Ponpon80 a écrit : 06 mai 2024, 23:27
Pantani avait fait bien plus sur le giro 98 sur l'étape gagnée par Noé, on est plus en 2017 avec take the risk à 110 mètres de la ligne.
Ce qu'a fait Pogacar aujourd'hui est très bien pour le cyclisme et n'a rien d'extraordinaire, c'était monnaie courante jusqu'à non attribué.
Indurain sur le tour 93 avait attaqué sur une étape toute plate en première semaine, et pourtant Miguel n'a pas laissé un souvenir de grand attaquant.
Des coureurs qui attaquent sur le plat en première semaine, je peux en citer quinze rien que sur la décennie 90... : Chiappucci, Lemond et Bugno sur le tour 92, Indurain, Riis, Jaskula et Chiappucci sur le tour 93, Leblanc et Ugrumov sur le tour 94, Riis, Indurain, Jalabert et Pantani sur le tour 95, Riis sur le tour 96 qui se permet même de participer au sprint massif, Ullrich qui emmène Zabel dans les sprints sur le tour 97,etc... c'est Armstrong et sa suite qui a instauré le zéro effort superflu. Largement recopié durant les années 2000 et 2010. Je n'ai cité que des favoris qui attaquent et qui réussissent leur tour dans la foulée (sauf Lemond).
Je ne suis pas d'accord avec toi.
Tu oublies une donnée essentielle dans la comparaison avec les années 80 et le début des années 90.
C'est l'essorr en parallèle des trains de sprinteurs, notamment la SAECO d'il re leone.
COmment comparer un Tour 1992 avec un Tour 2010? Impossible. EN 1992, tu as un seul sprint massif de mémoire. Tout se joue en échappées. Il n'y a pas de train de sprinteurs derrière. C'est donc tellement plus simple d'essayer d'aller gratter quelques secondes.
Ce n'est pas L.A qui a changé ça, ça avait commencé au milieu des années 90. et donc les 4 victoires de suite de CIpolini, Cavendish, Kittel ont lancé une période de zzzzz du vélo....
On va prendre un rapport plus récent, dans les années 2010, personne ne tentait ça. Vous avez beaucoup d'exemples d'échappées victorieuses depuis celle de Voeckler à Perpignan? Je crois que les équipes de sprinteurs sont devenues totalement injouables et ont au final aseptisées tout ça. SUr les autres GT, ya peut-être deux ou trois exemples, car les équipiers ne sont pas autant au top que sur le Tour..Mais bref, tenter un truc comme ça est plutôt raffraichissant et me renvoie à une seul et unique référence : CHRIS FROOOME!
2017 je crois, vers Montpellier je crois, et thomas était dans le coup. OK, ils ont suivi le seul et unique coureur qui faisait le spectacle dans ce morose cyclisme des années 2010, mais il fallait oser...C'était la veille du ventoux ou Froome avait terminé à pied...un petit moment nostalgie froomey, comme il y en a eu si peu....