une image, un commentaire
Publié : 16 mai 2016, 13:25
La veille, sur l'étape de Jaca, les journalistes ont vivement critiqué la tactique Banesto. Et ce geste leur est en effet dédié :whistle:
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Un peu en retard, mais c'est vraiment Rolland à l'Alpes d'Huez pour moi aussi: il m'a fait vibrer, découvrir et aimer le cyclisme. En une étape et 10km, j'ai été conquis.Wombat a écrit :Faut se souvenir des circonstances aussi, Rolland a attaqué en premier s'est fait déposer par Contador et se fait ramasser par Sanchez. A ce moment Samu joue encore un très bon CG et surtout le maillot à pois, en plus de l'étape. Rolland est en position de faiblesse et il sait bien que l'Espagnol a plus de raisons de rouler que lui.Teteoo a écrit :On a souvent tendance à avoir le raton facile sur ce forum, mais sur cette montée, Rolland la joue un peu à l'envers à Samu : il le laisse bosser dans les parties exposées au vent, en gardant de la fraîcheur pour le haut. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le moment où Contador pète, avec Rolland qui amène une braquasse terrible. Pour moi Contador à cette époque, c'est l'incarnation du super champion.-Kasseifretter- a écrit :Vous avez tort les jeunes...
Vous avez le droit de mettre les photos qui vous ont marquées...
Si c'est Rolland à l'Alpe d'Huez, c'est comme çà.
On ne va pas vous demander de mettre des images d'avant votre naissance...
Après, le vélo est un sport qui s'appuie sur son passé et il est bon d'en connaître l'Histoire.
Fignon qui perd le Tour pour 8", c'est dans les indispensables.
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Mais je me rappelle surtout au sommet du contre de Rolland, avec Sanchez qui se tourne vers Contador et lui demande de l'aide et j'imagine que Contador agacé lui répond quelque chose comme "Ah non c'est toi qui l'as ramené tu t'en débrouilles maintenant". amafote:
Merci pour ceux beau final.tomboonen8 a écrit :https://www.youtube.com/watch?v=3ru3vGR8nckMel* a écrit :Oui je me souviens aussi de ce final! C'était absolument incroyable! :woohoo: Il existe une vidéo?_Socrates_ a écrit :[img:2kcjn4p5]http://cdn.media.cyclingnews.com/2012/0 ... 02_600.jpg[/img:2kcjn4p5]
Un de mes belles émotions de ces derniers temps. Un petit groupe s'échappe à 6 km de l'arrivée. c'est Iljo Keisse qui résiste le plus longtemps. Il semble parti pour gagner, mais il chute dans un virage. Repart, se rend compte qu'il a déraillé. S'arrête répare et repart. Il ne sera pas rattrapé mais de si peu.
_AlbatorConterdo a écrit ::moqueur: Il ne l'a pas raté, le Texan !
Cette course a failli me dégoûter du vélo. En plus c'était à la fin d'une saison 2004 horrible.Racemousse a écrit :[url=http://www.casimages.com/i/160515085850 ... l:35zzlrg0][img:35zzlrg0]http://nsa37.casimages.com/img/2016/05/ ... 790067.jpg[/img:35zzlrg0][/url:35zzlrg0]
Erik Dekker gagne Paris-Tours 2004, la victoire la plus improbable dont je me souvienne.
Ce jour là il lance l'échappée à 230kms de l'arrivée, quatre coureurs le rejoignent. Mais le peloton est vigilant, ne laisse jamais l'échappée prendre trop de champ, les équipes de sprinteurs contrôlent.
A une trentaine de kilomètres de l'arrivée Dekker accélère, seul Gussev parvient difficilement à l'accompagner. Mais le peloton est à moins d'une minute, ça parait clairement foutu pour les deux hommes de tête.
Pourtant Dekker semble encore y croire, dans les petites bosses du final il se débarrasse de Gussev tandis que quelques puncheurs (Astarloa, Flecha, Davis et Kessler) sortent du peloton. Dekker est finalement repris par ce petit groupe avant la dernière bosse, mais, malgré plus de 220kms d'échappée dans les jambes, il parvient à s'accrocher. Cela dit le peloton est sur leurs talons, à moins de dix secondes, le sprint semble inévitable.
C'est alors qu'à la surprise générale, Dekker anticipe le retour du peloton en attaquant. Seul Kessler l'accompagne, les autres sont résignés. Dekker et Kessler donne tout, mais le peloton est juste là, à 5 secondes à la flamme rouge, prêt à les avaler dans les 500 derniers mètres. Mais pas Dekker! A deux cents mètres de la ligne, il laisse Kessler sur place et résiste au retour des sprinteurs pour signer une victoire totalement improbable (à aucun moment de la course, je ne lui aurait donné plus de 5% de chance de s'imposer).
Malheureux, le bourre-pif de Belli c'était en 2001 !Boris a écrit :Il s'agit du Giro 2002 je crois.dolipr4ne a écrit :
Merci pour vos posts, je m'éclate à lire tout ça. Je vais revoir des vidéos de courses dont vous parlez...
Par contre, n'hésitez pas à donner plus de détails dans vos commentaires (Liam, j'ai pas compris grand chose avec ta avant-dernière photo: c'est quel Giro? 10e et 13e: tu parles de l'etape ou du général? C'est qui finalement qui est cul nu, Evans?).
Le coureur cul nu, c'est bien Evans; il est maillot rose au départ de la dernière étape de montagne mais nous fait une craquante énorme et finira le Giro 13eme.
Celui qui finit 10eme, c'est Frigo, seul favori au départ à être passé entre les gouttes jusque là (Belli disqualifié pour un bourre-pif à un spectateur, Casagrande renvoyé pour avoir envoyé valser un adversaire dans un sprint, Je ne me souviens plus de la misère arrivée à Garzelli).
Merci d'avoir relaté le déroulement de cette étape.Liam a écrit :Le mec cul nu c'est Evans, lors de la 17ème étape du Giro 2002, dernière étape de montagne de cette édition.dolipr4ne a écrit : (Liam, j'ai pas compris grand chose avec ta avant-dernière photo: c'est quel Giro? 10e et 13e: tu parles de l'etape ou du général? C'est qui finalement qui est cul nu, Evans?).
Evans disputait son premier GT et devait être un équipier de luxe pour Garzelli. L'Italien commençait parfaitement son Giro d'ailleurs, gagnant à Liège avec le concours d'Evans. Mais il se fera choper par la patrouille. Evans prend alors le leadership chez Mapei. Sans être dominateur il grappille des places grâce à une belle régularité en montagne et de bonnes dispositions en chrono, jusqu'à endosser le maillot rose au soir de la 16ème étape. Le coup semble parfait pour le néophyte de la Mapei, qui n'aura pas à subir trop longtemps la pression du leader, puisqu'il ne reste alors qu'une étape de montagne et un chrono.
Evans débute donc cette dernière étape de montagne en position de leader. Respectivement devant Frigo, Hamilton, Cauchiolli et Savoldelli (léger doute sur la place des deux Italiens en 4 et 5). L'étape n'est pas excessivement difficile mais très longue (230 bornes de mémoire), les positions sont serrées et surtout le niveau entre les leaders est assez proche. La veille ils avaient tous fini en une poignée de secondes. Rien ne prédit à un grand chambardement.
Tonkov, plus loin dans la hiérarchie mais tout de même 5ème au CG final, lance les hostilités et attaque de loin. Premier coup de théatre, Dario Frigo, 2ème, craque loin de l'arrivée, dans l'avant dernière difficulté du jour. Dans la dernière ascension Savoldelli déclenche les hostilités à environ 10 km du sommet. Suite à cette attaque Hamilton sent qu'Evans a du mal à suivre le rythme de son dernier équipier et flingue à son Tour. Evans ne peut pas répondre, il laisse partir tout les autres leaders (cf la photo) et essuie une terrible défaillance. Sans jus il perdra environ 1/4 d'heure en 9 kilomètres. Devant Savoldelli est le plus fort et remportera le Giro devant Hamilton et Caucchioli.
Evans et Frigo qui occupaient les deux premières places du CG au matin de cette dernière étape de montagne ont sombré et finiront respectivement aux 13ème et 10ème places du CG final.
Moi je reconnais plutôt le style et la position aérodynamique de Cavendish.tuco a écrit :dire que j'avais jamais fait le rapprochement smith/evans avant :S
pierrefromalsace a écrit :[img:89g8a544]http://cache2.asset-cache.net/gc/503998 ... images.jpg[/img:89g8a544]
(je n'arrive pas à faire en sorte que ce lien affiche l'image en question ; si quelqu'un a une idée je suis preneur)
Le premier grand prix de Zürich que j'ai vu à la télé.
A l'époque j'étais suiveur assidu du Tour et supporter inconditionnel d'Ullrich et de Zabel, et par extension tous les coureurs qui portaient le maillot magenta.
Je suivais aussi le reste de la saison depuis peu, et chaque course était un émerveillement car c'était une découverte. J'avais suivi Saint Sébastien et Hambourg et j'avais été très heureux d'y voir triompher Jalabert puis Zabel.
Ce jour-là j'étais chez des amis des parents et j'avais réussi à négocier la télé. j'étais trop content et quand en plus j'ai vu qu'Ullrich était dans le coup... L'Allemand était le plus fort et j'attendais donc qu'il fasse la différence dans une bosse tôt ou tard. Je savais aussi que l'année d'avant il avait fait 2 de cette même course donc qu'elle lui convenait. Et après la fessée qu'Armstrong lui avait mise sur le Tour je n'attendais que cette revanche.
J'ai vite repéré Bettini, et je savais qu'il était rapide au sprint, mais je me disais qu'Ullrich le ferait vite sauter. Malheureusement le Grillon eut la bonne idée d'anticiper en attaquant sur le plat. Naïf, je n'imaginais pas qu'Ullrich se laisserait avoir de la sorte. Dans le juge de paix de la course (je ne me rappelle plus du nom de la bosse), Janou se mit donc à lâcher les watts de façon impressionnante, et seuls deux grimpeurs de renom (que je connaissais, donc j'étais ravi de me voir en terrain connu) purent l'accompagner : Casagrande et Escartin.
Le trio reviendra vite sur Bettini, mais malheureusement plus de difficulté pour lâcher l'italien. Ullrich aura beau tenter dans un faux plat, rien n'y fera. L'inéluctable se produira à l'arrivée : 1 Grillo ; 2 Panzer
Je me rappelle encore ma frustration, mais ce sont ces premiers souvenirs de vélo qui ont construit ma passion pour ce sport.
-Kasseifretter- a écrit :Tu "encadres" ton lien de [ I M G ] ton lien [ / I M G ] mais tu supprimes les espaces.
Apparemment, ça ne marche pas avec ton image.