Ce n'est pas parce que c'est \"varié\" que c'est bien.
C'est varié en effet, mais c'est soft et insuffisant selon moi.
Sur le Tour 2012, le parcours était encore plus varié....
PS : je ne suis pas du tout d'accord pour dire que les Pyrénées 2015 ont été nulles. Il y a eu de la bagarre et les coureurs ne se sont pas cachés, car le parcours ne leur permettait pas de se cacher.
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Du même avis que marooned. Je te trouve vachement extrême vélomen. Tout n'est pas à jeter dans ce Tour.
Et je me répète, mais j'ai espoir qu'il y ait plus de mouvements sur les étapes de montagnes en 2017, vu qu'elles sont moins nombreuses. Dommage que le dernier chrono soit si court ceci dit.
Et je me répète, mais j'ai espoir qu'il y ait plus de mouvements sur les étapes de montagnes en 2017, vu qu'elles sont moins nombreuses. Dommage que le dernier chrono soit si court ceci dit.
grimpeur zélé
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De mémoire, première en 1922, régulièrement emprunté jusque dans les années 50.dolipr4ne a écrit :Je ne conais bien ma leçon d'histoire: pouvez-vous me dire ce qui confère à l'Izoard une telle aura?
Quelle est, en gros hein, sa place dans les cols mythiques français?
La légende voulait qu'un grand champion devait passer seul en tête à la casse déserte. C'est le cas de Henri Pélissier, Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet (3fois il me semble), Hugo Koblet, Fédérico Bahamontes, Bernard Thévenet.
Avec bien sûr la stèle Coppi-Bobet se trouve à 2 kms du sommet. Un col magnifique, sans doute mon préféré, j'ai dû le monter une cinquantaine de fois (les 2 versants) depuis 1988 :coeur:
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:aus:
et plus avant la Banesto... et plus encore avant la Vie Claire !!! Et je peux continuer.. Il y a souvent eu une grosse équipe pour soutenir un grand leaderBatman a écrit :Non, avant on avait l'US Postal
sans smiley c'est moins facile... faut un truc entre les oreilles
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D'accord avec ça. Le parcours du Tour 2014 était magnifique, sans doute le plus beau de l'ère Prudhomme.-Vélomen- a écrit :Ces dernières années, le parcours du Tour 2014 était vraiment le meilleur :
- 3 massifs,
- de vraies Pyrénées,
- des ascensions finales difficiles (Chamrousse, Pla d'Adet, Hautacam),
- de la moyenne montagne comme on n'en avait jamais tracé (Planche des Belles Filles, Gerardmer, Oyonnax)
- une belle arrivée en descente (Luchon par Port de Balès, jamais décevant)
- des étapes pour puncheurs (Sheffield)
- des pavés
- un long clm (54 clm)
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
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Oui, pour les historiens du cyclisme, le Tour présente 4 cols incontournables: Izoard et Galibier dans les Alpes, Aubisque et Tourmalet dans les Pyrénées. N'oublions pas la chevauchée de Merckx en 72, et le duo espanol Ocana-Fuente l'année suivante. Le mythique René Vietto a perdu un Tour dans l'interminable ligne droite de Brunissard, ou il a du laisser partir le belge Sylvère Maes. Les 7 derniers km sont difficiles, et l'altitude accentue la rudesse de l'escalade. Prés de 2400m au sommet, ce n'est pas rien. Des cols du Tour dépassant les 2300m, il n'y en a pas tant que ça, finalement ( Envalira dans les Pyrénées, Izoard, Galibier, Agnel, Iseran, Bonette..)loloherrera a écrit :De mémoire, première en 1922, régulièrement emprunté jusque dans les années 50.dolipr4ne a écrit :Je ne conais bien ma leçon d'histoire: pouvez-vous me dire ce qui confère à l'Izoard une telle aura?
Quelle est, en gros hein, sa place dans les cols mythiques français?
La légende voulait qu'un grand champion devait passer seul en tête à la casse déserte. C'est le cas de Henri Pélissier, Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet (3fois il me semble), Hugo Koblet, Fédérico Bahamontes, Bernard Thévenet.
Avec bien sûr la stèle Coppi-Bobet se trouve à 2 kms du sommet. Un col magnifique, sans doute mon préféré, j'ai dû le monter une cinquantaine de fois (les 2 versants) depuis 1988 :coeur:
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)
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Dire que Les Rousses ou Puy en Velay c'est de la merde en prenant comme exemple d'étape Sheffield qui n'a eu aucune inicidence sur le général, c'est quand même être de mauvaise foi :trueevil:-Vélomen- a écrit :En 2014, tu avais 10 étapes où l'on savait que les leaders ne pourraient pas se cacher et allaient se fighter (Sheffield, les pavés, Gerardmer, la Planche des Belles Filles, 2 étape dans les Alpes, 3 dans les Pyrénées + le clm de 54 km).
En 2017, je ne vois que 8 étapes où les leaders vont se battre (les 2 clm, la Planche des Belles Filles en montée sèche, Nantua/Chambéry, les 2 étapes dans les Pyrénées et les 2 étapes dans les Alpes).
Sachant que sur ces 8 étapes il y a 2 clm courts... Ca veut dire qu'il ne reste pas grand chose d'intéressant en étape en ligne pour les leaders... :sad:
Les Rousses + Le Puy en Velay, c'est de la belle étape pour baroudeurs, mais absolument pas pour moi un parcours permettant une bagarre entre des leaders. C'est trop soft et volontairement typé baroudeurs. Y'a qu'à lire les commentaires d'étape de Prudhomme sur le site du Tour.
Ce type d'étape ne donne jamais rien sur le Tour (entre les leaders j'entends).

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Le parcours 2014 était effectivement très bien jusqu'à Saint Etienne.biquet a écrit :D'accord avec ça. Le parcours du Tour 2014 était magnifique, sans doute le plus beau de l'ère Prudhomme.-Vélomen- a écrit :Ces dernières années, le parcours du Tour 2014 était vraiment le meilleur :
- 3 massifs,
- de vraies Pyrénées,
- des ascensions finales difficiles (Chamrousse, Pla d'Adet, Hautacam),
- de la moyenne montagne comme on n'en avait jamais tracé (Planche des Belles Filles, Gerardmer, Oyonnax)
- une belle arrivée en descente (Luchon par Port de Balès, jamais décevant)
- des étapes pour puncheurs (Sheffield)
- des pavés
- un long clm (54 clm)
Par contre :
- Alpes, deux course de côte
- Pyrénées, trois courses de côte
Et je ne parle pas de circonstances de course, juste qu'avec des parcours pareil il est impossible d'avoir autre chose, et c'est ce qu'on a eu. Si Contador avait voulu reprendre du temps à Nibali il n'aurait jamais trouvé de toute façon un terrain intéressant pour essayer de la piéger, juste de reprendre du temps en étant plus fort que lui. La haute montagne était très mal tracée en 2014.
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Où ai-je dit que les Rousses c'était de la merde ?!jimmy39 a écrit :Dire que Les Rousses ou Puy en Velay c'est de la merde en prenant comme exemple d'étape Sheffield qui n'a eu aucune inicidence sur le général, c'est quand même être de mauvaise foi :trueevil:-Vélomen- a écrit :En 2014, tu avais 10 étapes où l'on savait que les leaders ne pourraient pas se cacher et allaient se fighter (Sheffield, les pavés, Gerardmer, la Planche des Belles Filles, 2 étape dans les Alpes, 3 dans les Pyrénées + le clm de 54 km).
En 2017, je ne vois que 8 étapes où les leaders vont se battre (les 2 clm, la Planche des Belles Filles en montée sèche, Nantua/Chambéry, les 2 étapes dans les Pyrénées et les 2 étapes dans les Alpes).
Sachant que sur ces 8 étapes il y a 2 clm courts... Ca veut dire qu'il ne reste pas grand chose d'intéressant en étape en ligne pour les leaders... :sad:
Les Rousses + Le Puy en Velay, c'est de la belle étape pour baroudeurs, mais absolument pas pour moi un parcours permettant une bagarre entre des leaders. C'est trop soft et volontairement typé baroudeurs. Y'a qu'à lire les commentaires d'étape de Prudhomme sur le site du Tour.
Ce type d'étape ne donne jamais rien sur le Tour (entre les leaders j'entends).
J'ai écrit que c'était une étape pour baroudeurs, et qu'on ne verrait rien entre les leaders. Après si tu trouves que ces étapes ont été tracées pour avoir de la bagarre entre leaders on ne sera pas d'accord c'est sûr...
Sheffield, Nibali y a pris le maillot et Pinot était dans le 2ème groupe par exemple, donc bon on a vu pire...
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\" un parcours permettant une bagarre entre des leaders \" , justement l' expérience de ces dernières années sur les trois grands tours montre que parfois , et de plus en plus , ce sont des étapes sur le papier très peu impressionnantes qui donnent le plus de course et de modifications importantes ;
cela changera sûrement dans quelques années lorsque les coureurs seront redevenus plus combatifs ou moins cadenassés , mais la tendance générale aujourd' hui est clairement à renoncer à la surenchère des hors catégorie , des côtes finales à 10 % et plus , des pavés avec du vent , etc ... ( ce qui ne veut pas dire les exclure évidemment ) ;
je pense même qu' on va de plus en plus retrouver des situations dans lesquelles des échappées , de \" vulgaires \" échappées sur le plat , vont avoir une effet important sur le général voire la victoire finale , renouant avec une des données du cyclisme d' autrefois
cela changera sûrement dans quelques années lorsque les coureurs seront redevenus plus combatifs ou moins cadenassés , mais la tendance générale aujourd' hui est clairement à renoncer à la surenchère des hors catégorie , des côtes finales à 10 % et plus , des pavés avec du vent , etc ... ( ce qui ne veut pas dire les exclure évidemment ) ;
je pense même qu' on va de plus en plus retrouver des situations dans lesquelles des échappées , de \" vulgaires \" échappées sur le plat , vont avoir une effet important sur le général voire la victoire finale , renouant avec une des données du cyclisme d' autrefois
- Baignereau
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L'aura de l'Izoard remonte effectivement à la période d'avant guerre même si c'est surtout Bartali ou Bobet qui lui ont donné ses plus lettres de noblesse selon moi. Le triptyque Allos Vars Izoard était alors l’équivalent alpestre du cercle de la mort dans les Pyrénées ( Aubisque Tourmalet Aspin Peyresourde).biquet a écrit :Oui, pour les historiens du cyclisme, le Tour présente 4 cols incontournables: Izoard et Galibier dans les Alpes, Aubisque et Tourmalet dans les Pyrénées. N'oublions pas la chevauchée de Merckx en 72, et le duo espanol Ocana-Fuente l'année suivante. Le mythique René Vietto a perdu un Tour dans l'interminable ligne droite de Brunissard, ou il a du laisser partir le belge Sylvère Maes. Les 7 derniers km sont difficiles, et l'altitude accentue la rudesse de l'escalade. Prés de 2400m au sommet, ce n'est pas rien. Des cols du Tour dépassant les 2300m, il n'y en a pas tant que ça, finalement ( Envalira dans les Pyrénées, Izoard, Galibier, Agnel, Iseran, Bonette..)loloherrera a écrit :De mémoire, première en 1922, régulièrement emprunté jusque dans les années 50.dolipr4ne a écrit :Je ne conais bien ma leçon d'histoire: pouvez-vous me dire ce qui confère à l'Izoard une telle aura?
Quelle est, en gros hein, sa place dans les cols mythiques français?
La légende voulait qu'un grand champion devait passer seul en tête à la casse déserte. C'est le cas de Henri Pélissier, Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet (3fois il me semble), Hugo Koblet, Fédérico Bahamontes, Bernard Thévenet.
Avec bien sûr la stèle Coppi-Bobet se trouve à 2 kms du sommet. Un col magnifique, sans doute mon préféré, j'ai dû le monter une cinquantaine de fois (les 2 versants) depuis 1988 :coeur:
La dernière fois que cette enchaînement a été utilisé c'était en 2000 pour une étape au final assez décevante avec une course de côte dans l'Izoard entre Pantani et Armstrong et un regroupement dans la descente.
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Il y aussi le Ventoux qui est incontournable (même s'il n'est apparu sur le Tour que dans les années 50).biquet a écrit :Oui, pour les historiens du cyclisme, le Tour présente 4 cols incontournables: Izoard et Galibier dans les Alpes, Aubisque et Tourmalet dans les Pyrénées. N'oublions pas la chevauchée de Merckx en 72, et le duo espanol Ocana-Fuente l'année suivante. Le mythique René Vietto a perdu un Tour dans l'interminable ligne droite de Brunissard, ou il a du laisser partir le belge Sylvère Maes. Les 7 derniers km sont difficiles, et l'altitude accentue la rudesse de l'escalade. Prés de 2400m au sommet, ce n'est pas rien. Des cols du Tour dépassant les 2300m, il n'y en a pas tant que ça, finalement ( Envalira dans les Pyrénées, Izoard, Galibier, Agnel, Iseran, Bonette..)loloherrera a écrit :De mémoire, première en 1922, régulièrement emprunté jusque dans les années 50.dolipr4ne a écrit :Je ne conais bien ma leçon d'histoire: pouvez-vous me dire ce qui confère à l'Izoard une telle aura?
Quelle est, en gros hein, sa place dans les cols mythiques français?
La légende voulait qu'un grand champion devait passer seul en tête à la casse déserte. C'est le cas de Henri Pélissier, Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet (3fois il me semble), Hugo Koblet, Fédérico Bahamontes, Bernard Thévenet.
Avec bien sûr la stèle Coppi-Bobet se trouve à 2 kms du sommet. Un col magnifique, sans doute mon préféré, j'ai dû le monter une cinquantaine de fois (les 2 versants) depuis 1988 :coeur:
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A-t-on des précisions sur l'étape en ligne Périgueux Bergerac...?
Cela sent l'étape carte postale mais il peut y avoir aussi de très belles bosses... :jap:
Cela sent l'étape carte postale mais il peut y avoir aussi de très belles bosses... :jap:
- levrai-dufaux
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En plus de ce qui a déjà été dit, on peut ajouter l'attaque de Thevenet en 1975, qui venait tout juste de chipper le maillot jaune à Merckx, qui passe seul en tête au sommet scellant là sa victoire finale.dolipr4ne a écrit :Je ne conais bien ma leçon d'histoire: pouvez-vous me dire ce qui confère à l'Izoard une telle aura?
Quelle est, en gros hein, sa place dans les cols mythiques français?
- levrai-dufaux
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Pour aller dans ton sens, voici certains passages du compte-rendu de la 10ème étape du Tour de France 1922 rédigé par Henri Desgrange (année du premier passage du Tour dans l'Izoard). J'en souligne certains passages qui pourraient tout à fait alimenter les discussions de ce fil sur la manière de favoriser une course de mouvement :Baignereau a écrit :
L'aura de l'Izoard remonte effectivement à la période d'avant guerre même si c'est surtout Bartali ou Bobet qui lui ont donné ses plus lettres de noblesse selon moi. Le triptyque Allos Vars Izoard était alors l’équivalent alpestre du cercle de la mort dans les Pyrénées ( Aubisque Tourmalet Aspin Peyresourde).
La dernière fois que cette enchaînement a été utilisé c'était en 2000 pour une étape au final assez décevante avec une course de côte dans l'Izoard entre Pantani et Armstrong et un regroupement dans la descente.
"Sauf le respect que je vous dois, j'en suis comme "deux ronds de flan", et j'essaie de résumer intelligemment cette énorme journée, je n'y arrive pas. En haut du premier col de la journée, la Colle Saint-Michel, quinze hommes finissent en tête. Ce col est à 1 585 mètres. Ce n'est pas un col pour rire... Dans Allos, si Alavoine [le maillot jaune] soutient son effort, j'ai l'impression qu'il va créer un jour entre lui, escorté d'Alancourt, et Sellier, Lambot, Hector Heughem et Beekmann, qui le suivent. Mais il ne fera pas cet effort là, et au sommet, à 2 250 mètres, les six ont 15 mètres d'avance sur Rossius, 2'45 sur Gay et Thys...
Et je me demande ce que veulent dire ces six coureurs au sommet d'Allos, comme je me suis demandé pourquoi quinze en haut de la Colle Saint-Michel. Je ne devais comprendre la tactique toute instinctive de nos hommes que dans les deux derniers cols. En effet, à partir de ce moment-là, tout devient homérique. [u:naincvy8]La tâche à remplir est si dure que nos hommes ne songeront plus à se battre qu'à l'arrivée. Avec leur instinct de la course, ils ont senti qu'il s'agissait d'abord de finir et que, dans la somme de difficultés qui les attendaient,[/u:naincvy8] ce serait peut-être une consolation d'avoir avec soi des camarades de misère.
Songez que le col de Vars à est 2 115 mètres ! Songez que quand ils auront franchi le col de l'Izoard, qu'ils ne connaissent pas, [u:naincvy8]ils auront fait dans la journée une ascension totale de 5 400 mètres[/u:naincvy8], c'est-à-dire 600 mètres de plus que s'ils étaient monté au faîte du Mont-Blanc. Ajoutez encore que le col de Vars est d'un sol déplorable, et que la descente en est fort dangereuse. Voici donc de quoi les calmer.
[...]
Il ne s'agit plus, après être redescendu aux 1 000 mètres de Guillestre, que de remonter au 2 409 mètres de l'Izoard. Et devant ces 13 kilomètres de difficultés, devant cette alternance de chaleur torride et de froid glacial, devant ce nouvel effort meurtrier, on comprend que les coureurs ne se soient pas décidés à une lutte de sauvages.
[...]
Mais je voudrais vous dire l'invraisemblable panorama de cette étape, la place qu'elle doit prendre parmi les étapes les plus difficiles, le rôle qu'elle jouera dans notre course l'année prochaine et l'accueil qui nous fut fait partout et surtout à Barcelonnette et Briançon par les garnisons."
Thys remporte cette étape de 274 km en 12h50. Les 5 premiers finissent dans la même minute
TDF 2017
Après une saison décevante, Fabio Aru devrait retrouver l'année prochaine le programme qui lui avait tant réussi en 2015. A en croire le directeur sportif d'Astana Aleksandr Shefer, interrogé par la Gazzetta dello Sport, l'Italien participera à la centième édition du Tour d'Italie (6-28 mai), dont le parcours sera révélé mardi et débutera chez lui, en Sardaigne.
Il devrait ensuite faire l'impasse sur le Tour de France (1er-23 juillet), où il a connu des débuts difficiles cet été, chutant de la septième à la treizième place dans la dernière étape de montagne. Jakob Fuglsang devrait être alors le leader de l'équipe Astana, à moins que celle-ci ne mise sur le jeune Colombien Miguel Angel Lopez (22 ans), vainqueur du Tour de Suisse cette année.
Enfin Aru pourrait effectuer son retour sur la Vuelta (19 août - 10 septembre), où il a gagné l'an dernier son premier Grand Tour. Au delà des courses par étapes, Aru avait déjà annoncé en septembre à la Gazzetta qu'il souhaitait participer à Milan-San Remo pour la première fois, ainsi qu'aux trois classiques ardennaises.
Il devrait ensuite faire l'impasse sur le Tour de France (1er-23 juillet), où il a connu des débuts difficiles cet été, chutant de la septième à la treizième place dans la dernière étape de montagne. Jakob Fuglsang devrait être alors le leader de l'équipe Astana, à moins que celle-ci ne mise sur le jeune Colombien Miguel Angel Lopez (22 ans), vainqueur du Tour de Suisse cette année.
Enfin Aru pourrait effectuer son retour sur la Vuelta (19 août - 10 septembre), où il a gagné l'an dernier son premier Grand Tour. Au delà des courses par étapes, Aru avait déjà annoncé en septembre à la Gazzetta qu'il souhaitait participer à Milan-San Remo pour la première fois, ainsi qu'aux trois classiques ardennaises.