

Modérateur : Modos VCN
Et l'ami, comme tu le disais plus haut, la mauvaise foi me semble pas mal partagé tout de mêmedolipr4ne a écrit : 12 déc. 2024, 19:24
Jicébé, Remco, juste une derniere fois, pour essayer: etes-vous capables d’émettre une seule petite critique, une seule petite retenue quant à ce qu’a pu faire/dire parfois Lefevere?
Et pour ma part c'est comme ça que je le vois, pas de problèmejicébé a écrit : 12 déc. 2024, 20:17 Je rappelle le titre de ce topic: "Vu de Belgique: ..."
Je n'ai donc rien fait de plus ces 2 derniers jours que partager 2 ou 3 commentaires "vus de Belgique" sur la décision de Lefevere (qu'on le veuille ou non, un acteur majeur du cyclisme), celle-ci me paraissant être un événement suffisamment important que pour en répercuter ici certaines réactions que j'ai pu lire.
Non mais c'est le principe des nécrologies, personne ne va en parler en mal dans la presse, ce n'est pas le momentjicébé a écrit : 12 déc. 2024, 20:17 Que vous considériez cela "vu de France" comme du "cirage de pompes", c'est votre droit. Pour apporter la contradiction, rien ne vous empêche d'ailleurs de répercuter des commentaires "à charge" que vous auriez pu récolter dans les media français ou autres (même belges, pourquoi pas).
En tout cas pas mon but, mais c'est effectivement dur de "lire" ces articles sans réagir, désoléjicébé a écrit : 12 déc. 2024, 20:17 Par contre, que l'un ou l'autre ici prenne argument de cet événement pour en remettre une couche sur les antagonismes entre les "pro" et les "anti" Lefevere sur ce forum, n'apportera rien de plus que nous ne sachions déjà, et risque de surcroît de faire dégénérer à nouveau nos échanges en propos regrettables.
Personne n'a dit que Lefevere était un homme sans failles. Quand j'ai fait mon petit texte d'hommage, j'ai mentionné les dérapages.MajorK03 a écrit : 12 déc. 2024, 22:15 Je rapelle que Lefevere a fait comprendre à Marion Rousse qu'elle ferait mieux d'arrêter ses activités professionnelles pour se consacrer pleinement à la carrière de Julian Alaphilippe, et que ce même Lefevere a comparé Sam Bennett à "une femme battue qui revient tous les soirs à la maison". Pour moi ça suffit largement à me faire une idée sur l'homme qui se cache derrière le manager.
Maintenant, je comprends que son "pas de côté" fasse réagir en Belgique vu l'historique du gars dans le sport numéro 1 au pays. Ce sera pareil chez nous quand ce sera au tour de Madiot, et je ne regretterai pas plus l'un que l'autre, personnellement.
Merci quand même à lui pour les quelques prises de becs légendaires du fofo auxquelles il a indirectement participé.
Merci pour ce post.guigui22 a écrit : 13 déc. 2024, 00:03 Assez surpris de l'arrêt de Lefevere, je ne m'y attendais vraiment pas.
Il me semblait assez ancré dans le paysage cycliste, et me semblait assez "indéboulonnable".
Au vu de l'article (merci pour les partages, c'est exactement ce que je venais chercher en venant sur ce topic), il y a eu une discussion entre lui et le propriétaire de l'équipe; on ne sait pas trop si il s'est gentiment fait sortir ou si c'est un réel commun accord. Peut être aussi qu'il avait une forme de lassitude (qu'on peut un peu lire à travers l'interview sur le fait que les gens se "plaignent" au service course, et la difficulté de toujours batailler pour l'argent).
Après, je pense que c'est une bonne chose, même si rien ne prouve que le nouveau sera mieux.
Lefevere, de mon point de vue extérieur, ça m'a toujours fait penser à cette figure managériale très paternaliste, très à l'ancienne, voulant fonctionner en famille. "Le wolfpack".
Beaucoup de manager aiment jouer le "bon père de famille". A priori, sur le papier, ça peut sonner bien.
Dans la pratique ça cache souvent beaucoup de difficultés managériales et organisationnelles :
- des relations infantilisées, avec des employés (staff ou coureur) qui sont donc déresponsabilisés
- des gros besoins de validation hiérarchiques, donc une forme de lenteur administrative, et de frein à la créativité/innovation
- des besoins de reconnaissance exacerbés car ce sont en réalité des besoins d'amour père/enfant qui se jouent là
- des relations de dépendance, où l'employé ne sait plus agir en autonomie sans son manager; et le manager qui se complait dans ce pouvoir et ce rôle de "sachant/grand manitou"
- à l'image de beaucoup de familles, beaucoup de non-dits
- un pouvoir managérial qui va trop loin dans l'emprise sur l'employé, en pensant que c'est son enfant et qu'il "lui appartient". Ca amène souvent à des dérives sur le temps perso/privé (et donc à des potentiels burn-out ou des abus de pouvoir)
- ce dernier élément pouvant virer au toxique voir ultra toxique lorsque poussé à l'extrême (cas Levefere/Alaphilippe/Rousse typiquement)
Maintenant, tout ça, de l'extérieur j'en sais rien. Y'a que ceux qui sont dedans qui peuvent le savoir. Et probablement que même si c'est le cas, certains (lorsque tu es le fils prodige) le vivent très bien, et d'autres qui le vivent mal (le revers de la médaille, le fils "vilain petit canard) sont probablement déjà partis depuis longtemps.
Et comme souvent, dans ces cas là, c'est très dur de "cracher dans la soupe". Ceux avec qui ça se passerait mal, ils sont passé à autre choses, n'ont pas envie d'avoir d'ennui, ne veulent pas d'histoire dans la presse, donc préfèrent ne rien dire et faire leur vie de leur côté.
Donc de l'extérieur, en général on ne voit même pas 1% de ce qu'il se passe.
Ce que j'ai pu constater de Lefevere :
- il a un palmarès long comme le bras
- il a eu une très belle longévité
- il a su lancer ou relancer des cyclistes au top niveau mondial, voir même leur prime carrière pour certains (Boonen, Kittel, Cav, Alaph, Gilbert etc)
- l'équipe a été une machine à victoire pendant des années
- l'équipe a su montrer un vrai collectif, et le wolfpack n'était pas qu'un mot, ça s'est vu sur le vélo à plusieurs reprises, notamment sur les classiques et les sprints
- il a eu des propos toxique en interview, un nombre de fois beaucoup trop important pour penser que c'était une "erreur de parcours"
C'était donc un sacré personnage du milieu cycliste, dans le bon et le mauvais.
Mais perso, je ne pourrai jamais le qualifier de "meilleur manager sportif de tous les temps". Quand tu vois sa toxicité par moment, c'est juste incompatible avec le fait d'être un bon manager. Tu peux tellement faire mieux.
Pardon ?RemcoAlafpolak a écrit : 12 déc. 2024, 22:42Personne n'a dit que Lefevere était un homme sans failles. Quand j'ai fait mon petit texte d'hommage, j'ai mentionné les dérapages.MajorK03 a écrit : 12 déc. 2024, 22:15 Je rapelle que Lefevere a fait comprendre à Marion Rousse qu'elle ferait mieux d'arrêter ses activités professionnelles pour se consacrer pleinement à la carrière de Julian Alaphilippe, et que ce même Lefevere a comparé Sam Bennett à "une femme battue qui revient tous les soirs à la maison". Pour moi ça suffit largement à me faire une idée sur l'homme qui se cache derrière le manager.
Maintenant, je comprends que son "pas de côté" fasse réagir en Belgique vu l'historique du gars dans le sport numéro 1 au pays. Ce sera pareil chez nous quand ce sera au tour de Madiot, et je ne regretterai pas plus l'un que l'autre, personnellement.
Merci quand même à lui pour les quelques prises de becs légendaires du fofo auxquelles il a indirectement participé.
Après, à titre uniquement personnel, à l'heure de dresser le bilan, ne retenir ici que ses excès inexcusables, pour lesquels il a toujours rétropédalé, c'est un procédé que je déplore.
Je constate que peu sont allé exprimés les réussites de Lefevere et ces dernières sont nombreuses.
Comme il m'est difficile de rester calme vis-à-vis de certaines attitudes.....RemcoAlafpolak a écrit : 12 déc. 2024, 21:12 [
En tout cas pas mon but, mais c'est effectivement dur de "lire" ces articles sans réagir, désolé![]()
Un article du Het Laaste niews payant abordait le sujet. N'étant pas abonné, il m'est impossible de le transmettre ici.charlix a écrit : 13 déc. 2024, 07:49 Je rejoins pas mal l'avis de Guigui à la fin sur l'aspect de meilleur manager. Autant ça a pu marcher à un moment, mais pour moi il s'est clairement tiré une balle dans le pied en ne se forçant pas à accepter que le monde autour de lui avait changé. Un excellent manager sait s'adapter, et je n'ai pas l'impression que ce soit le cas de Patrick Lefevere.
Je ne pense pas qu'il n'en était pas capable, mais plus qu'il n'en avait pas envie. En mode je suis comme ça et puis c'est tout.