublie 2 secondes le dopage lourd) que je me rends compte à quel point les étapes de montagne des Tours modernes sont globalement trés chiantes. Dans la dernière décennie, y a eu que le Galibier et l'Alpe 2011 pour rivaliser un peu. On peut me dire que l'EPO y est pour beaucoup et que les gars ne craignaient pas le coup de bambou lorsqu'ils partaient à l'abordage, et c'est vrai, mais les années 80 (trés majoritairement sans EPO) étaient également fertiles en étapes mémorables. Perso, c'est vraiment depuis l'arrivée d'Armstrong-US Postal que j'ai commencé à sévèrement m'emmerder en matant les grandes étapes de montagne.

Désolé de remuer le couteau dans la plaie, mais le Finestre 2018, c'est la chevauchée la plus incroyable qu l'on a vu depuis Ocana, le tout avec un renversement de situation au général, des défaillances, des mésententes tactiques et un gros suspense pour le maillot rose jusqu'aux derniers kms. Je sais que Froome est détesté sur ce forum, mais il mérite du crédit pour cette performance.

biquet a écrit : 29 avr. 2020, 11:14 N'empêche, c'est en revoyant ces étapes (on oublie 2 secondes le dopage lourd) que je me rends compte à quel point les étapes de montagne des Tours modernes sont globalement trés chiantes. Dans la dernière décennie, y a eu que le Galibier et l'Alpe 2011 pour rivaliser un peu. On peut me dire que l'EPO y est pour beaucoup et que les gars ne craignaient pas le coup de bambou lorsqu'ils partaient à l'abordage, et c'est vrai, mais les années 80 (trés majoritairement sans EPO) étaient également fertiles en étapes mémorables. Perso, c'est vraiment depuis l'arrivée d'Armstrong-US Postal que j'ai commencé à sévèrement m'emmerder en matant les grandes étapes de montagne.

Je dirai que le pire est la période 2009-2013 en ce qui concerne les courses à etapes mais il ne faut pas oublier quelques GT mémorable comme la Vuelta 2012 ou le Giro 2015... bon, c'est grâce en grande partie à un seul coureur...

L'année passée on a eu un joli TDF, le plus symp a des 3 GT à suivre j'ai trouvé.

Par contre, des purges y'en a eu des belles en France, bien moins en Italie et en Espagne (même si c'est souvent que des muritos, y'a souvent de la bagarre sur la Vuelta.)

En 2018 :
Giro : particulier entre la domination de Yates, son explosion et Froome qui nous fait une remake de Landis...
TDF : Plié dès la Rosière... Circulez, malgré un joli baroud de SK.
Vuelta : plus incertaine et pas mal de luttes.

En 2017 :
Giro : très sympa avec une confrontation grimpeurs (Quintana, Nibaliet Pinot) vs rouleur (Dumoulin) incertitude jusqu'au dernier jour.
TDF : Plutôt pas mal, malgré l'absence de différence faîtes en montagne par les favoris, mais course sympa à suivre.
Vuelta : la Sky au dessus, circulez, GT sauvé par Contador et MAL, qui l'ont rendus sympas à suivre.

En 2016 :
Giro : Super, notamment avec l'étape de Risoul magnifique où tout bascule !
TDF : La PURGE de la décennie pour moi où le grotesque (Ventoux) se mêle à l'ennui
Vuelta : Magnifique passe d'arme entre Quintana et Froome, belle lutte entre Chaves et Contador pour le podium et surtout l'étape de Formigal !

2015 :
Giro : très beau, mais plié dès le CLM, Contador est seul dans son équipe, ça fausse la donne, avec une équipe plus forte aucun suspens, mais du coup avec l'armada Astana, c'était cool à suivre.
TDF : Plié dès la première arrivée au sommet, Alpes sympas, mais sans plus...
Vuelta : Révélation de Dumoulin et gros numéro des Astana pour renverser la course, très joli GT.

2014 :
Giro : Assez vague souvenir, Uran est très fort je crois et va perdre le maillot lors de l'épisode du Stelvio et de la course suspendue ou pas... Du coup, ça fait un peu tache, alors que Quintana va le chercher celui là avec panache !
TDF : Surdominé par Nibali, avec l’éternel regret personnel que Contador n'ai pas pu finir, c'était honnêtement sa dernière vraie chance sur le Tour...
Vuelta : Perso j'ai adoré ! Avec le recul et en gommant les noms, peut être pas si chouette que ça... Dur à juger...


Sur ces 5 dernières éditions, le GT où on se fait le plus chier, c'est selon moi, le Tour et de loin. 2019 est un peu l'exception qui confirme la règle.

Le TdF 2019, j'y arrive toujours pas...je ne comprends pas le pourquoi de sa bonne image, si l'on arrive à faire abstraction de ses protagonistes. Si l'on remplace les 2 Français qui s'y sont mis en évidence par 2 étrangers, pas sûr qu'il jouirait de la même popularité...
Ok, il était assez indécis, mais je ne vois pas d'étape spectaculaire. La seule où les leaders ont voulu secouer le cocotier d'assez loin fut interrompue avant la fin. L'étape suivante fut rabotée... Sur le reste, on voit surtout des coureurs envoyer le pâté peut avant la fin, l'étape de la PDBF résumant assez bien l'ensemble.
On dit que jamais la Sky/Ineos ne fut aussi faible, et pourtant ils font 1 et 2, preuve du manque d'initiative des autres leaders
Bref, il ne m'aura pas marqué.

Un Tour avec au moins 6 vainqueurs potentiels à quelques jours de la fin, franchement, faut remonter loin pour trouver un équivalent.

Tontontrotsko a écrit : 29 avr. 2020, 14:15 Un Tour avec au moins 6 vainqueurs potentiels à quelques jours de la fin, franchement, faut remonter loin pour trouver un équivalent.

Parmi eux, Buchmann...voilà, je pense que ça résume bien les choses.

Tontontrotsko a écrit : 29 avr. 2020, 14:15 Un Tour avec au moins 6 vainqueurs potentiels à quelques jours de la fin, franchement, faut remonter loin pour trouver un équivalent.

Le Tour 2008 était dans une situation équivalente et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas marqué les mémoires (ce qui est un peu injuste pour Sastre, auteur d'une très belle montée de l'Alpe et d'un beau CLM final).

Pour le Tour 2019, je rejoins Albator, je le trouve également un peu surcoté même si ce fut une édition plaisante à suivre. Disons qu'il reste un goût amer avec les Alpes totalement tronqués. Et c'est dommage, car la plus belle étape de ce Tour aurait probablement été celle de l'Iseran sans l'interruption.

levrai-dufaux a écrit : 29 avr. 2020, 14:47

Le Tour 2008 était dans une situation équivalente et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas marqué les mémoires (ce qui est un peu injuste pour Sastre, auteur d'une très belle montée de l'Alpe et d'un beau CLM final).

Pour le Tour 2019, je rejoins Albator, je le trouve également un peu surcoté même si ce fut une édition plaisante à suivre. Disons qu'il reste un goût amer avec les Alpes totalement tronqués. Et c'est dommage, car la plus belle étape de ce Tour aurait probablement été celle de l'Iseran sans l'interruption.

Partagé sur le Tour 2019,
un peu comme Albator, c'était pas mal, mais sans plus.
Il est certain que de voie Alaph et Tibo ensemble dans un pareil état de grâce nous a beaucoup remué; ça a bien intense d'un point de vue émotionnel, effectivement pour les français, dont je fais partie.

Mais, un très gros mais : Il est immensément dommage, que l'étape de l'Iseran ait été interrompue avant la fin.

Elle était partie pour faire des écarts énormes et n'être pas loin d'une vraie étape de montagne à l'ancienne.
Cela m'a encore plus contrarié que l'abandon de Pinot.

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SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT ....

Décalé pour cause de Coupe du monde de football, le Tour 1998 ne va pas être de tout repos : suspectée de dopage, l'équipe Festina est exclue lors de la septième étape, et le climat est de plus en plus pesant au fur et à mesure de la progression de la course. Sur le plan sportif, la course est néanmoins très disputée entre Ian Ullrich vainqueur sortant et Marco Pantani.

Les choses commencent mal pour l'italien qui perd cinq minutes entre le prologue et le contre la montre de 58 km en Corrèze. Dès l'arrivée dans les Pyrénées, il va combler petit à petit son retard : 23" de reprises entre Pau et Luchon via la tétralogie infernale Aubisque Tourmalet Aspin Peyresourde, et surtout 1'40" au Plateau de Beille où il s'impose en solitaire. Plus que trois minutes !

Il reste à Pantani deux étapes dans les Alpes pour non seulement rattraper Ullrich, mais aussi prendre suffisamment d'avance dans le perspective du chrono de 53 km de l'avant-dernier jour entre Montceau-les-Mines et Le Creusot. C'est dire si l'enjeu est grand au départ de cette quinzième étape qui va emmener le peloton aux Deux-Alpes, une arrivée inédite dans une station très prisée des skieurs italiens.

La Croix-de-Fer est franchie tranquillement, six coureurs prennent le large dans la descente mais les favoris sont encore ensemble dans le Télégraphe où Jalabert montre quelques limites. Tout va - peut-être - se jouer dans la pluie froide et le vent du Galibier ...

Les maillots au départ de l'étape :
Jaune : Jan Ullrich
Vert : Erik Zabel
Maillot à pois : Rodolfo Massi
Blanc : pas de maillot distinctif

L'ÉTAPE DU JOUR

LA CARTE
https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/29//rXI3Jb-1998-map-15.jpg

LE PROFIL

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/eta_tdf/1998/1998_profil-15.jpg

(Merci au site memoire-du-cyclisme.eu)

gradouble a écrit : 29 avr. 2020, 14:55

levrai-dufaux a écrit : 29 avr. 2020, 14:47

Le Tour 2008 était dans une situation équivalente et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas marqué les mémoires (ce qui est un peu injuste pour Sastre, auteur d'une très belle montée de l'Alpe et d'un beau CLM final).

Pour le Tour 2019, je rejoins Albator, je le trouve également un peu surcoté même si ce fut une édition plaisante à suivre. Disons qu'il reste un goût amer avec les Alpes totalement tronqués. Et c'est dommage, car la plus belle étape de ce Tour aurait probablement été celle de l'Iseran sans l'interruption.

Partagé sur le Tour 2019,
un peu comme Albator, c'était pas mal, mais sans plus.
Il est certain que de voie Alaph et Tibo ensemble dans un pareil état de grâce nous a beaucoup remué; ça a bien intense d'un point de vue émotionnel, effectivement pour les français, dont je fais partie.

Mais, un très gros mais : Il est immensément dommage, que l'étape de l'Iseran ait été interrompue avant la fin.

Elle était partie pour faire des écarts énormes et n'être pas loin d'une vraie étape de montagne à l'ancienne.
Cela m'a encore plus contrarié que l'abandon de Pinot.

faire des gros écarts, possible.
Par contre, c'est bien se voir un numéro d'un coureur, mais si personne n'est en mesure de lui donner la réplique, ça n'aurait pas été foufou.
Moi ce qui m'a le plus contrarié, c'est la blessure de Pinot, je pense (à tort ou à raison) qu'il aurait été en mesure de suivre le colombien.

Et moi, c'est ça qui me plait, beaucoup plus que de voir un coureur écraser la concurrence.

Non mais c'est plié, là
Inutile d'entretenir un faux suspense, Zach : ce TdF n'est pas assez montagneux, et Pantani a le Giro dans les guibolles, Ullrich n'a qu'à tranquillement contrôler pour remporter le 2ème de ses 5-6 Tours à venir.