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Dans ces conditions, que ceux qui veulent prendre le départ, car il y en a sûrement, fassent l'étape. Le reste a tous les droits de d'abandonner et de rentrer à la maison, je ne vois pas le problème.

Les coureurs ne sont plus près à tout quand il monte sur leur vélo ou pour gagner. On se dirige de plus en plus vers ça. Quant aux organisateurs ils veulent se passer d'un possible nouveau drame sur les routes du Giro.

Ca arrange tout le monde même si le spectacle est du coup mis de côté, seul le spectateur peut se sentir lésé.

El_Pistolero_07 a écrit : 24 mai 2021, 10:36

gradouble a écrit : 24 mai 2021, 10:23 Pas surpris.

Je pense qu'à leur place je ne serais pas super chaud non plus.

Mais la légende dans tout ça
Mais sur le coup on n'y pense pas; on ne pense pas aux histoires qu'on pourra raconter étant vieux où les interviews du type "J'y étais"; c'est ainsi.

Comme tous les ans ou presque.

Le Giro en octobre, franchement c'est pas si mal.

Complètement d'accord avec toi. Déjà quand il pleut je vais pas rouler alors sous la neige j'imagine même pas (ou alors à VTT et en faisant 1h30 max).
Je pense que pour les coureurs le côté "légende" c'est peanuts. Ils veulent exercer leur travail en sécurité et on ne peut pas leur donner tort.

Faut se résigner, c'est fini les étapes sous la neige.

On peut le regretter, mais faut aussi se mettre à la place des coureurs, c'est tout sauf agréable de grimper un col par 2°C. Et encore ma seule expérience à ce niveau c'est un 5/6°C avec brouillard et bruine au sommet du Mont Ventoux, croyez moi je m'en rappelle... Surtout du début de la descente, j'ai jamais eu aussi froid et peur de ma vie.

Toi, heureusement que tu n'habites pas au-dessus le de la Loire . Perso, si je ne vais pas rouler quand il pleut ou fait moins de 5°, une année comme celle-ci je ne serais encore sorti que deux ou trois fois. A part ceux qui ont le privilège des météos du Sud, tous les cyclos dignes de porter ce nom roulent régulièrement sous les 5° et la pluie. La variable la plus dangereuse pour moi, c'est le vent. Et quand il y a le combo gros vent+pluie (malheureusement trop fréquent cette année), alors là je ne sors pas effectivement car c'est risqué et je me contente du HT.
En tout cas, quand un directeur sportif utilise l'argument du "vous n'avez qu'à roulez 5h dans le froid et la pluie, qu'on rigole", ils passent pour des gros fumistes aux yeux de tous les cyclos roulant dans des régions plus compliquée, qui le font gratuitement le dimanche.

Pour les pros, je trouve que seul le risque invoqué des chutes est crédible. Parce que des sorties de 5/6h dans ces conditions, ils en font tous à l'entraînement à un moment ou un autre. Mais je ne suis pas forcément d'accord avec eux pour autant. Quand Evenepoel tombe dans la descente du Sormano, c'est à mon avis parce qu'il a pris trop de risque au vu de sa maîtrise de l'exercice. Lui, et lui seul. C'est son choix, et la lucidité fait partie des qualités qui peuvent et doivent influer sur la course. Rien n'oblige les coureurs à approcher les 100 à l'heure dans une descente mouillée. Le vélo, si il perd cette caractéristique de sport épique, n'aura vraiment plus rien pour le sauver aux yeux du public. On pleure souvent sur l'absence de pluie sur PR depuis 20 ans, mais la vérité c'est que je me demande si la course ne serait pas honteusement rabotée et défigurée à coup de "weather protocol" le jour où ça se reproduira...

Teteoo a écrit : 24 mai 2021, 10:45

MannyManolo a écrit : 24 mai 2021, 10:42 Tu peux plus jeter tes bidons, plus pisser, plus enlever ton casque, plus faire de col si il neige un peu ou il pleut, je vois gros comme une maison la neutralisation des descentes sur toutes les courses à la prochaine chute grave.

Dans les années 90, ça attaqué alors que t'avais 50 équipiers dans le peloton, on s'en battait les couilles, aujourd'hui, tout est fade... Et pas qu'en cyclisme.

Oui, c'était mieux avant.

Tu mélanges tout dans une bouillie réactionnaire.

on pouvait aussi prendre de l'EPO et tout ce qu'il y avait avec, c'était vraiment une belle époque

Oui, donc les coureurs (le CPA) voulaient pas faire toute l'étape

Berti a écrit : 24 mai 2021, 10:54

Teteoo a écrit : 24 mai 2021, 10:37

Tu peux être énervé sans être homophobe.

Pourquoi tu dis ça

son post a été édité

Après, on peut avoir une belle course aussi. En 1996, sur le Tour, on devait avoir une étape reine à Sestrières avec l'Iseran dès le départ et le Galibier, les conditions météorologiques ont fait qu'il était impossible de franchir les deux géants. La course a été réduite à 50 bornes avec Montgenèvre et Sestrières et ça a fait une belle course.

Orodreth a écrit : 24 mai 2021, 10:56 Dans ces conditions, que ceux qui veulent prendre le départ, car il y en a sûrement, fassent l'étape. Le reste a tous les droits de d'abandonner et de rentrer à la maison, je ne vois pas le problème.

En effet.

Pinot s'est enquillé un paquet de sortie de 4 / 5h dans les Vosges par 0 degré.

Et avec le dos en vrac !

Plus sérieusement, avec le Giau (quel dommage de ne pas voir ce col par temps ensoleillé ) en fin d'étape et la Crossetta (un beau morceau mine de rien), on s'en tire pas si mal.

Teteoo a écrit : 24 mai 2021, 10:57

Ah cool on vire l'enchainement de cols mais on prend le risque d'envoyer les coureurs au sol dans la dernière descente.

MannyManolo a écrit : 24 mai 2021, 10:42 Tu peux plus jeter tes bidons, plus pisser, plus enlever ton casque, plus faire de col si il neige un peu ou il pleut, je vois gros comme une maison la neutralisation des descentes sur toutes les courses à la prochaine chute grave.

Dans les années 90, ça attaqué alors que t'avais 50 équipiers dans le peloton, on s'en battait les couilles, aujourd'hui, tout est fade... Et pas qu'en cyclisme.

Oui, c'était mieux avant.

Pas besoin de chute grave dans les descentes pour neutraliser le parcours.
Tour de Romandie cette année. Une descente d'une dizaine de bornes neutralisée parce qu'il y avait du brouillard.

On l'avait dit l'an dernier. La décision d'écourter une étape toute plate parce qu'il pleuvait et qu'il faisait 13 degrés ( ! ) allait rendre évidentes les décisions telles que celle d'aujourd'hui. Si tu écourtes / annules alors qu'il y a zéro danger et température "douce", alors c'est sûr que tu vas modifier la tappone qui fait peur à tout le monde et qu'il se met à neiger
Finalement, Merlier, Ewan, Nizzolo n'avaient même pas besoin d'abandonner. (demi )

Je n'y avais jamais pensé, mais je viens de lire la remarque selon laquelle on devrait inverser Vuelta et Giro. Mais très bien, ça ! C'est pas con du tout ! Je vote pour.

Fusagasuga2 a écrit : 24 mai 2021, 10:43 Très déçu.

Faudrait inverser Giro et Vuelta sur le calendrier. A ma connaissance il y a peu de cols empruntés par la Vuelta susceptibles d'être enneigés fin mai (moins haut et l'Espagne c'est plus chaud que le nord de l'Italie) . Parce que très souvent le passage des géants des Dolomites c'est limite limite. A cette altitude même fin aout peut être risqué mais moins quand même.

Ce que j'ai déjà proposé, c'est une alternance dans le calendrier de ces deux courses. Une année Giro au printemps, Vuelta en fin d'été ; une année Vuelta au printemps, Giro en fin d'été.

Comme ça, dans la version printanière, chacune de ces courses peut déplacer son centre de gravité vers le sud de son pays (la saison permet d'éviter les plus grosses chaleurs) ; et dans la version estivale, chacune peut le déplacer vers le nord montagneux (la saison permet d'éviter les cols alpins/pyrénéens impassables ou rendus difficiles puisque le temps médiocre voire mauvais est bien moins fréquent/probable).

daizenshu_ a écrit : 24 mai 2021, 11:01
Ah cool on vire l'enchainement de cols mais on prend le risque d'envoyer les coureurs au sol dans la dernière descente.

Ben la ville d'arrivée, elle raque, alors que le col intermédiaire, non

Mouais donc si je comprends bien, on va avoir une course pour le général au sommet et potentiellement, un mec qui y passe avec deux minutes de retard peut remporter l'étape ?
Car faut quand même se dire qu'il y a des coureurs qui eux vont devoir prendre tous les risques...

Attention j'ai dis que je comprenais pas que je validais.

Moi aussi j'en ai fait des trucs du style, l'Ardechoise 2016 ou j'ai fini les 70 dernier km sous le déluge, arrivé bleu et gelé dans ma voiture... Qui s'est retrouvé bloqué dans un village au pied du Galibier en 2019 ? Bibi !

Et oui clairement si j'avais un climat merdique dans ma région, je ferai pas de vélo. J'ai aucun plaisir a rouler sous la flotte.

Après le Giro et les annulations ridicules, je crois que depuis Vegni c'est festival. Rappelez vous la dernière étape 2018...

CopeauDeFausti a écrit : 24 mai 2021, 11:03

Ils vont prendre les temps au passo Giau histoire de rendre le truc encore plus grotesque. Vous le sentez le "déja vu": Bernal qui part avec Yates dans le Giau et la course neutralisée en haut?

C'est officiel ou c'est ce que tu subodores?

El_Pistolero_07 a écrit : 24 mai 2021, 11:08 Attention j'ai dis que je comprenais pas que je validais.

Moi aussi j'en ai fait des trucs du style, l'Ardechoise 2016 ou j'ai fini les 70 dernier km sous le déluge, arrivé bleu et gelé dans ma voiture... Qui s'est retrouvé bloqué dans un village au pied du Galibier en 2019 ? Bibi !

Et oui clairement si j'avais un climat merdique dans ma région, je ferai pas de vélo. J'ai aucun plaisir a rouler sous la flotte.

Mais c'est incomparable... Tu parles de "rouler", déjà c'est différent d'une course (comme ce que tu dis pour l'Ardechoise) et encore plus quand tu es pro. Non franchement c'est ridicule cette annulation.