marooned a écrit : 16 mars 2025, 13:18
papou06 a écrit : 16 mars 2025, 11:37
Jorgenson semble à un niveau similaire à l’an dernier, et on a vu que c’était largement insuffisant pour mettre en difficulté Pogacar.
Van Aert n’a plus approché son niveau en montagne de 2022 depuis et ce n’est pas du tout son objectif, je vois mal comment il y arriverait.
L’incertitude c’est Kuss, mais son niveau 2023 était extraordinaire, même pour lui, cf sa Vuelta.
Je reste d’avis qu’en 2022-23 les Jumbo avaient une longueur d’avance sur la concurrence qu’ils n’ont plus. La démonstration de PN 2023, on ne l’a plus jamais revue.
Aucun équipier de Visma ne peut mettre en difficulté le Pogacar de juillet 2024. Et aucun équipier de UAE ne peut mettre en difficulté le Vingegaard de juillet 2022-2023-2024. A un moment, c'est du un contre un de toute manière. Si Vingegaard veut regagner le Tour face à Pogacar, il faudra qu'il soit capable de le distancer à nouveau à la pédale comme il l'a déjà fait plusieurs fois.
Je partage en grande partie ton analyse sur la situation actuelle de la Visma et la dynamique des grands leaders. C’est vrai que la domination collective des Jumbo-Visma en 2022-2023 semble aujourd’hui moins évidente, et que la marge sur la concurrence s’est réduite, notamment avec la montée en puissance de Pogacar et la solidité de UAE.
Pour Jorgenson, il confirme qu’il a franchi un cap, mais comme tu le dis, ça reste insuffisant pour vraiment inquiéter Pogacar sur les grands rendez-vous. Quant à Van Aert, il a clairement recentré ses objectifs sur les classiques, et son rôle sur le Giro/Tour sera sûrement plus d’accompagnement ou de chasse aux étapes que de soutien en haute montagne.
Pour Kuss, c’est effectivement l’inconnue : son niveau de la Vuelta 2023 était exceptionnel, mais difficile à reproduire chaque saison, surtout avec la pression du statut et l’enchaînement des courses. Il faudra voir comment il arrive au Dauphiné et si la préparation a porté ses fruits.
Je te rejoins aussi sur le fait que, malgré toute la stratégie d’équipe, tout se joue souvent dans un duel direct entre les deux cadors. Si Vingegaard veut reprendre l’avantage, il devra retrouver ce coup de pédale capable de faire craquer Pogacar, sans compter sur un écrémage collectif comme par le passé.
En tout cas, la saison s’annonce passionnante et rien n’est écrit d’avance. Hâte de voir les premiers vrais tests sur le Dauphiné pour se faire une idée plus précise des forces en présence !
Lunettes de Tadej Pogacar