Iguane a écrit : 19 mai 2024, 17:53 Mais logiquement dans ces étapes là il ne faut pas attendre de grandes envolées. Un truc comme Froome à Bardonnechia ou Vingegaard au Granon c'est l'exceptionnel normalement.
C'est tellement dur que si tu as un coup de moins bien tu peux prendre 3, 5 ou 10 minutes dans la vue.
On le voit avec l'échappée, les mecs qui ont fait les malins tôt n'ont pas survécu, c'est typiquement une course d'endurance ces longs formats en haute montagne, la gestion des efforts est primordiale.
Voir Rubio y aller franco aux trois kilomètres parce qu'il encaisse bien mieux ce genre d'effort, ou Tiberi incapable de monter dans les tours, ce qui fait des écarts de plus d'une minute sur 2500 mètres, alors qu'on a des athlètes de niveau très proche, ça reste de la bagarre cycliste à très haut niveau et c'est intéressant en tant que tel.
Difficilement appréciable si on n'a pas un vécu sérieux de pratiquant ou un attrait pour l'entrainement. Je ne sais pas si vous avez souvent fait 5000 m de D+ dans votre vie mais les quelques fois où j'ai fait ça, tu grimpes les derniers cols comme tu peux et changer de rythme, ça coûte beaucoup voire c'est impossible. D'ailleurs, on voit qu'hormis Pogi qui a pas dû faire de zone 3 avant son attaque (je déconne à moitié), les autres plafonnent rapidement après les attaques. C'est surtout ça qui est hallucinant. Là où on est censé faire de la survie ou presque, le mec change de rythme et atomise les autres
même pas besoin de lui demander ou de calculer, c'est au niveau de ses top performances des Tours 2022 et 23.
