runnz a écrit : 02 nov. 2021, 06:37
Dès 1975 Hinault participe effectivement au Dauphiné, il termine discrètement 38e. Et en 1976, plus que ses nombreux succès dans les courses françaises (gagne le Prestige Pernod), ce que j'avais remarqué fut surtout sa 17e au Tour de Lombardie qui était très relevé gagné par DeVlaeminck et tous les cadors de l'époque dans les premiers rangs.
En 1977, oui là il devient vraiment le coureur à surveiller pour devenir un grand champion, d'ailleurs il voulait participer au Tour de France, mais Guimard l'avait déjà fait beaucoup courir car ce n'était pas au programme.
Sauf son abandon en 1980, il gagna tous les Grands Tours auquels il participa de 1978 à 1984.
On peut même aller plus loin, sur l'intégralité de sa carrière il a gagné tout les grands tours auxquels il participa à part 3 :
- abandon sur le Tour en 1980 à la suite d'une tendinite
- seconde place sur les Tour 1984 et 1986
C'est unique comme résultat, aussi du au fait qu'il a arrêté sa carrière alors qu'il était encore au top niveau, il n'a pas fait la saison (ou les saisons) de trop.
En 1976, juste avant son éclosion de 1977, il termine également 6ieme des championnats du Monde, derrière Maertens, Moser, Conti, Zoetemelk et Merckx mais juste devant Gimondi et Raas. Entouré d'une telle brochette de champion, cela voulait déjà dire quelques chose.
A noter qu'en 1977 il a fait le parcours du Tour avant le peloton et donnait son impression sur le parcours de l'étape du jour à la télé française. Il y avait déjà une grosse pression médiatique et une énorme attente de ses débuts sur le Tour. Guimard, tout nouveau directeur sportif, ne l'a pas aligné et lui a fait faire des saisons relativement légères car il estimait que lui même avait du mettre un terme à sa carrière de manière trop précoce (29 ans) à cause de saisons trop denses.