Re: Tour de France 2019
Publié : 29 oct. 2018, 21:34
Oui, il m'est arrivé de nager à 1800 mètres. J'ai cru que j'allais crever au bout de 100 m 

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Voilà, mon expérience (confirmée par de nombreux autres) de l'Engadine (1800m), c'est que le premier jour en altitude ça va bien, le 2ème est vraiment dur et à partir du 3ème du commence à bien d'habituerbiquet a écrit : 30 oct. 2018, 08:53 Je maitrise pas le sujet, mais je suppose aussi que certains coureurs pourraient être excellents sur une étape en altitude et coincer le lendemain, non ?![]()
L'interrogation ne porte pas uniquement sur le fait de bien digérer l'altitude, mais de bien l'accepter sur 3 journées et sur de longues distances. Il est possible qu'un gars coince dans Val Thorens après avoir trés bien répondu vers Valloire et Tignes. Les colombiens de Boyacá, qui vivent et s'entrainent aux alentours des 2800-3000m (Lopez, Quintana), ne devraient avoir guère de problème pour tenir les 3 journées, mais pour les autres, ce sera un nouveau facteur à gérer.
Je pense qu'on a le droit de ne pas en faire une certitude absolue: on imagine souvent des defaillances à tire-larigot quand on parle des 2000m en Europe (bon deja, je suis dubitatif sur "la barriere" des 2000m, un chiffre rond est souvent une interpretation grossiere. En gros, je ne pense pas qu'il y ait plus de barriere à 2000 qu'à 1857 ou 2239), mais pourquoi on n'est pas en PLS totale sur le Tour du Colorado qui va regulierement chercher autour des 3000m?jimmy39 a écrit : 29 oct. 2018, 21:26Toi, t'as jamais fait de sport à 2000m d'altitudetrevorphilips a écrit : 29 oct. 2018, 21:11 sur le papier ça fait pas mal mais il me semble que les effets de l'altitude sont largement surestimés
on reste à des hauteurs modestes, on n'est pas à 5000m et +
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Tout a fait d'accord avec toi !dolipr4ne a écrit : 30 oct. 2018, 13:01Je pense qu'on a le droit de ne pas en faire une certitude absolue: on imagine souvent des defaillances à tire-larigot quand on parle des 2000m en Europe (bon deja, je suis dubitatif sur "la barriere" des 2000m, un chiffre rond est souvent une interpretation grossiere. En gros, je ne pense pas qu'il y ait plus de barriere à 2000 qu'à 1857 ou 2239), mais pourquoi on n'est pas en PLS totale sur le Tour du Colorado qui va regulierement chercher autour des 3000m?
Je ne dis pas qu'on ne souffre pas plus en altitude, je pense juste que la "barriere" est une fausse construction de l'esprit qui nous fait possiblement surestimes les effets de ces altitudes.
Enfin, j'ajouterai que cela dépend de chacun: je me souviens que Guigui avait dit qu'il n'avait rien ressenti de veritablement particulier sur la montée de folie en Asie (à Taiwan?) qui va chercher tres tres haut.
Bref, loin de moi l'idée d'ourdir un complot, mais je pense qu'on a le droit de relativiser.
lors du giro 2016 je crois qu'il y'avait une étape avec plus de 100 bornes a plus de 2000mbiquet a écrit : 29 oct. 2018, 19:55 Bordel, je viens de remarquer que les coureurs descendront peu sous les 1000m, lors des étapes de Valloire et de Tignes. Parce que bon, un coureur qui digère assez mal l'altitude, il peut souffrir en montant et se refaire une santé dans la vallée, si celle-ci se trouve assez bàs. Mais dans la Taponne Embrun-Valloire, ce sera pas possible. Une fois qu'ils arriveront à Barcelonnette (1130m), ils ne descendront plus jamais sous les 1000m: prés de 160km ou les coureurs vont évoluer entre 1053 (point le plus bàs, Guillestre) et 2645m d'altitude (Galibier, point le plus haut).
Rebelote le lendemain, vers Tignes. Entre Modane et Tignes, il faudra se fader prés de 100 bornes au-delà des 1000m, avec Modane (1061m) et l'Iseran (2770m) comme points extrêmes. Sur ces 2 journées, le peloton se coltinera 260km en altitude et en haute altitude, et c'est énorme. Difficile de récupérer pleinement quant tu évolues pendant des heures entières à ces niveaux, et effectivement, gare aux défaillances. Si un Colombien (je pense surtout à Lopez) de Boyacá ne se régale pas en 3è semaine de ce Tour, ce sera à ne plus rien y comprendre.![]()
Fans de Thomas, attention, ça va secouer...Gino Bartali a écrit : 31 oct. 2018, 12:48 https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... nce/954705
Bonne ambiance dans l'équipe favorite.
N'importe quoipiratapantani a écrit : 31 oct. 2018, 13:00lors du giro 2016 je crois qu'il y'avait une étape avec plus de 100 bornes a plus de 2000mbiquet a écrit : 29 oct. 2018, 19:55 Bordel, je viens de remarquer que les coureurs descendront peu sous les 1000m, lors des étapes de Valloire et de Tignes. Parce que bon, un coureur qui digère assez mal l'altitude, il peut souffrir en montant et se refaire une santé dans la vallée, si celle-ci se trouve assez bàs. Mais dans la Taponne Embrun-Valloire, ce sera pas possible. Une fois qu'ils arriveront à Barcelonnette (1130m), ils ne descendront plus jamais sous les 1000m: prés de 160km ou les coureurs vont évoluer entre 1053 (point le plus bàs, Guillestre) et 2645m d'altitude (Galibier, point le plus haut).
Rebelote le lendemain, vers Tignes. Entre Modane et Tignes, il faudra se fader prés de 100 bornes au-delà des 1000m, avec Modane (1061m) et l'Iseran (2770m) comme points extrêmes. Sur ces 2 journées, le peloton se coltinera 260km en altitude et en haute altitude, et c'est énorme. Difficile de récupérer pleinement quant tu évolues pendant des heures entières à ces niveaux, et effectivement, gare aux défaillances. Si un Colombien (je pense surtout à Lopez) de Boyacá ne se régale pas en 3è semaine de ce Tour, ce sera à ne plus rien y comprendre.![]()
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l'étape me paraissait monstrueuse a l’époqueAkaion a écrit : 31 oct. 2018, 13:09N'importe quoipiratapantani a écrit : 31 oct. 2018, 13:00
lors du giro 2016 je crois qu'il y'avait une étape avec plus de 100 bornes a plus de 2000m![]()
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