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Il intéresse Arkea-Samsic : https://www.ouest-france.fr/sport/cycli ... ez-5178397guesdon71 a écrit : 11 avr. 2019, 16:16 Ca tourne au HS ici.
Alors je recentre la discussion avec le thème du topic.
Du nouveau sur l'affaire Samuel Sanchez ?
Faudrait elephanter ce genre de posts.riccofan a écrit : 11 avr. 2019, 17:13Il intéresse Arkea-Samsic : https://www.ouest-france.fr/sport/cycli ... ez-5178397guesdon71 a écrit : 11 avr. 2019, 16:16 Ca tourne au HS ici.
Alors je recentre la discussion avec le thème du topic.
Du nouveau sur l'affaire Samuel Sanchez ?
Bon, c pas la peine, je suis en désaccord total avec que tu dis de très belle manière (et manifestement, tu as les outils). Je ne crois pas une seule seconde que les rapports de domination disparaitraient comme par magie avec la disparation de l'argent, ils réapparaitraient (selon moi) simplement sous une autre forme. Chacun son avis, restons-en là.botero37 a écrit : 11 avr. 2019, 12:51Et concernant le capitalisme, il est en crise terminal etfinira par s'effondrer de lui-même car il répond à des schémas interne contradictoire (baisse du taux de profit, saturation des marché, valorisation/dévalorisation, etc).biquet a écrit : 11 avr. 2019, 10:44
L'homme évolue au fur et à mesure de l'histoire, mais ses instincts profonds ont très peu bougé. Il y a toujours eu, et il y aura toujours, des gars qui voudront dominer les autres, conquérir, gagner. J'en suis persuadé. Et il y a toujours eu, et il y aura toujours des espaces pour ça. La massue et la hache ne sont plus d'époque, mais le fond reste le même: la loi du plus fort, du plus avide, du plus salaud. Enlevons le cacapitalisme (bon débarras !), mais les instincts resteront, et il y aura toujours des dominants et des dominés. Ce qu'il faudrait changer, c'est le cerveau humain. Proposer un modèle nouveau qui supprime les éternelles notions merdeuses qui ont façonné le monde depuis que le singe est devenu con. Bref, c'est foutu.
Et il n'y a des dominants et des dominés que dans un système qui donne l'espace à ce genre de rapports entre les humains. Le capitalisme meurt, c'est l'Argent qui disparait et donc les rapports de domination...
ça en fait en tout cas un entraîneur dopé, et tout comme les médecins, ça n'a rien à faire dans le sport...biquet a écrit : 11 avr. 2019, 17:43 Question: un coureur qui s'est dopé durant sa carrière (genre Bartoli, Piepoli, etc) fera-t-il obligatoirement un entraineur "dopeur" après sa carrière ?
Celui qui saura répondre à cette question aura sa réponse.
Ce n’est pas le debat, biquet.biquet a écrit : 11 avr. 2019, 17:43 Question: un coureur qui s'est dopé durant sa carrière (genre Bartoli, Piepoli, etc) fera-t-il obligatoirement un entraineur "dopeur" après sa carrière ?
Celui qui saura répondre à cette question aura sa réponse.
Je ne pense pas que vos positions soient conciliables, et pourtant sur ce sujet je situe la mienne dans un entre-deux. Botero définit un capitalisme générique (ein vorkapitalistiches Kapitalform), un capitalisme d'avant le capitalisme, celui de la différenciation économique et politique qui fait l'accumulation du capital, le surplus matériel, l'inégalité sociale, la lutte des classes, in fine la société agonistique de tous contre tous. Encore faut-il prétendre, à la Pierre Clastres, que les colliers de bivalves ne sont pas ceux du chef, que l'épigravettien n'a pas de BigMan et ne sait pas parler au singulier et que ces sociétés segmentaires ne connaissent pas la guerre (ce qui va à l'encontre de tout ce que j'ai entendu à l'INRAP). Cela dit, si les rapports de domination sont présents chez les grands singes, ils ne sont pas de même nature que ceux du capitalisme marchand. Par exemple, le panache d'un leader parti au pied du premier col et la gueulante à Joël Pelier s'apprécieraient aujourd'hui en retombées publicitaires, montée de lactique et débours en secondes, et ça vrombirait dans les oreillettes: le maître est là (et il a un maître à la maison). Dans le recours au dopage, depuis que les équipes ne s'en mêlent que de très loin, l'initiative revient à l'esclave, qui dit à son maître: "garde-moi, tu as besoin de moi". Et le spectateur aussi dit au maître: "ton esclave est bon, il fait du bon spectacle".biquet a écrit : 11 avr. 2019, 17:34Bon, c pas la peine, je suis en désaccord total avec que tu dis de très belle manière (et manifestement, tu as les outils). Je ne crois pas une seule seconde que les rapports de domination disparaitraient comme par magie avec la disparation de l'argent, ils réapparaitraient (selon moi)simplement sous une autre forme. Je pense qu'ils ont toujours existé, même dans tes communautés, et qu'elles existeront toujours. C'est mon avis, tu as le tien, je crois que c'est le bon endroit pour parler de ça. Restons-en là.botero37 a écrit : 11 avr. 2019, 12:51 Et concernant le capitalisme, il est en crise terminal etfinira par s'effondrer de lui-même car il répond à des schémas interne contradictoire (baisse du taux de profit, saturation des marché, valorisation/dévalorisation, etc).
Et il n'y a des dominants et des dominés que dans un système qui donne l'espace à ce genre de rapports entre les humains. Le capitalisme meurt, c'est l'Argent qui disparait et donc les rapports de domination...
OK pour les médecins, j'estime qu'un mec qui a déjà eu des histoires n'a plus rien à faire dans le milieu. Mais par contre, je suis moins radical concernant les coureurs qui ont eu un passé "chargé" (et y en a beaucoup). Je pense que certains peuvent faire de bons entraineurs, notamment un Piepoli qui avait une réputation de gars très pointu et sérieux (et je parle pas du domaine du dopage, là). C'est un avis personnel, hein, je me doute bien qu'il est assez peu partagé.dolipr4ne a écrit : 11 avr. 2019, 17:58Ce n’est pas le debat, biquet.biquet a écrit : 11 avr. 2019, 17:43 Question: un coureur qui s'est dopé durant sa carrière (genre Bartoli, Piepoli, etc) fera-t-il obligatoirement un entraineur "dopeur" après sa carrière ?
Celui qui saura répondre à cette question aura sa réponse.
Ce qu’on dit, enfin je pense, c’est que si le milieu continue d’employer AUTANT d’anciens dopés/medecins dopeurs etc, ca n’aide pas a priori le milieu à s’assainir.
.Lesquelles?On3 a écrit : 11 avr. 2019, 17:09Non justement, ce que je dis c'est qu'expliquer que le souci vient uniquement de l’ego, c'est occulter ceux qui vont faire ça pour d'autres raisons qui ne me semblent pas moins "légitimes".Nico2938 a écrit : 11 avr. 2019, 13:44
En fait, le dopage, c'est de la triche et tout le monde le sait. Moralement, c'est difficilement acceptable pour soi même donc on peut se trouver des "excuses" pour le légitimer. "Les autres font pareil, il y a de l'argent à gagner, il y a des attentes autour de ma personne..."
On peut même faire preuve de compassion pour les tricheurs qui sont parfois victimes du système mais à la base, c'est uniquement un souci d'ego. Quel problème à ne pas être le meilleur?
Y en a plein: l’envie de gagner des sous pour enfin faire mieux vivre ta petite famille/tes parents en galere, par exemple; ou comme l’a dit un autre membre, le sentiment d’injustice de voir un cave fainéant te defoncer en course alors que toi tu t’entraines comme un chien sans rien prendre...
Si un gars se dope mais ne s'entraîne pas sérieusement, ça m'étonnerait qu'il gagne des courses... Les dopés ne sont pas des fainéants, bien au contraire même, c'est des gars qui n'acceptent pas leurs limites.dolipr4ne a écrit : 12 avr. 2019, 00:19Y en a plein: l’envie de gagner des sous pour enfin faire mieux vivre ta petite famille/tes parents en galere, par exemple; ou comme l’a dit un autre membre, le sentiment d’injustice de voir un cave fainéant te defoncer en course alors que toi tu t’entraines comme un chien sans rien prendre...
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