Le gras, c’est la vieveji2 a écrit : ↑20 avr. 2024, 12:39Bah complètement d'accord. Les managers vont expliquer qu'il faut arrêter les descentes, courir sur des autoroutes, etc alors qu'on sait bien que d'autres sujets comme oreillettes, gras, freins à disque seraient centraux mais qu'ils seront contre....franck56 a écrit : ↑20 avr. 2024, 08:46 Madiot dans l Équipe:
C'est à Lappartient de faire des changements
Retour au frein à patin
Enlever l oreillette ou juste 1 commune pour que tous est la même information sur les dangers en course
Sur le matériel. Premier sujet, les capteurs de puissance. Quand les mecs passent une ligne d'arrivée, le premier boulot qu'ils font, même vainqueur, c'est qu'ils appuient sur le bouton. Le coureur est devenu un producteur de watts. On a robotisé le coureur, tous sans s'en rendre compte, chez moi y compris. En course, tu ne devrais pas regarder ce qu'il se passe sur ton cadran. Avec le GPS, ils voient si les virages se referment ou pas. Quand tu vois la gamelle d'hier (jeudi, la chute de Chris Harper sur le Tour des Alpes), il s'est dit ça ne se referme pas, je peux passer plein pot. Sauf que là il y avait une bouche d'égout et il a fini dans un poteau.
Donc on enlève le capteur en course ?
On le cache. Sous la selle, que le mec n'y ait pas accès. Est-ce que Sébastien Loeb a un GPS quand il fait du rallye ? Les coureurs ne regardent plus la route. Si on le cache, ça permettrait aussi d'avoir une certaine forme d'intelligence sur le vélo, parce qu'aujourd'hui on a fabriqué des robots qui n'ont plus aucune initiative. Être intelligent sur un vélo, ça devrait être une qualité, ça ne l'est plus. Tous les artifices qu'on a mis en place permettent de gommer les déficiences des moins bons.
Au fait, concernant les questions de sécurité et les modifs qu’il faudrait (ou pas) apporter: ils en disent quoi les coureurs? Y en a qui s’expriment un poil plus que 3 secondes apres une course au micro d’un journaliste?
J’ai vraiment l’impression que les premiers concernés, dans leur immense majorité, s’en tapent pas mal au final. Comme s’ils acceptaient (presque) tous le danger qui semble quand meme grandissant dans la pratique de leur sport.
Apres, faut pas oublier que c’est quand meme un sport de « cramés ». De la meme maniere que les skieurs alpins, on parle de gars qui filent à 70kmh sur du bitume et plus de 130kmh sur la neige, avec un millimètre de lycra et un bout de polystyrene sur la tete pour toute protection. Le vélo a aussi une histoire derriere lui, qui est aussi belle que cruelle, où l’on valorise la souffrance, la prise de risques et le dépassement de soi ultimes. Les mecs ont ça en eux, je pense, et au final acceptent la dangerosité de leur sport, tant qu’il y a quelques lauriers au bout.
Ceci etant dit, ça m’attriste quand meme de les voir accepter un peu tout et n’importe quoi sans trop l’ouvrir ou se montrer véritablement concernés.