Vous êtes Rui Costa ou Vanmarcke ?
Publié : 01 mars 2017, 09:59
Pour de vrai, on s'aime tous
Forum de l'actualité du cyclisme professionnel et amateur. Tour de France, Tour d'Italie, Tour d'Espagne, réagissez sur le 1er forum du vélo en direct !
https://forum.velo-club.net/
J'ai un contre-exemple à cela, c'est Alexander Kristoff sur le Ronde 2015. Il attaque en facteur, sur le plat, avec Terpstra (encore là dans un Coup de Filou, dans le genre j'optimise mon palmarès, Terpstra il se place bien). Kristoff il est isolé et ne fait pas le jeu de l'équipe lorsqu'il part sur le plat. Mais il sent la course, il sent que partir avec un Etixx, ça peut sentir très bon derrière. Il se trouve qu'il est 15 fois plus rapide que Terpstra au sprint, mais bon ça changeait rien à l'équation si cétait Vanmarcke qui avait tenté le même coup.marooned2 a écrit : Oui enfin Tepstra il faisait partie de la grande Quick Step. Il pouvait se permettre ce genre d'attaque car il avait des équipiers derrière pour prendre le relais. Peut être même que quand il a attaqué, c'était juste pour faire bosser les mecs derrière, permettre à Boonen et Stybar de ne pas rouler et qu'il pensait que ça n'irait jamais au bout.
Enfin bref, c'est juste incomparable comme situation avec Vanmarcke qui est non seulement le leader de son équipe mais en plus très souvent complétement isolé dans le final de ces grandes courses.
Rui veut dire Louis en ort:dolipr4ne a écrit :T'inquiète hein, je déconnaisTacos a écrit :LBL 2013dolipr4ne a écrit :Nan mais je t'ai dit une [u:1kn0xzrh]Classique[/u:1kn0xzrh]...
(Ceci dit, il a attaqué sur cette édition, me souviens plus :hmm: )
PS: "ça veut dire quoi" Rui en Portugais? On le voit beaucoup. C'est un prénom, tout simplement? Typiquement portugais (je veux dire: y en a pas au Brésil par exemple non?)?
Voilà qui me rappelle mon service militaire... :green:Crabtree a écrit :En effet, Jimmy, il y a des frictions entre Est-flamands et Ouest-flamands. Elles sont historiques. Le terme "Flandrien" y puise son origine. Lors du Championnat des Flandres à Koolskamp en 1912, les Est-flamand faisaient des combines entre eux contre les Ouest-flamands. Karel Steyaert (avec son nom de plume "Van Wijnendaele") a alors eu l'idée de batir des équipes "mixtes" pour les six-jours, un Est-flamand et un Ouest-flamand pour chaque paire. Lorsqu'ils arrivent aux Six-Jours de Bruxelles, la presse francophone les dénigraient comme "flandriens". C'étaient des brutes épaisses, des "sauvages" et les supporters étaient plutôt indisciplinés. Du coup, ils n'étaient plus les bienvenus. Depuis, le terme "Flandriens" qui étaient initialement une insulte a été adoptés par les Flamands eux-mêmes comme fierté. Aujourd'hui, même dans l'usage courant (car désormais, il va au-delà du cyclisme) , il désigne les habitants de ces deux provinces alors que "Flamand" est plus général, incluant les Anversois, Limbourgeois et Brabançons. Mais la rivalité entre Est-flamands et Ouest-flamands a perduré. Dans les années soixante, elle était incarnée par les équipes Wiel's (Est) et Flandria (Ouest). Récemment, un Gantois universitaire, arrogant et électeur de Bart De Wever me disait que cela ne l'étonnait pas que les "hillbillies" de Bruges n'aient pas les moyens de placer les 400 000€ que demandait Flanders Classics pour accueillir le départ du Tour des Flandres que l'Anvers de De Wever pouvait se permettre. "Il n'y a même pas d'université là-bas". Vanmarcke s'est indigné du fait que le nouveau parcours du Tour des Flandres ait entièrement snobé sa province. Personnellement, j'aurai toujours beaucoup de respect pour les Ouest-flamands. Des gens simples et discrets, attachés à leur province et leur(s) dialecte(s) et puis surtout, c'est la province qui nous a donné le plus de grands champions cyclistes.