SOUDAL QUICK STEP 2025

[MajorK03]

Je pense à un truc en voyant le programme de Magnier, mais c'est la première fois que l'équipe va participer à Bessèges, non ? Avec le "retrait" de Lefevere, peut-être que l'équipe s'alignera un peu plus souvent sur certaines courses wallonnes ou françaises boudées par Patoche (?), je pense notamment à Paris-Tours.

[RemcoAlafpolak]

Je pense à un truc en voyant le programme de Magnier, mais c'est la première fois que l'équipe va participer à Bessèges, non ? Avec le "retrait" de Lefevere, peut-être que l'équipe s'alignera un peu plus souvent sur certaines courses wallonnes ou françaises boudées par Patoche (?), je pense notamment à Paris-Tours.

Bessèges c'est depuis le covid que Lefevere veut aligner l'équipe je crois.
Je pense aussi que la préparation des coureurs des flandriennes par des stages a ses limites donc Bessèges permet de commencer tôt et d'avoir déjà de belles parties de manivelle dans le vent.

Sinon, 1ère victoire de l'année pour le Wolfpack avec la Beachrace de Middelkerke remportée par Tim Merlier en solitaire et une 5ème place pour Vervaeke.

[RemcoAlafpolak]

Point rapide sur les dernières actualités du Wolfpack:

J'ai donc un résumé d'une itw conjointe entre Lefevere et Foré qui a partiellement été centré sur le cas Vanthourenhout.

Vanthourenhout a été pressenti pour intégrer l'encadrement de l'équipe mais cela ne s'est pas fait.
Lefevere et Foré expliquent l'échec de la collaboration par la demande initiale de l'ancien sélectionneur national d'être dans un rôle de coordination entre les DS, le CEO et les départements performances/coaching.
Pour Lefevere, il s'agissait selon son analyse d'un rôle au dessus de DS. Avec Foré, ils ont vite compris qu'une 1ere difficulté pouvait résider dans le rôle attribué :
Au dessus des DS sans avoir d'expérience réelle de gestion d'effectif sur une année entière. Vanthourenhout refusant également d'être de part son passé de séléctionneur national, simple DS, ce qui est compréhensible.
En lieu et place de Vanthourenhout, c'est Frédérik Broché qui a été intégré à l'équipe en tant que chargé des questions d'aérodynamisme et d'entraineur. D'ailleurs, le profil de formateur de Broché a été mis en avant dans cette interview.

[RemcoAlafpolak]

Louis Vervaeke remporte la 2ème étape du Tour d'Oman après une échappée victorieuse.

ICI C'EST LE WOLFPACK!

[RemcoAlafpolak]

Nouvelle 2ème place pour Magnier au Samyn ce jour.

Petit bilan de l'ouverture belge pour l'équipe :
2 2ème place au Niewsblad et au Samyn et un top 15 à Kuurne.

Plutôt bon par rapport à 2022-2024.

Surtout ce que je retiens, c'est l'attitude de l'équipe qui m'a fait plaisir :
Une équipe qui roule avec un but clair dès le départ et qui s'y tient.

On a sans doute avec Magnier notre nouveau leader sur les flandriennes.

[On3]

Juste petit bémol pour Magnier sur les Flandriennes, il a méchamment reculé sur le mini-secteur pavé de la fin dans lequel il rentrait pourtant idéalement placé.
Peut-être une erreur de trajectoire.

[RemcoAlafpolak]

Il est jeune aussi et les flandriennes sont aussi une affaire d'expérience.

Mais, ce que j'ai trouvé top sur ces 3 courses c'est la cohérence d'équipe qu'il n'y avait plus sur les flandriennes. Il y avait un homme qui était le leader et cet homme était entouré et ça a roulé pour lui.

[GATO]

Andrea Raccagni Noviero
Un des coureurs qui a le moins courru
Un des trois italiens
https://www.tuttobiciweb.it/article/202 ... ni-noviero

[RemcoAlafpolak]

Interview intéressante de Jürgen Foré qui dresse le bilan du début de saison et parle des perspectives pour l'année prochaine:

"Le passé est un héritage dont on n'est jamais totalement vierge. Successeur, depuis janvier, de Patrick Lefevere dans le costume de CEO de l'équipe Soudal Quick-Step, Jurgen Foré a accepté de donner écho à l'une des phrases favorites de l'ex-manager flandrien : "C'est après Liège-Bastogne-Liège qu'on fait un premier bilan de la saison". Au surlendemain de la Doyenne, c'est donc dans les bureaux de la formation WorldTour, à Wevelgem, que cet ancien spécialiste de la consultance nous a reçus pour une interview balançant entre enseignements et perspectives.

Jurgen, quelle note donnez-vous à votre équipe pour ce premier cycle de la saison 2025 ?

"Je crois qu'un bon 7,5 sur 10 est mérité. Dans ma position, il est évidemment important d'être positif, mais je crois qu'il y a de très légitimes raisons à cela. Avec 12 succès, nous sommes la troisième équipe la plus prolifique de la saison et nous avons conquis 11 de ceux-ci en l'absence de l'un de nos grands leaders, Remco Evenepoel. Je suis aussi très content qu'en dépit de l'indisponibilité de notre double champion olympique, nous ayons été très consistants dans les classements généraux où nous avons toujours pris place dans le Top 10, de Paris-Nice au Tour du Pays basque en passant par Tirreno. Sur les classiques, les choses ont très bien débuté avec la 2e place de Magnier sur le Nieuwsblad et ont été globalement satisfaisantes avec des podiums sur Gand-Wevelgem, Nokere ou Bredene, mais il faut reconnaître que nous aurions aimé être davantage acteurs sur le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix. Nous sommes en train de travailler pour cela puisque nous avons par exemple prolongé Paul (Magnier) jusqu'à fin 2027."


Nous avons déjà recruté un poisson-pilote pour épauler Magnier dès 2026."

Le Français semble incarner la tête de gondole idéale pour retrouver dans le futur ce qui a longtemps fait l'ADN de cette structure : les classiques pavées…

"Oui, Paul incarne un diamant brut que nous voulons polir avec patience, en prenant le temps de bien faire les choses. Nous voulons bien l'entourer et avons d'ailleurs déjà acté le recrutement d'un poisson-pilote qui lui sera dédié pour la prochaine saison. Le cyclisme a beaucoup évolué ces dernières années et on remarque que des coureurs polyvalents sont aussi capables d'être très précieux sur les classiques que d'abattre un gros boulot sur un grand tour par exemple. C'est ce type de profil qui nous intéresse fortement, ce que l'on appelle dans le jargon des 'gros moteurs', en mesure de gagner une étape sur une épreuve par étapes, d'épauler un leader comme Remco sur le Tour ou encore d'être solide sur certaines classiques. Nous sommes déjà actifs sur le marché des transferts car, si nous avons des jeunes très talentueux, nous savons aussi que nous avons besoin de l'un ou l'autre gars d'expérience."

Treize coureurs sont actuellement officiellement sous contrat pour la saison prochaine. Cela veut dire que vous disposerez d'une grande liberté de manœuvre dans la construction de votre effectif. Quelle sera votre priorité ?

"Nous avons déjà bien avancé sur le dossier puisque nous avons également noué des accords avec des rouleurs polyvalents. Entre ces dossiers et le renouvellement de certains contrats qui arrivent à terme en décembre, nous avons déjà 24 coureurs confirmés pour 2026. On a bien travaillé avec le staff sportif (rires). Je continue d'échanger avec Patrick (Lefevere) une fois par semaine environ, je lui demande son avis, mais c'est désormais de ma responsabilité de prendre les décisions finales après concertation avec notre structure."

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Parmi les six de vos coureurs qui ont levé les bras depuis janvier, deux sont des nouvelles recrues : Schachmann et Paret-Peintre. Cela valide-t-il, d'une certaine manière, votre recrutement ?

"Cela démontre aussi la dimension chaleureuse de notre équipe, les nouveaux venus s'y sentent très vite à la maison. Et je tiens ici à tirer un grand coup de chapeau à tout notre staff qui incarne la clé de ce phénomène."

Au-delà de la polyvalence que vous évoquiez en amont, avez-vous une autre grande ligne directrice pour le recrutement 2026 ? Souhaitez-vous par exemple renforcer le noyau des grimpeurs autour d'Evenepoel ?

"Nous avons déjà une équipe bien établie pour ce terrain avec Landa, Paret-Peintre, Van Wilder ou Garofoli mais nous souhaitons étudier les opportunités du marché pour nous renforcer encore plus."

Vous aviez soufflé cet hiver que la recherche de potentiels sponsors était un dossier sur lequel vous travaillez quotidiennement. Est-il de plus en plus compliqué d'exister avec un budget flirtant autour des 35 millions quand d'autres équipes sont largement au-dessus des 50 ?

"Je ne suis pas frustré par l'enveloppe dont nous disposons, elle nous permet de bien travailler. Nous avons aujourd'hui listé une série de près de 200 entreprises que nous souhaitons démarcher pour une possible collaboration, mais nous savons que le contexte économique n'est pas simple… Aujourd'hui nos principaux sponsors sont sécurisés jusqu'à fin 2027."

Ce n'est pas le bon timing pour évoquer une prolongation de contrat de Remco."

Remco Evenepoel arrive en fin de contrat en 2026. Vous nous aviez confié à l'intersaison être à l'écoute de ces attentes sur son avenir. S'agit-il là d'un dossier actuellement sur la table ?

"Après sa revalidation, le focus de Remco est désormais axé sur la compétition et je n'ai pas le sentiment que ce soit le bon timing pour évoquer ce sujet. Nous avons tout de même encore un an et demi devant nous, cela nous laisse un peu de temps… D'autant que j'attends d'un contrat qu'il soit respecté."


Comment qualifieriez-vous le retour à la compétition du Brabançon ?

"Si je ne devais choisir qu'un seul mot, ce serait extraordinaire. Gagner la Flèche brabançonne de cette façon dès son premier jour de course… Il a aussi été très impressionnant sur l'Amstel. Ce retour a généré une forme d'euphorie, mais certaines vérités s'appliquent même à des super champions de son envergure. Il a disputé quatre courses en une semaine et n'avait qu'un bon mois et demi d'entraînement derrière lui. Il lui a manqué un peu de fraîcheur dans la dernière heure d'une Doyenne sur laquelle il n'a pas été mauvais, loin de là ! J'ai le sentiment que Remco a accepté le fait qu'il était engagé dans un processus qui va se poursuivre sur le Tour de Romandie et ira jusqu'au Tour de France. Mais depuis qu'il est devenu double champion olympique l'été dernier, chacune de ses prestations, mais aussi sa vie privée, sont placées sous un microscope. Il doit être franchement difficile à vivre pour un gars de 25 ans d'être, comme cela, le centre d'une attention permanente. J'espère que le public comme les médias feront montre d'un peu de respect pour ce qui relève, selon moi, du privé. À mes yeux, un sportif doit être vu comme tel. L'épisode de lundi soir (NdlR : référence à la sortie du journaliste flamand Ruben Van Gucht), c'est le genre de choses que je ne comprends pas et que je trouve profondément dommage…"

Êtes-vous surpris de ce traitement ?

"Le problème, c'est que j'ai parfois le sentiment que tout le monde attend quelque chose de lui. Dès qu'il sort du bus, il y a une sorte de perpétuelle effervescence qui doit être pesante à vivre au quotidien. Je suis admiratif de la distance qu'il arrive à conserver face à ce phénomène. Je pense que si on respecte vraiment un champion de cette envergure, cela doit aussi vouloir dire qu'on accepte de lui accorder du temps pour lui."


Remco Evenepoel doit composer avec une attention permanente qui s'étend de plus en plus à sa sphère privée. ©PDV
Tim Merlier fait presque figure de contre-exemple : il est le coureur le plus prolifique de la saison aux côtés de Pogacar mais n'attire pas autant les projecteurs. Sa popularité est-elle à la hauteur de son statut selon vous ?

"Dans une équipe, ce n'est pas toujours simple à gérer car on a parfois le sentiment que certains résument Soudal Quick-Step en la formation de Remco. Mais il y a aussi Tim (Merlier), Landa, Magnier, Van Wilder et bien d'autres… Tim n'est pas quelqu'un avide de lumière et je crois que le profond respect qu'à Remco pour lui est bien plus important que sa popularité."

Le succès de Kimberley Le Court Pienaar dimanche sur la Doyenne a mis un fantastique coup de projecteur sur votre équipe féminine. Comment l'avez-vous vécu ?

"Notre sponsor-titre AG était aussi celui de la course (rires). Si on nous avait demandés quel monument on souhaitait gagner cette saison, on aurait dès lors cité Liège-Bastogne-Liège sans hésitation. Cette structure a fortement grandi cet hiver avec un budget qui a plus que doublé. Voir que tout le boulot accompli dans une période extrêmement dense paie de cette manière, c'est fantastique. Les assurances AG sont copropriétaires de cette équipe et c'est donc très fort comme symbole."

Une Wallonne, Alana Castrique, vous a rejoint cet hiver. Quelle impression vous laisse-t-elle ?

"C'est une énorme bosseuse, hyperpro dans l'approche de son métier. Mais elle se met parfois une pression excessive sur les épaules (sourire)…"

Une autre de votre recrue est Urska Zigart, la compagne de Tadej Pogacar. Comment compose-t-elle avec ce statut ?

"Chez nous, elle est Urska et pas madame Pogacar. Sa relation avec le champion du monde n'a jamais été un critère qui a pesé dans son recrutement, nous l'avons vraiment engagée pour ses qualités et après l'analyse de ses données. Quand je me suis entretenu avec elle pour la première fois, je lui ai demandé pourquoi elle ne se dirigeait pas vers l'équipe féminine d'UAE par exemple. Lorsqu'elle m'a répondu qu'elle voulait mener sa propre carrière et pas que celle-ci soit liée au parcours de Tadej, j'ai compris à qui nous avions affaire. Elle n'a jamais exigé un quelconque privilège."

[GATO]

Mikel Landa interview avant le Giro
https://t.co/JEIUWlGdtU

[RemcoAlafpolak]

1000ème victoire de l'équipe depuis sa création. La meilleure équipe de l'histoire.

Patrick Lefevere doit être fier de ce qu'il a accompli.

[enzo98]

Vous pensez quoi du maillot des 1000 victoires ? J'adore la DA !!! : https://www.velopack.fr/15870-soudal-qu ... ot-special