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Bon en tout cas y a longtemps que je n'ai pas vu un Dauphiné aussi moisi. Seule l'étape 2 a été correcte.

Cort 22ee vraiment surprenant ce coureur!!

biquet a écrit : 15 juin 2019, 17:29

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 17:26 Montée finale pas folichonne du tout. (et encore, la pluie a énormément durci la course, sinon ça aurait été pire ! )

Et à mon avis c'est un avant goût de ce que l'on va voir sur le prochain Tour : peu d'attaques, un niveau très resseré et beaucoup de coureurs qui ont le même niveau.

J'ai l'impression que c'est la régularité qui fera la différence sur le prochain Tour.

Ce genre montée régulière, si c'est sous les 8°/° de moyenne, ça le fait pas. Les gars sont trop costauds. Le Tourmalet est à peine plus raide en pente moyenne (7,4°/°), mais il est un peu plus irrégulier, et le phénvomène de l'altitude jouera son rôle dans les 5 derniers km. Enfin j'espère..

Si au moins il y avait eu un col dur avant tourmalet....les organisateurs ont choisi le format course de cote......a partir de bareges c est quand même dur, plus que ce col du jour...on verra bien

Kirienka qui finit juste avant les délais, pas si fort ces Ineos...

Et quelques abandons:

MEZGEC Luka
GOUGEARD Alexis
* TROIA Oliviero
* HODEG CHAGUI Alvaro Jose
* CRAS Steff
BAGOT Yoann
CAM Maxime
* MANZIN Lorrenzo
* EIKING Odd Christian

Sinon Poels méritait d'en gagner une comme ça, après tout le boulot d'équipier qu'il a fourni sur les derniers GTs.

ChicoDjango a écrit : 15 juin 2019, 17:34 Et oui, je renchéris sur les propos d'Iguane : quoi qu'on en dise, respect aux coureurs. La bataille des derniers km était belle dans ces conditions dantesques. Je conçois qu'on critique la frilosité des coureurs (je le fais souvent), mais il faut aussi garder une certaine mesure, tenir compte des niveaux très resserrés et souligner en même temps (je veux dire : en dépit de certaines tactiques attentistes) la valeur des efforts fournis.

Vous avez parfaitement raison. Et aujourd'hui, ce n'était pas seulement de la pluie, c'était des orages. Et ils peuvent être très menaçants.

ChicoDjango a écrit : 15 juin 2019, 17:34 Et oui, je renchéris sur les propos d'Iguane : quoi qu'on en dise, respect aux coureurs. La bataille des derniers km était belle dans ces conditions dantesques. Je conçois qu'on critique la frilosité des coureurs (je le fais souvent), mais il faut aussi garder une certaine mesure, tenir compte des niveaux très resserrés et souligner en même temps (je veux dire : en dépit de certaines tactiques attentistes) la valeur des efforts fournis.

Ok ....mais ces courses ou les leaders se découvrent à 5 km de l arrivée. ....c est incroyablement ennuyeux. ...on peut trouver de bonnes excuses mais au final , le spectacle n y est pas....

Liam a écrit : 15 juin 2019, 17:30

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 17:26 Montée finale pas folichonne du tout. (et encore, la pluie a énormément durci la course, sinon ça aurait été pire ! )

Pas sûr justement. Niveau musculaire c’est compliqué de faire des efforts par ce temps là, les coureurs ont moins tendance à se découvrir.

La pluie c'est quand même censé durcir les jambes et la course. Et tout le monde n'a pas les jambes durcies de la même manière, donc ça doit entrainer des écarts et une hiérarchie.

Avec un grand soleil, c'est encore pire car les jambes sont moins dures et tout le monde peut répondre aux attaques ou accélérations, surtout sur du 7%.

mazinho93 a écrit : 15 juin 2019, 17:34

Liam a écrit : 15 juin 2019, 17:30

Pas sûr justement. Niveau musculaire c’est compliqué de faire des efforts par ce temps là, les coureurs ont moins tendance à se découvrir.

Quand il faut chaud c est trop dur, quand il fait froid idem, quand il y a duvent n en parlons pas..les coureurs ont toujours des prétextes pour ne pas attaquer....

Quintana, Bardet, Buchmann, Fuglsang, Poels, ils ont fait quoi aujourd'hui?
Pinot et D. Martin en ont mis quelques unes aussi, mais infructueuses, sans faire d'écarts.
Et Woods, Lutsenko, ils ont pas tenté un truc?

J'ai l'impression parfois que ce sont surtout les spectateurs qui ont toujours des prétextes pour râler.

Liam a écrit : 15 juin 2019, 17:27 Cette haine permanente d’Ineos... Astana fait une montée collective bien plus impressionnante conclue par un nouveau maillot jaune pour le meilleur coureur 2019 jusqu’ici. Mais évidemment c’est toujours sur les mêmes qu’on s’indigne. Ras le bol.

C'est sûr qu'Astana et ce bon vieux Jacob, c'est incroyable cette année.

Non mais le problème on le connait : ils sont tous du même niveau ou presque.

Sur ce Dauphiné, ils sont 20 à pouvoir faire plus de 400 Watts de moyenne sur la montée vers Pipay.

Je ne sais pas pourquoi vous espériez tant du Dauphiné ...
Depuis 2010 c'est quand même assez merdique
- 2010 : Moisi, Brajkovic a écrasé la course dès le chrono
- 2011 : Moisi, Wiggins avait écrasé la course au chrono
- 2012 : Moisi, Wiggins avait écrasé la course dès le chrono
- 2013 : Moisi, Froome et Porte au dessus de tout le monde
- 2014 : Ok, édition de malade grâce à Contador
- 2015/2016 : Bof, Froome en rodage qui gagne et nous fait croire que les autres ont une chance
- 2017 : Bonne édition à cause de la taille du cerveau de Richie Porte
- 2018 : Pas une seule étape où je ne me suis pas endormi

Cette bataille pour le maillot à pois Alaphilippe/Cort qui s'annonce.

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 17:42

Liam a écrit : 15 juin 2019, 17:30

Pas sûr justement. Niveau musculaire c’est compliqué de faire des efforts par ce temps là, les coureurs ont moins tendance à se découvrir.

La pluie c'est quand même censé durcir les jambes et la course. Et tout le monde n'a pas les jambes durcies de la même manière, donc ça doit entrainer des écarts et une hiérarchie.

Avec un grand soleil, c'est encore pire car les jambes sont moins dures et tout le monde peut répondre aux attaques ou accélérations, surtout sur du 7%.

Je raisonnais surtout en terme d’attaques plus qu’en terme d’écarts. Je comprends simplement que vu le temps et les températures les coureurs essayent moins de changer de rythme au milieu de la pente et attendent réellement les derniers kilomètres.

Demain, ça parait difficile d'envisager des attaques d'envergure.

D'une, le parcours est pourri.

De deux, les Astana sont très très forts et largement capables de contrôler.

De trois, ils sont 7 à se tenir 30 sec, ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup d'équipes susceptibles de rouler derrière.

Dumoulox a écrit : 15 juin 2019, 17:55
- 2017 : Bonne édition à cause de la taille du cerveau de Richie Porte

Porte perd cette édition du Dauphiné parce qu'il avait du se débrouiller tout seul contre un Froome qui avait demandé à tous les autres de se liguer contre son ancien coéquipier au départ de la dernière étape. (aveu de Dan Martin)
Dans ces conditions, la victoire était difficilement jouable à moins d'avoir 36 cartouches comme Van der Poel et de pouvoir aller chercher tout le monde avant d'en placer une.

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 18:08 Demain, ça parait difficile d'envisager des attaques d'envergure.

D'une, le parcours est pourri.

De deux, les Astana sont très très forts et largement capables de contrôler.

De trois, ils sont 7 à se tenir 30 sec, ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup d'équipes susceptibles de rouler derrière.

Au contraire contrecoup d'aujourd'hui et de la pluie, encore 7 à pouvoir espérer gagner le Dauphiné, ça devrait tenter de loin.

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 18:08 Demain, ça parait difficile d'envisager des attaques d'envergure.

D'une, le parcours est pourri.

De deux, les Astana sont très très forts et largement capables de contrôler.

De trois, ils sont 7 à se tenir 30 sec, ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup d'équipes susceptibles de rouler derrière.

Tout à fait. Finalement la seule équipe capable de passer à l'offensive c'est Ineos pour une remontée de Poels sur le podium.

Bradounet_ a écrit : 15 juin 2019, 18:09

Dumoulox a écrit : 15 juin 2019, 17:55
- 2017 : Bonne édition à cause de la taille du cerveau de Richie Porte

Porte perd cette édition du Dauphiné parce qu'il avait du se débrouiller tout seul contre un Froome qui avait demandé à tous les autres de se liguer contre son ancien coéquipier au départ de la dernière étape. (aveu de Dan Martin)
Dans ces conditions, la victoire était difficilement jouable à moins d'avoir 36 cartouches comme Van der Poel et de pouvoir aller chercher tout le monde avant d'en placer une.

Et bien…

Pas très sympa vis à vis d'un ex équipier, qui plus est très loyal.

-Vélomen- a écrit : 15 juin 2019, 17:48 Non mais le problème on le connait : ils sont tous du même niveau ou presque.

Sur ce Dauphiné, ils sont 20 à pouvoir faire plus de 400 Watts de moyenne sur la montée vers Pipay.

Et pourquoi il y a 15 ans les mecs n'étaient pas du même niveau ?? (on était au XXIè, pas en 1905 avec le cyclisme naissant)
On ne m'ôtera pas de l'idée qu'il faut virer les capteurs de puissance pour espérer avoir plus souvent des courses indécises, des mecs qui font des conneries en se mettant trop dans le rouge et en explosant, des mecs qui font des conneries en essayant de suivre les types qui se mettent dans le rouge, des types qui n'osent pas tout donner et perdre du temps à cause de ça... Ca fait un peu radotage mais je ne vois plus que ça pour redonner du punch aux courses de vélo en montagne. Au moins essayer quelques années.