LGDG a écrit : 29 mai 2018, 10:59
il faut arreter un peu avec les "si on omet les jours ou il est mauvais, c'est le meilleur".
+10
Thibaut Pinot n est pas une force de la nature. C'est un sportif tres doué mais a la santé fragile.
Par rapport au commun des mortels (même sportif), si c'est une force de la nature, très clairement.
Donc appliquer des raisonnements de récup/convalescence sur la foi de ses impressions persos, c'est pas très adapté.
Mais par rapport aux exigences de son sport, il a la santé fragile oui.
Pour Innsbruck il le vise clairement, si on balaie l'équipe de France, pour le leadership :
Alaphilippe
Inconcevable de ne pas prendre celui qui est de loin le meilleur Français sur une course d'un jour avec de la pente.
Pour autant pas sûr du tout qu'il tienne le choc sur ce parcours - c'est bien plus dur que Rio a priori !
Et même plus durque Liège ou la Lombardie.
Pas grand intérêt de prendre un leader unique. Tous ceux qui sont en forme doivent être pris sauf doute sur leur loyauté.
Avoir plusieurs cartes ne sera pas pénalisant au contraire.
Barguil
S'il retrouve son niveau de l'an dernier (mal parti mais on verra au Tour) a toute sa place d'autant qu'il est irréprochable en équipe de France jusqu'ici.
Il ne devrait pas poser de problème de préséance par rapport à Bardet et Pinot, étant un petit ton moins légitime pour le leadership.
Bardet
Pourrait être le candidat naturel pour être leader numéro 1 mais ses limites ne le rendent pas indiscutables dans ce rôle : il a de gros points forts, l'endurance, la descente est sûrement à son avantage aussi (mais contre Nibali ?)
Sa pointe de vitesse le pénalise en arrivée en petit groupe.
Il est rarement en grande forme à cette période, aussi. A priori il ne ferait pas la Vuelta.
Et il n'a pas montré un grand sens tactique/collectif à Rio, c'est le moins qu'on puisse dire.
Co-leader avec obligation d'anticiper #taketherisk
Pinot
Gros flou pour l'instant, mais s'il revient bien, il saura être prêt.
Point fort/point faible inverses de Bardet pour la descente et la pointe de vitesse.
Sinon à peu près équivalent.
Sur ses références, il donne plus l'impression de pouvoir/oser être vraiment acteur dans le final de ce genre de course mais là c'est peut-être ma préférence qui parle.
Pas de passif (ni d'actif) récent en équipe de France.
Co-leader en deuxième lame.
Par ordre d'anticipation sur une course débridée d'usure (?)
- un ou deux équipiers capables de ne pas rater la "bonne" échappée, pour ne pas avoir à rouler
- Barguil capable de bouger tôt
- Bardet / Pinot capables de bouger dans le final (attaquer, suivre, contrer... à voir) à tour de rôle
- Alaphilippe en retrait pour une course à la (avec) Valverde
sachant que c'est du tableau seulement,
sans considérer l'adaptation nécessaire à la course, le sacrifice qui s'impose en cas de condition limite... etc.