Pour moi, ce Giro c'est :
- Le panache et le caractère offensif de Carapaz. Ce n'est pas une surprise certes. Mais le voir faire le nécessaire pour gagner, ne pas faire le gagne-petit, est un vrai plaisir. Surtout sur un GT où le plaisir est renouvelé plusieurs fois avec lui. Il faut dire qu'il a pu s'exprimer aussi grâce à l'absence de Pogacar, Vingegaard.
- L'explosion de Del Toro aux yeux du plus grand nombre. Je suivais ces résultats dans les classements, mais je n'avais pas eu l'occasion de le voir en course. J'ai découvert un beau coureur, puissant et qui semble très agile aussi. Son punch était connu, et en dépit du parcours on a pu observer de grosses qualités sur des cols durs, des trucs de grimpeur.Assez charismatique et plaisant à observer. Jusqu'à ...
- L'étape du Finestre et son scénario rocambolesque.
Il faut ABSOLUMENT que Carapaz et Del Toro nous disent ce qu'ils se sont dit au bas de la descente. Vu l'ego surdimensionné du mexicain, si je suis Carapaz je lui dis : "ben vas-y petit, moi j'ai déjà gagné un Giro, c'est ton tour !" Je suis sûr qu'un Del Toro vexé peut se mettre à rouler s'il est piqué comme ça. Bref, ce qu'il faut retenir c'est qu'a priori (en saura-t-on plus un jour ?

) personne dans la voiture n'a dit à Del Toro qu'il perdait le Giro.

Incroyable ces mauvais choix !
- le retour à un très bon niveau de WVA. Pas au niveau de son ancien rival des labourés, mais à un très bon niveau qui lui permet d'être devant et de tenir. S'il ne chute pas, on devrait le revoir souvent d'ici la fin de saison.