Pendant ce temps-là, on ne sait pas encore comment AG2R va se dépatouiller du cas Baudin.

Modérateur : Modos VCN
Je repensais à ça quand même, l'équipe jumbo qui donne des compléments alimentaires un peu borderline à ses coureurs (dans le sens où voilà, pour qu'il y ait contamination faut qu'il y ait un produit interdit qui côtoie le complément alimentaire clean... Pi ils testent donc ils savent qu'il y a un risque quoi).Nopik a écrit : 22 sept. 2023, 11:56 https://www.wielerflits.nl/nieuws/richa ... te-kijken/
Quelques mots de Plugge sur le cas Hessmann
Journée noire pour nous, en allemagne c'est un sujet pénal,dans l'équipe on teste tous les lots de suppléments avant d'en donner aux coureurs. Ils ne sont pas censés prendre des trucs qu'on n'a pas vérifié. Alors on cherche à savoir ce qu'il s'est passé, s'il y a eu erreur, contamination, ou prise hors des clous.
En gros.
Les compléments alimentaires, tu as des marques qui ne posent aucun souci. De mon point de vue, c'est compliqué de faire du très haut niveau sans supplémentation et encore plus avec la perte de qualité de l'alimentation en règle générale.Iguane a écrit : 24 sept. 2023, 09:37Je repensais à ça quand même, l'équipe jumbo qui donne des compléments alimentaires un peu borderline à ses coureurs (dans le sens où voilà, pour qu'il y ait contamination faut qu'il y ait un produit interdit qui côtoie le complément alimentaire clean... Pi ils testent donc ils savent qu'il y a un risque quoi).Nopik a écrit : 22 sept. 2023, 11:56 https://www.wielerflits.nl/nieuws/richa ... te-kijken/
Quelques mots de Plugge sur le cas Hessmann
Journée noire pour nous, en allemagne c'est un sujet pénal,dans l'équipe on teste tous les lots de suppléments avant d'en donner aux coureurs. Ils ne sont pas censés prendre des trucs qu'on n'a pas vérifié. Alors on cherche à savoir ce qu'il s'est passé, s'il y a eu erreur, contamination, ou prise hors des clous.
En gros.
En fait si l'équipe jumbo se plante dans le test : Hessman risque quand même de prendre ses deux ans par la justice sportive, l'athlète étant responsable de ce qui se trouve dans son corps. Le management et le gars responsable des tests à jumbo risquent zéro.
Bon forcément je me dis que Plugge mytho un peu, il va jamais dire "ouais, on avait prévu une cure de testo pour le petit Hessmann qui pétrolait pas assez au giro, on lui a prescrit un masquant mais voilà c'est ballot ils se sont mal compris avec notre médecin et il a forcé la dose et s'est fait pècho, sale affaire.", ce qui est une version plausible aussimais bon on va se baser sur les déclarations officielles et typiquement là je me dis que dans une équipe qui fonctionne de la sorte, l'athlète est finalement le seul puni en cas d'erreur. Là où un management qui veut sécuriser ses coureurs leur dirait "les gars, les compléments alimentaires on sait qu'il y a plein de risques de tomber sur un pot ou une gélule contaminée par un produit interdit, donc on va être très clair, pour nous c'est interdiction d'y avoir recours."
Ou alors la législation antidopage évolue et pour ce genre d'" excuses" on prévoit la suspension de l'équipe de toute compétition pendant 2 mois, 3 mois, 6 mois...![]()
Je rappelle quand même qu'en matière de réglementation antidopage, on s'affranchit allègrement du principe juridique comme quoi c'est à l'accusation d'apporter la preuve. Ce n'est pas à l'uci d'apporter la preuve de la consommation volontaire du produit, c'est au coureur de démontrer qu'elle est involontaire.Nico2938 a écrit : 24 sept. 2023, 10:40Les compléments alimentaires, tu as des marques qui ne posent aucun souci. De mon point de vue, c'est compliqué de faire du très haut niveau sans supplémentation et encore plus avec la perte de qualité de l'alimentation en règle générale.Iguane a écrit : 24 sept. 2023, 09:37
Je repensais à ça quand même, l'équipe jumbo qui donne des compléments alimentaires un peu borderline à ses coureurs (dans le sens où voilà, pour qu'il y ait contamination faut qu'il y ait un produit interdit qui côtoie le complément alimentaire clean... Pi ils testent donc ils savent qu'il y a un risque quoi).
En fait si l'équipe jumbo se plante dans le test : Hessman risque quand même de prendre ses deux ans par la justice sportive, l'athlète étant responsable de ce qui se trouve dans son corps. Le management et le gars responsable des tests à jumbo risquent zéro.
Bon forcément je me dis que Plugge mytho un peu, il va jamais dire "ouais, on avait prévu une cure de testo pour le petit Hessmann qui pétrolait pas assez au giro, on lui a prescrit un masquant mais voilà c'est ballot ils se sont mal compris avec notre médecin et il a forcé la dose et s'est fait pècho, sale affaire.", ce qui est une version plausible aussimais bon on va se baser sur les déclarations officielles et typiquement là je me dis que dans une équipe qui fonctionne de la sorte, l'athlète est finalement le seul puni en cas d'erreur. Là où un management qui veut sécuriser ses coureurs leur dirait "les gars, les compléments alimentaires on sait qu'il y a plein de risques de tomber sur un pot ou une gélule contaminée par un produit interdit, donc on va être très clair, pour nous c'est interdiction d'y avoir recours."
Ou alors la législation antidopage évolue et pour ce genre d'" excuses" on prévoit la suspension de l'équipe de toute compétition pendant 2 mois, 3 mois, 6 mois...![]()
C'est complexe d'établir des règles sur la responsabilité de l'athlète concernant ce qui rentre dans son corps. D'un côté, je défie quiconque de garantir que tout ce qu'il consomme n'a aucune chance d'être contaminé. De l'autre, si tu ouvres la porte, les tricheurs vont s'engouffrer dans la brèche.
Pour le fait de sanctionner l'équipe, c'est juridiquement compliqué. Tu peux être irréprochable, tu ne peux pas maitriser ce que font les coureurs en permanence.
La sanction pour les équipes sur les affaires de dopage, c'est le risque de perte des sponsors et ça dépasse toutes les sanctions possibles.
Le "en compétition" est important, car ma thèse est que c'est un produit plus utilisé pour améliorer le mental et supporter la dureté du métier qu'exerce les cyclistes. Donc je ne serais pas étonné que certains en utilisent en période d'entrainement. Est-ce bien, est-ce mal ? Cela c'est l'avis de chacun, toujours est-il qu'en pratique on a toujours le même problème : des gens en bonne santé utilisent un produit qui ne leur est pas destiné, quand d'autres en ont besoin (de plus le tramadol est un des médicaments qui peut faire l'objet de pénurie par période ! ).wallers a écrit : 24 sept. 2023, 01:38 L'AMA a décidé d'interdire le tramadol en compétiton à partir de 2024, avec à la clé la sanction standard de 4 ans de suspension.
Pendant ce temps-là, on ne sait pas encore comment AG2R va se dépatouiller du cas Baudin.![]()
Je ne suis pas juriste, mais il me semble qu'à partir du moment où il y a un contrôle positif, par un organisme officiel, tu amènes la preuves qu il y a eu un produit interdit introduit dans le corps de l'athlète...Iguane a écrit : 24 sept. 2023, 11:57Je rappelle quand même qu'en matière de réglementation antidopage, on s'affranchit allègrement du principe juridique comme quoi c'est à l'accusation d'apporter la preuve. Ce n'est pas à l'uci d'apporter la preuve de la consommation volontaire du produit, c'est au coureur de démontrer qu'elle est involontaire.Nico2938 a écrit : 24 sept. 2023, 10:40
Les compléments alimentaires, tu as des marques qui ne posent aucun souci. De mon point de vue, c'est compliqué de faire du très haut niveau sans supplémentation et encore plus avec la perte de qualité de l'alimentation en règle générale.
C'est complexe d'établir des règles sur la responsabilité de l'athlète concernant ce qui rentre dans son corps. D'un côté, je défie quiconque de garantir que tout ce qu'il consomme n'a aucune chance d'être contaminé. De l'autre, si tu ouvres la porte, les tricheurs vont s'engouffrer dans la brèche.
Pour le fait de sanctionner l'équipe, c'est juridiquement compliqué. Tu peux être irréprochable, tu ne peux pas maitriser ce que font les coureurs en permanence.
La sanction pour les équipes sur les affaires de dopage, c'est le risque de perte des sponsors et ça dépasse toutes les sanctions possibles.
Donc le "juridiquement compliqué", pour moi c'est une simple histoire de volonté. Soit tu individualise la sanction dans un système où la responsabilité est collective (médecin, staff, athlète) et où potentiellement dans le cas d'une contamination involontaire où l'athlète ne fait que respecter le process de l'équipe, l'athlète prend deux ans et ruine sa carrière là où les autres continuent leur petite vie en pleurant juste que leur image est entachée.
Le risque zéro dans ce cas c'est zéro complèment alimentaire, l'équipe et l'athlète estiment avoir la maîtrise du risque mais se plantent, les deux doivent être sanctionné pour moi. Ainsi qu'à titre individuel les membres du staff concerné. Je mettais des mois de suspension en exemple, mais ça peut être financier, rétrogradation de division, points uci... Même si je pense que le plus efficace reste la suspension et/ou la grosse amende.
De manière générale aussi le rôle des médecins d'équipes mérite d'être questionné. Sont-ils là pour la santé du coureur ou la performance ? Si ils sont juste là pour la santé je ne vois pas en quoi un rattachement à une équipe est obligatoire. Ils pourraient très bien être employés par l'uci.
Sauf que tu ne prouves pas du dopage, vu que ça peut être involontaire.Thor8_one a écrit : 24 sept. 2023, 13:43Je ne suis pas juriste, mais il me semble qu'à partir du moment où il y a un contrôle positif, par un organisme officiel, tu amènes la preuves qu il y a eu un produit interdit introduit dans le corps de l'athlète...Iguane a écrit : 24 sept. 2023, 11:57
Je rappelle quand même qu'en matière de réglementation antidopage, on s'affranchit allègrement du principe juridique comme quoi c'est à l'accusation d'apporter la preuve. Ce n'est pas à l'uci d'apporter la preuve de la consommation volontaire du produit, c'est au coureur de démontrer qu'elle est involontaire.
Donc le "juridiquement compliqué", pour moi c'est une simple histoire de volonté. Soit tu individualise la sanction dans un système où la responsabilité est collective (médecin, staff, athlète) et où potentiellement dans le cas d'une contamination involontaire où l'athlète ne fait que respecter le process de l'équipe, l'athlète prend deux ans et ruine sa carrière là où les autres continuent leur petite vie en pleurant juste que leur image est entachée.
Le risque zéro dans ce cas c'est zéro complèment alimentaire, l'équipe et l'athlète estiment avoir la maîtrise du risque mais se plantent, les deux doivent être sanctionné pour moi. Ainsi qu'à titre individuel les membres du staff concerné. Je mettais des mois de suspension en exemple, mais ça peut être financier, rétrogradation de division, points uci... Même si je pense que le plus efficace reste la suspension et/ou la grosse amende.
De manière générale aussi le rôle des médecins d'équipes mérite d'être questionné. Sont-ils là pour la santé du coureur ou la performance ? Si ils sont juste là pour la santé je ne vois pas en quoi un rattachement à une équipe est obligatoire. Ils pourraient très bien être employés par l'uci.
Ah oui, la fameuse "une femme"GracchusBabeuf a écrit : 24 sept. 2023, 14:50 Une femme vient de battre le record du monde du marathon de 130 secondes.
Même moi qui veut rester naïf ça devient de plus en plus compliqué.
Les 3 luxembourgeois évoqués étaient d'énormes chaudières pourtant.Ponpon80 a écrit : 23 sept. 2023, 19:59 Pour moi la Slovénie c'est juste une coïncidence de l'histoire, tu as 3 gros coureurs en même temps ok, point. Il n'y a pas à mon sens de dopage systémique dans cette nation, pas de grosse équipe pro slovène. C'est un peu comme le Luxembourg avec les Schleck et Kirchen, il est retourné dans l'anonymat complet (à part la parenthèse Jungels).
Dans 10 ans, je te parie qu'on aura plus aucun coureur slovène dans le top 100 mondial, par contre on aura peut-être 3 grands coureurs hongrois et deux monstres croates, c'est comme ça.
Un peu comme les Pays-Bas qui gagnent les deux 100m olympiques nage libre de 2000 (De Bruijn et van den Hoogenband), un pur hasardPonpon80 a écrit : 23 sept. 2023, 19:59 ..Pour moi la Slovénie c'est juste une coïncidence de l'histoire, tu as 3 gros coureurs en même temps ok, point...
Erzen cité dans Aderlass, son fiston fait trois aux Europe juniors. Déjà en contrat chez Bahreïn pour 2025 ou 26. Erzen qui était dans le staff de Adria Mobil dans les années 2000.luckywinner a écrit : 25 sept. 2023, 13:37Les 3 luxembourgeois évoqués étaient d'énormes chaudières pourtant.Ponpon80 a écrit : 23 sept. 2023, 19:59 Pour moi la Slovénie c'est juste une coïncidence de l'histoire, tu as 3 gros coureurs en même temps ok, point. Il n'y a pas à mon sens de dopage systémique dans cette nation, pas de grosse équipe pro slovène. C'est un peu comme le Luxembourg avec les Schleck et Kirchen, il est retourné dans l'anonymat complet (à part la parenthèse Jungels).
Dans 10 ans, je te parie qu'on aura plus aucun coureur slovène dans le top 100 mondial, par contre on aura peut-être 3 grands coureurs hongrois et deux monstres croates, c'est comme ça.![]()
La Slovénie au vu de son histoire dans le milieu du vélo c'est pas le pays qui fait le plus de prévention sur le sujet, et je crois qu'ils ont eu pas mal de cas dans le ski également. Après ça veut pas dire que c'est un dopage institutionnalisé pour autant, mais que le pays ne fait pas une lutte active sur le sujet.
Le niveau de confiance que j'ai dans ses performances m'oblige à ne pas propager son nom et le fait que ce soit une femme est important dans le contexte. Rien de méprisant pour le sport féminin.Puncheur71 a écrit : 25 sept. 2023, 08:47Ah oui, la fameuse "une femme"GracchusBabeuf a écrit : 24 sept. 2023, 14:50 Une femme vient de battre le record du monde du marathon de 130 secondes.
Même moi qui veut rester naïf ça devient de plus en plus compliqué.![]()
Il dit précisément qu'il s'agit "d'une coincidence".Puncheur71 a écrit : 25 sept. 2023, 14:30 Je pense que ce que Ponpon voulait dire c'est qu'il n'y a pas de dopage institutionnalisé en Slovénie, ni au Luxembourg à l'époque des Schleck brothers, ni même systémique sans forcément appui de l'Etat. Ce qui était le cas en Italie dans les années 90, ou en Espagne dans les années 2000, sans parler d'autres joyeusetés post-soviétiques