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Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

vent de dos (pour les échappés) ou de côté (pour les bordures)

Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

Tu veux dire quoi, pour des éventuelles bordures ou au niveau des conditions climatiques en général?

Tuco. a écrit :

Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

vent de dos (pour les échappés) ou de côté (pour les bordures)

Le mieux quand tu longes une côte c'est d'avoir le vent de côté (ou disons 3/4 face), venant du large, tu visses, tu sers bien ton éventail sur le bord de la route et tout le monde derrière est dans le caniveau. Mais venant du N-E sur MSR...

à propos de classique, mister nobody, je sais pas si t'as pensé comme moi, mais quand je voyais les coureurs éparpillés sur les strade bianche, ça m'évoquait les coureurs du premier âge d'or (1904-1914), cette course sera un monument un jour, j'en suis persuadé

Mister_Nobody a écrit :

Tuco. a écrit :

Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

vent de dos (pour les échappés) ou de côté (pour les bordures)

Le mieux quand tu longes une côte c'est d'avoir le vent de côté (ou disons 3/4 face), venant du large, tu visses, tu sers bien ton éventail sur le bord de la route et tout le monde derrière est dans le caniveau. Mais venant du N-E sur MSR...

un truc quze j'ai jamais pigé : comment les coureurs savent d'ou vient le vent ?

car quand ils roulent à 50, ils sentent l'air provoqué par leur vitesse, alors le vent en plus...

y z'ont une méthode ?

Tuco. a écrit :à propos de classique, mister nobody, je sais pas si t'as pensé comme moi, mais quand je voyais les coureurs éparpillés sur les strade bianche, ça m'évoquait les coureurs du premier âge d'or (1904-1914), cette course sera un monument un jour, j'en suis persuadé

De ce que j'ai rapidement vu en photos d'archives effectivement. Cette course est vraiment magnifique, une sacrée trouvaille en effet.
Par contre je ne suis ni spécialiste ni attiré par les temps anciens donc je n'irai pas plus loin dans la comparaison.
A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Les drapeaux je pense.

Mister_Nobody a écrit : A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Etape de légende

http://fr.wikipedia.org/wiki/7e_%C3%A9t ... talie_2010

Tuco. a écrit :

Mister_Nobody a écrit :

Tuco. a écrit :

Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

vent de dos (pour les échappés) ou de côté (pour les bordures)

Le mieux quand tu longes une côte c'est d'avoir le vent de côté (ou disons 3/4 face), venant du large, tu visses, tu sers bien ton éventail sur le bord de la route et tout le monde derrière est dans le caniveau. Mais venant du N-E sur MSR...

un truc quze j'ai jamais pigé : comment les coureurs savent d'ou vient le vent ?

car quand ils roulent à 50, ils sentent l'air provoqué par leur vitesse, alors le vent en plus...

y z'ont une méthode ?

Ben déjà avant la course tu as le briefing de l'équipe, si ton DS est compétent il regarde la météo, donc le vent, sa force et sa direction et il essaie de dénicher les endroits propices à des bordures (façon de voir les choses pour certains) / dangereux (façon de voir pour les autres). Donc si chacun fait bien son boulot, et si la météo ne change pas les mecs savent plus ou moins à l'avance où et quand ça va se passer.

Ensuite ben....il y a les oreillettes qui peuvent aider, au moins à rappeler qu'il faut se placer devant ou remonter le ou les leaders, pour les distraits de l'équipe. Sinon il y a aussi l'observation des concurrents, quand tu vois des mouvements collectifs suspects loin de l'arrivée ça doit te mettre la puce à l'oreille. Enfin ben sur toute une équipe il a y a quelques coureurs qui sont nécessairement exposés à un moment ou à un autre, donc ils peuvent prévenir. Ca se sent facilement quand même quand le peloton file ou pioche. Et quand le vent vient de côté, si il est fort les coureurs cherchent naturellement la meilleure façon de se protéger, bref le peloton change de forme.

BlackMamba24 a écrit :Les drapeaux je pense.

Les drapeaux, les arbres tout ça peut aider aussi, mais quand tu sors d'un bois en pleine plaine campagnarde il n'y a pas beaucoup de drapeaux généralement.
Sur un Paris-Nice d'il y a quelques années, quand la Rabobank fait péter le peloton, ils avaient tout prévu dès le matin, ils savaient à quel moment, après quel bois (changement de direction) il fallait embrayer. D'un seul coup 6 d'entre eux sont arrivés comme des fusées en tête de peloton et c'était parti!

N'empeche, quad on y songe un peu : attentif au vent, aux coureurs devant soi, aux attaques, aux lachés, à sa machine, à son rythme cardiaque, à la tactique, aux éventuels bobos, aux ronds-points, aux spectateurs, motos, voitures....


vraiment un métier de dingue. Admiration totale.

JFKs a écrit :

Mister_Nobody a écrit : A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Etape de légende

http://fr.wikipedia.org/wiki/7e_%C3%A9t ... talie_2010

La pluie et le froid n'avait fait qu'empirer les choses, Tuco ferait bien de revoir cette étape, il en mouillerait le caleçon. B)

Tuco. a écrit :N'empeche, quad on y songe un peu : attentif au vent, aux coureurs devant soi, aux attaques, aux lachés, à sa machine, à son rythme cardiaque, à la tactique, aux éventuels bobos, aux ronds-points, aux spectateurs, motos, voitures....


vraiment un métier de dingue. Admiration totale.

L'une des premières qualités c'est la force de rester concentrer pendant x heures, quelque soit le temps.
Et parfois le temps est vraiment long..... surtout ces jours où ni toi ni ton équipe n'avez à jouer un rôle majeur, il y a de quoi se demander ce que l'on fait là.

Mister_Nobody a écrit :

JFKs a écrit :

Mister_Nobody a écrit : A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Etape de légende

http://fr.wikipedia.org/wiki/7e_%C3%A9t ... talie_2010

La pluie et le froid n'avait fait qu'empirer les choses, Tuco ferait bien de revoir cette étape, il en mouillerait le caleçon. B)

attends, je l'ai vue, celle là, evans en boue et maillot irisé :coeur: :coeur: :coeur:

Wald a écrit :

Ben76 a écrit :J

Booze a écrit :
Je serais surpris si Matthews ne finissait pas sur le podium. Pour assurer son succès, il faudrait que les Orica mettent le feu dans le Poggio pour décramponner Cavendish. Sortir Kristoff des roues sera par contre plus difficile, et le Norvégien est plus rapide que Matthews.

Puis SAGAN aussi... Voir Degenkolb. MATTHEWS progresse vite mais il n'a pas battu ceux là encore

Je ne pense pas que les Orica puissent mettre le feu collectivement sur cette distance à San Remo, ils ont l'effectif pour des distances de course par étape mais pas sur les classiques dans lesquelles par contre ils auront un ou deux coureurs max pour Mattews dans le final.

Vous avez raison. Ceci dit, après 300 bornes, les hiérarchies de sprint sont parfois chamboulés. Sagan se fait taper par Ciolek et d'autres moins rapides sur chaque MSR. Matthews peut rivaliser. Par contre, je ne sais pas si il a la capacité à passer la barre des 250.

Un seul italien chez CCC...Delle Stelle pas de 12e ou 13e MSR pour Rebellin donc. Il se ménage pour l'Amstel ?

JFKs a écrit :

Mister_Nobody a écrit : A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Etape de légende

http://fr.wikipedia.org/wiki/7e_%C3%A9t ... talie_2010

Giro de légende.

La guerre dès la seconde étape avec les bordures sur le bord de mer.
Montalcino donc.
Le coup d'état totalement fou de l'Aquila.
La course-poursuite des Liquigas, les descentes de fou de Nibali, la résistance d'Arroyo, la démonstration de Basso sur le Zoncolan.
Etc...

Le plus beau grand tour que j'ai vu.

Tuco. a écrit :

Leonardo_Piepoli a écrit :Vent du nord-est ça veut dire de face, ça. C'est quoi le mieux pour avoir du pestacle en fait ?

vent de dos (pour les échappés) ou de côté (pour les bordures)

Pour avoir le souvenir de courses à bordures, le vent de 3/4 dos est vraiment le plus piégeux. Tu peux rouler a plus de 60 à l'heure et sauter des roues. 3/4 face c'est compliqué à gérer aussi mais tu as plus de moyens de te protéger.
Il faut surtout éviter le vent de face pour le spectacle :woohoo:

sviben a écrit :Un seul italien chez CCC...Delle Stelle pas de 12e ou 13e MSR pour Rebellin donc. Il se ménage pour l'Amstel ?

Persona non grata pour RCS.

Cette double peine sournoise et basse est scandaleuse : soit on inflige des peines plus lourdes, soit on accepte qu'un gars qui a purgé sa suspension puisse courir normalement..Mais cet entre-deux est grotesque.

Racemousse a écrit :

JFKs a écrit :

Mister_Nobody a écrit : A l'instar du TDF et de ses pavés, j'espère qu'à l'avenir les grandes courses à étapes italiennes (Tirreno et le Giro) proposeront assez régulièrement une étape de ce type (déjà fait au moins une fois si je me souviens bien).

Etape de légende

http://fr.wikipedia.org/wiki/7e_%C3%A9t ... talie_2010

Giro de légende.

La guerre dès la seconde étape avec les bordures sur le bord de mer.
Montalcino donc.
Le coup d'état totalement fou de l'Aquila.
La course-poursuite des Liquigas, les descentes de fou de Nibali, la résistance d'Arroyo, la démonstration de Basso sur le Zoncolan.
Etc...

Le plus beau grand tour que j'ai vu.

Pareil !

Un Giro complètement anarchique. On peut ajouter à ta liste la réussite de l'échappée matinale sur une étape vouée aux sprinteurs en tout début de Giro (victoire de Pineau) et la bagarre des leaders sur une côtelette lors d'une étape de transition (victoire de Pozzato).