ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

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ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

ÉTAPE 2 : VITORIA-GASTEIZ > SAN SÉBASTIÁN

DIM 02 JUILLET | 210 Km (2943 m D+)



Départ fictif 12h15 / Départ réel : 12h25 / Arrivée prévisionnelle : 17h04

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DÉTAILS


"Vitoria-Gasteiz, capitale du Pays Basque et d’Alava, offrira un départ sur un plateau, à 600m d’altitude. Le profil général d’une étape qui se dirige vers la mer apparaîtra donc trompeusement descendant. En effet, usés par un parcours accidenté, sans répit, les coureurs auront ensuite buté sur le Jaizkibel. Il sera emprunté dans le sens inverse – mais pas moins dur – de celui qui en a fait, eux abords de la capitale du Gipuzkoa, le juge de paix de la Clásica de San Sebastián." Sommet à 16 km de l'arrivée.


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FAVORIS



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Le Tuyau de Delgato

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Powless fait une Froome 2016, en sprintant en haut du Jaizkibel pour faire croire qu'il veut seulement conforter le gpm, mais continue sur sa lancée dans la descente et va au bout :flags:


MÉTÉO



DIFFUSION EN INTÉGRALITÉ


France Télévision : À partir de 12.00 sur France 2 puis 12.55 sur France 3 et 15.00 sur France 2

Eurosport 1/GCN&Eurosport.fr : (12h) Les Rois de la Pédale / 12h25 : la course en direct

Streaming : https://videosdecyclisme.fr/live-video- ... streaming/
https://tiz-cycling-live.io/livestream.php

Par écrit : https://cyclingpro.net/velopro/course/t ... -2e-etape/
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À PROPOS DE VITORIA-GASTEIZ

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Vitoria-Gasteiz (en espagnol : Vitoria [biˈto.ɾja] ; en basque : Gasteiz [gasˈteis̪] ; officiellement Vitoria-Gasteiz) est la capitale de la province d'Alava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Située à un carrefour, la ville a été à travers l'histoire un point stratégique important, aussi bien sur le plan militaire que commercial ou culturel. Depuis l'époque romaine avec la route qui reliait Astorga à Bordeaux, ces lieux n'ont jamais cessé d'être le point de ralliement des communications entre le Plateau central espagnol et l'Europe. À la croisée des chemins a émergé le village de Gasteiz.

En tant que capitale administrative, Vitoria est le siège de grandes institutions politiques depuis le 20 mars 1980 tel que le gouvernement et le parlement basque. Un dicton est souvent utilisé par les Basques pour expliquer le statut de Vitoria comme capitale administrative de la communauté : la Biscaye, avec Bilbao, était la capitale des affaires avec ses banques et son industrie, Saint-Sébastien était la capitale culturelle et touristique, la province d'Alava quant à elle, le siège du gouvernement.



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ÉTYMOLOGIE


Plusieurs hypothèses ont été débattues au cours du temps sur l'origine du nom de « Gazteiz ». Aujourd'hui, l'hypothèse la plus consensuelle est celle d'Alfonso Irigoien. D'après lui, Gasteiz serait une dérivation patronymique de Gaste, signifiant jeune en basque. Le suffixe « a » lui est souvent adjoint, donnant le terme gastea. À une certaine époque, le nom se réfère au toponyme du village.

L'origine la plus probable du nom gastea, d'après Irigoien, est gaztea, gastea et gartzea (ce dernier serait l'origine du nom de famille Gartzia/Garcia) une variation de gastea, l'une venant de l'Ouest et l'autre de l'Est. D'une manière comparable, on le retrouve avec les mots : bertze/beste (autre), bortz/bost (cinq) ou ortzegun/ostegun (jeudi).

Selon Jorge Maria Ribero-Menesese, Gasteiz serait la contraction de « Gazteliz ». D'après lui, le toponyme Vitoria (Biztoria) a des origines basques tout comme Gasteiz. En de nombreux lieux du Pays basque, à Arrati et à Debagoiena, la ville se dit « Bitturi » [biˈcu.ɾi].

HISTOIRE



Après la chute de l'Empire romain, plusieurs tribus du nord de l'Europe s'installent dans la zone du plateau central. Il s'agit alors d'une zone située à la marge des domaines wisigoths au sud et francs au nord.

La tradition affirme que la ville nommée « Victoriacum (en) », fondée par le roi wisigoth Léovigild en 581,correspondrait à la ville actuelle. Cette affirmation se base sur le texte suivant :

Anno V Tiberii, qui est Leovegildi XIII annus, [...] Leovegildus rex partem Vasconiae occupat et civitatem, quae Victoriacum nuncupatur, condidit


Toutefois, de récentes fouilles archéologiques effectuées dans la ville poussent à penser à une éventuelle présence franque, et non wisigothique, dans la zone. Cela complique l'identification de Victoriacum comme étant l'actuelle Vitoria. Il n'existe pas beaucoup de restes archéologiques de cette époque, mais il y a eu apparemment des établissements permanents de Francs dans les alentours. Par exemple, sur le site d'Aldaieta (Nanclares de Gamboa), se trouvent des tombes ornées qui ressemblent à des coutumes franques. On pense que cette installation date des VIe et VIIIe siècles. De même, les objets trouvés dans les excavations effectuées sous la cathédrale Santa Maria de Vitoria semblent eux aussi provenir de cette culture venue du nord. Après avoir examiné les caractéristiques de ces objets, on peut affirmer qu'ils datent du viiie siècle ou sont postérieurs à cette époque.

De toute façon, l'influence wisigothe ou franque n'est pas significative dans cette zone. La toponymie de toute cette région démontre plutôt la présence de tribus basques. Comme le démontre le cartulaire de San Millán de la Cogolla, au XIe siècle la majorité des toponymes de la plaine alavaise, où on trouve Vitoria, étaient d'origine basque ou latine mais adaptée aux règles phonétiques de l'euskara. Le cartulaire de San Millán est un document de 1025 qui énumère une série de populations qui payaient les diezmos au monastère de San Millán. La première mention documentée d'un village appelé Gastehiz se trouve dans ce document. Ce même document mentionne également beaucoup de populations qui composent actuellement la commune de Vitoria.

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Acte de fondation de Vitoria-Gasteiz.


Donc en 581, le roi wisigoth Léovigild fonde la ville de Victoriacum (en), en essayant d'imiter les fondations romaines, comme conclusion de la victoire contre les Vascons sur ce que - pour des raisons étymologiques nous devons supposer était une colline occupée par un village primitif de Gasteiz (cette donnée n'est pas suffisamment prouvée et des historiens experts jugent que Victoriaco n'était pas dans l'actuelle Vitoria ou ancienne Gasteiz mais dans une zone proche, probablement aux pieds de la montagne Gorbeia (il y a aussi là un village appelé « Vitoriano »)).

Selon des études récentes, Vitoria disposait déjà pour le changement de millénaire d'une muraille de défense.

En 1181, le roi Sanche VI de Navarre, dit le Sage, refonda la ville sur le village de Gasteiz, changeant l'ancienne dénomination par celle de « Nueva Victoria ». L'origine de la fondation a été, tout comme dans le cas d'autres villes de la zone (Antoñana, Bernedo, La Puebla de Arganzón, Laguardia), la nécessité pour le roi navarrais de créer une ligne de défense face au royaume de Castille.

En 1200, Vitoria s'incorpore à la Couronne de Castille, à la prise par les troupes du roi Alphonse VIII, qui l'a dotée de sa première extension gothique vers l'ouest. Alphonse X le Sage l'a étendue en 1256 vers l'est avec de nouvelles rues. La juiverie a été importante, avant l'expulsion des Hébreux, ordonnés par les Rois Catholiques : le vieux cimetière juif est encore conservé sous la forme d'un parc avec un monument commémoratif. En 1431, le roi Jean II de Castille lui accorda le titre de ville. En 1463, elle fut une des cinq villes fondatrices de la Fraternité d'Alava avec Sajazarra, Miranda de Ebro, Pancorbo et Salvatierra-Agurain.


ÈRE MODERNE

Le 22 janvier 1522, Adriaan Florensz, qui était à ce moment-là dans la ville, hébergé dans la Casa del Cordón, avait été élu comme nouveau pape 13 jours auparavant. Le futur Adrien VI restera dans la capitale alavaise un peu plus d'un mois, exerçant la régence d'Espagne et préparant la Navarre à la défense face à l'invasion française.

En 1615, à l'occasion des mariages royaux, sont hébergés dans la ville, Anne d'Autriche, reine de France, et Élisabeth de France, conjointe du futur Philippe IV.

Pendant la guerre du Roussillon, Vitoria-Gasteiz, ainsi qu'une grande partie du Pays basque, a été occupée pendant une courte période par les troupes françaises, lesquelles sont allées jusqu'à Miranda de Ebro. Cette occupation se termine avec le traité de Bâle qui met fin au conflit.

Le 13 avril 1808, Fernando VII est logé dans la Casa Consistorial alors qu'il se dirigeait vers Bayonne, où auront lieu les célèbres entrevues. À l'aube du 19 avril, une foule qui remplissait l'actuelle rue Moraza, empêcha que ce voyage ait lieu en coupant les lanières du carrosse. Le roi dut quitter Vitoria précédé de la cavalerie française.

Entre le 5 et le 9 novembre, Napoléon coucha dans la maison Etxezarra sur son chemin vers Madrid afin de placer son frère Joseph Bonaparte sur le trône d'Espagne. Joseph, pendant la retraite qui suivit la défaite de la Bailén, avait fait du palais de Montehermoso, son palais royal particulier.


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Parmi les événements historiques les plus remarquables, il y a la bataille de Vitoria le 21 juin 1813, durant laquelle les troupes françaises, en se retirant, furent mises en échec par le duc de Wellington, en perdant sur la route d'Altsasu (Navarre), presque tout le butin volé aux Espagnols. Cette bataille a pratiquement mis fin à la Guerre d'indépendance espagnole. À la fin juillet de la même année, à Vienne, Johann Nepomuk Mälzel chargea Ludwig van Beethoven d'écrire la composition d'une symphonie sur cette bataille. Il s'agit de l'opéra no 91 Wellingtons Sieg ou Die Schlacht bei Vitoria ou Siegessymphonie. En 1843, la ville donne l'autorisation de construire l'Instituto de Enseñanza Media (Institut d'enseignement moyen), siège actuel du Parlement basque et précédemment le couvent de Santa Clara. Durant l'année académique de 1853-1854, débutent les cours concrétisant ainsi un vieux rêve de la ville. Le vieil IEM est le lieu où se passe en grande partie la vie culturelle de la ville. Il faut rappeler qu'il a été créé à la suite de la révolution de 1868, entre autres, l'Universidad Libre (Université Libre). Cette université a fonctionné à partir de 1869, en tronquant le cours 1873-1874, en grande partie à cause de la seconde guerre carliste. Des noms comme Ricardo Becerro de Bengoa, Julian Apraiz, Federico Baraibar, etc. y figurent. Ce dernier, grand helléniste (1851-1918), a en outre été un des premiers qui à Vitoria a dispensé des cours de langue basque.

En pleine transition démocratique, l'église Saint-François-d'Assise a été le théâtre le 3 mars 1976 de graves affrontements entre la police et les travailleurs en grève. Le délogement de l'église dans laquelle avait lieu une assemblée s'est terminé par le mitraillage de la police, ce qui a provoqué le décès de 5 personnes et blessé par balle plus d'une centaine de personnes. Les responsables du massacre n'ont jamais été jugés.

Le 20 mai 1980, sur décision du Parlement basque, est décidé au moyen de la Loi de Sièges, que Vitoria-Gasteiz sera la capitale de la communauté autonome basque.

SPORTS

Vitoria se détache dans le concert international grâce à son équipement de basket-ball (Baskonia), finaliste de l'Euroligue à plusieurs reprises, gagnant de la Coupe d'Europe en 1996. Quant au football, le (Deportivo Alavés) se trouve actuellement en première division. L'équipe a été, en 2001, finaliste de la Coupe de l'UEFA face à Liverpool. Il faut souligner également les succès d'autres sportifs individuels comme Martín Fiz (marathon), Iker Romero (handball) ou Almudena Cid (gymnastique rythmique), qui viennent de cette ville. Dans le monde de la montagne, cette ville a aussi apporté de grands noms comme Juanito Oiarzabal, quatrième homme en faire les 14 huit mille (8 000 m) sans oxygène, ou les frères Pou, parmi les meilleurs mondiaux en escalade de rocher.

MONUMENTS

CATHÉDRALE MARÍA INMACULADA

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El Caminante (le marcheur), sur la rue Dato.

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À PROPOS DE SAN SEBASTIÁN

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Saint-Sébastien (espagnol : San Sebastián, basque : Donostia) est une ville du Nord de l'Espagne, capitale de la province du Guipuscoa, dans la Communauté autonome basque. D'une superficie de 60km2, elle comptait 188 000 habitants en 2021. Elle est le siège du diocèse de Saint-Sébastien et de la province maritime de Saint-Sébastien.

Baignée par les eaux de la mer Cantabrique, à l'embouchure de la rivière Urumea, elle doit une grande partie de sa célébrité à sa rade, la baie de la Concha, encadrée par deux éminences rocheuses, les monts Igeldo et Urgull, véritables balcons naturels d'où on appréhende une grande partie de la cité, l'océan et les paysages vallonnés des environs.


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HISTOIRE


Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 par Sanche VI, roi de Navarre, pour être le port maritime de la Navarre. Le site où la nouvelle ville est fondée, situé au pied du mont Urgull, a été primitivement connu comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done < Domine, et Sebastian). L'endroit était donc habité par les locaux, Navarrais, comme on les appelle. Le roi navarrais a alors invité les commerçants gascons appelés de Bayonne à s'installer sur place. Le for de la ville est considéré comme l'un des plus anciens fors maritimes.

Saint Sébastien a été conquise en 1200 par l'armée du roi castillan Alfonse VIII, ennemi de Sanche le Fort, qui envahit la Navarre cette même année. Toutefois la ville a conservé le for navarrais. Ainsi, le port, devient le moyen pour une monarchie, la castillane, de s'ouvrir vers la mer.

Les rois de Castille comptent pour la première fois en 1248 avec les forces navales de Saint-Sébastien, qui participent à la neutralisation de l'escadron des Maures.

La ville construite principalement en bois a dûe se relever des multiples incendies dont elle a souffert à partir de 1266. Elle aura brûlé complètement six fois en deux siècles.(En 1489 la reconstruction de la ville se fit en pierre.)

La guerre de Cent Ans, les Guerres de bandes et l'évolution de la Navarre en direction française pour raisons dynastiques ont apporté dans la 2nd moitié du XVe siècle, le déplacement des principales lignes de trafic vers Bilbao, en remplaçant Saint-Sébastien comme centre du trafic commercial.

À partir de là on passe d'une ville marchande à place militaire. Ce nouveau rôle de Saint-Sébastien comme forteresse, chargée de freiner les attaques des Français, donnera lieu à ce que la ville gagne les titres nobiliaires et de Loyauté.

Après deux siècles passés à accomplir héroïquement sa mission de guerre, Philippe IV d'Espagne, en 1662, lui accorde le titre de villa. Jusqu'à sa fondation il y avait seulement de petites zones résidentielles dans le quartier de l'Antiguo (vieux quartier), dans la vieille partie et dans la vallée de l'Urumea.


Cartographie de Saint-Sébastien, commandée par Philippe IV en 1622 :


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/34/San_Sebastian_s._XVII.jpg


En 1719, la ville est prise par une forte armée française et le maréchal de Berwick. La citadelle est prise le 17 août, la ville est alors mal fortifiée et sa petite garnison manque de vivres et de munitions. La ville a été occupée par une garnison de deux mille soldats français, jusqu'au 25 août 1721, date à laquelle elle a été évacuée à la suite de la paix de La Haye. En raison des dégâts produits par les bombardements des assaillants, on décide la construction d'une place tout au centre de la ville pour créer un espace en raison de la concentration étouffante de bâtiments qui affligeait les résidents, la Place Neuve, aujourd’hui appelée Place de la Constitution.

Dans le cadre de la Guerre de la Convention, les troupes françaises commandées par Bon-Adrien Jeannot de Moncey entrèrent dans la ville sans résistance des autorités civiles ou militaires le 3 août 1794. Le maire Juan Vicente Michelena et d'autres autorités, considérés comme de connivence avec les Français ou favorables à la tentative de création d'une République de Guipuscoa, sont jugés en 1796 par les tribunaux espagnols à Pampelune.

Pendant la guerre d'indépendance, Saint-Sébastien a été occupée en 1808 par les troupes napoléoniennes. Joseph Bonaparte, souverain de l'Espagne, est entré le 9 juin à Saint-Sébastien, en parcourant la rue Narrica, dans laquelle toutes les fenêtres restèrent fermées. En juin 1813 les alliés, les troupes anglo-portugaises, sous le commandement direct de Sir Thomas Graham et du généralissime Duc de Wellington, assiégèrent la ville. Après plusieurs jours de bombardement intense provocant un élargissement de la brèche (les troupes françaises étaient entrées par cette dernière en 1719), on a entamé l'opération d'assaut formée par une colonne de volontaires, appelés les desperados. Un incendie fortuit et l'explosion d'une réserve de munitions ont provoqué une panique chez les Français, événement dont profitent les assaillants, qui obligent les troupes françaises à se replier vers le château, où elles capitulent le 8 septembre.

Le pillage des alliés pendant la reconquête de la ville a duré six jours et demi, en sauvant de l'incendie seulement les deux paroisses et trente-cinq maisons, situées dans la rue Trinidad, qui pour un tel motif porte actuellement le nom de 31 de Agosto/Abuztuaren 31. Ces maisons n'ont pas été brûlées parce qu'elles servaient de logement aux fonctionnaires britanniques et portugais, pendant qu'ils entamaient l'attaque au château.


Siège de Saint-Sébastien (1813)


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La ville fut pionnière pour la pêche à la baleine, avec d'autres ports de la côte, et son activité s'étendit bientôt à d'autres secteurs, comme l'industrie et le commerce. Ville fortifiée jusqu'en 1863, elle fut ravagée à douze reprises par des incendies jusqu'à cette date. Le dernier d'entre eux, ayant eu lieu en 1813, pendant la guerre d'Indépendance, les survivants se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire la ville.

Saint-Sébastien semble avoir été la première ville espagnole fortement touchée par la pandémie grippale de 1918, dite grippe espagnole due au virus H1N1[/i]. Il est possible que sa situation (baie très fermée, dans laquelle se déversaient les égouts) et le passage de touristes venant de diverses régions d'Europe, voire venant se reposer après être passés sur le front, aient pu favoriser la diffusion de l'épidémie.

Après la guerre, les notables de la ville se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire Saint-Sébastien.
La division du royaume d'Espagne en 52 provinces fixa la capitale du Guipuscoa à Saint-Sébastien.

Dans la province s'opposent les carlistes et les libéraux, ces derniers partisans de la Constitution. Les deux partis défendaient les juridictions, mais de manière différente. Saint-Sébastien optera pour le libéralisme, contrairement aux campagnes de la province.

En 1863, après un débat intense, les murs qui limitaient le développement de la ville, sont démolis.
Saint-Sébastien change d'orientation. Terminée son étape comme forteresse, elle se mettra à accomplir la fonction de capitale de la province, en commençant son expansion reflétée dans le Plan Antonio Cortázar pour la nouvelle ville.

Au décès du roi Alphonse XII d'Espagne, en 1885, sa veuve la reine régente Marie-Christine emmène tous les étés la cour à Saint-Sébastien, résidant dans le Palais de Miramar. Le maire de Saint-Sébastien, en reconnaissance, la nomme maire honorifique de la ville. Par la suite, déjà en plein développement de l’Ensanche Cortázar, qui dotera la ville de son actuel attrait architectural, la construction du casino ( actuellement l'hôtel de ville ) en 1887 augmente le nombre d'estivants.


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Les bâtiments remarquables de la ville sont tous de cette époque (indépendamment de ceux de la vieille ville), comme la cathédrale du Buen Pastor ou Artzain Ona de Saint-Sébastien, l’Escuela de Artes et Oficios (actuel siège de la poste) et l’Instituto Peñaflorida (occupé ensuite par l’Escuela d'Ingenieros Industriales et de nos jours par le Centre Cultural Koldo Mitxelena), le palais Miramar, le théâtre Victoria Eugenia, l'hôtel María Cristina, les villas du Paseo de Francia ou Frantziako pasealekua ou la gare du Nord, ainsi que le reste des bâtiments du Secteur romantique, tous avec un style français marqué, qui a donné du charme à Saint-Sébastien et son surnom de « petit Paris » ou « Paris du Sud ».

La Première Guerre mondiale fait de Saint-Sébastien une des villes les plus cosmopolites d'Europe. Dans son Casino se retrouvent toutes les personnalités de la vie européenne : [i]Mata Hari, Léon Trotski, Maurice Ravel, Romanones, Pastora Imperio
, des toreros renommés, des banquiers, etc. À la Belle Époque, Saint-Sébastien reçoit la compagnie française d'opérette, les ballets russes, des chanteurs d'opéra et beaucoup d'autres artistes célèbres.

En 1930, la ville accueille une réunion de républicains, qu'on a appelé l'accord de Saint-Sébastien, qui aura un impact important dans l'avènement postérieur de la IIe République, le 14 avril 1931. De fait, le premier gouvernement républicain sera formé, dans une grande mesure, par le noyau de politiciens participant à l'« accord ». L'élection de la capitale donostiarra a été due, d'une part, à la proximité de la ville avec la République française et au fait que Saint-Sébastien était la capitale estivale de la Cour. Fernando Sasiain, hôte du Pacte, sera le maire de Saint-Sébastien pendant la République.

Peu après le début de la Guerre civile espagnole, le 13 septembre 1936, Saint-Sébastien tombe, sans sérieux combat, entre les mains des nationalistes. Le franquisme maintiendra à Saint-Sébastien le rôle de ville capitale de la villégiature. De 1940 à 1975 Franco passera le mois d'août au palais d'Aiete, acheté par la mairie qui le lui a offert, et y tiendra les conseils des ministres. C'est là que, le 17 octobre 2011, sera publiée la déclaration intégrale sur la paix au Pays basque, à la suite de la conférence internationale de paix de Aiete.

En 1953, et à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, naît le Festival de Saint-Sébastien, avec le double objectif de prolonger la saison touristique et de rendre à Saint-Sébastien le rôle culturel et le glamour perdus depuis la Guerre Civile.


https://www.sansebastianfestival.com/admin_img/carteles/d/1953.jpg


Le succès de la première édition arrive aux oreilles du régime franquiste qui soutient la manifestation dans le but d'améliorer l'image extérieure de l'Espagne. Il devient l'un des meilleurs festivals de cinéma au monde, la scène de quelques premières cinématographiques historiques et le point de rencontre de bonne partie des plus importantes étoiles du septième art.

En 1955 on a entamé le second et plus important processus d'extension de la ville, dans ce qu'on a appelé Amara Berri, en donnant lieu à un quartier du même nom (faisant allusion aux marais qu'il y avait dans ce terrain avant sa construction). Un des premiers pas dans la construction de l'extension a été le transfert de l' Ecole des Arts et Métiers et Commerce, située dans le centre, à des écoles reconstruites, ainsi que de celui de lInstitut Peñaflorida, en l'appelant Institut Usandizaga pour sa section féminine. On peut considérer que le processus de consolidation du quartier d'Amara a fini en 1993, avec la construction du stade d'Anoeta et de la rénovation totale de la ville sportive (située à Amara).

Après les deux extensions, la ville a consolidé son axe principal, qui continue de se développer bien qu'à un rythme beaucoup plus lent. Aujourd'hui, les priorités de la ville sont l'amélioration des infrastructures (promotion de l'aéroport, meilleures communications ferroviaires, amélioration des routes), la régénération des quartiers de la périphérie, le maintien et le renforcement du tourisme, la principale source de recettes, et la lutte contre l'ETA et la violence urbaine, que la ville a punie avec intensité. La croissance urbaine prétend être combinée avec les soins de l'environnement, la lutte à l'échelle municipale contre le changement climatique et l'aptitude à soutenir des opérations prolongées. Fruit des efforts effectués dans cette direction, en 2008 Saint-Sébastien a été récompensé par la Fédération espagnole de Communes et Provinces comme la ville la plus soutenable de l'Espagne.

Après le décès de Franco en 1975, la gestion a été donnée à un conseil présidé par le socialiste Ramón Jáuregui, chargé de diriger les institutions municipales jusqu'aux premières élections municipales de la démocratie en 1979. Dans ces élections le Parti nationaliste basque est arrivé en tête, et Jesus María Alkain a été choisi comme premier maire de la nouvelle étape démocratique. Il sera remplacé en 1983, par Ramón Labayen, du PNB, qui à son tour sera remplacé par le nationaliste Xabier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, en 1987. Saint-Sébastien a tourné progressivement vers la gauche et vers les positions libérales qui l'avaient caractérisée jusqu'à l'arrivée de la dictature, en occupant la mairie en 1991 par le socialiste Odón Elorza, du Parti socialiste du Pays basque, appartenant au PSOE. Elorza a occupé la mairie en 1991 bien qu'étant le candidat de la troisième force électorale et grâce à l'appui du PNV et du Parti populaire. Le 23 janvier 1995, la veille des élections municipales de mai, le groupe terroriste ETA assassine l'adjoint au maire, Gregorio Ordoñez, candidat du Parti populaire. Ordoñez avait amélioré progressivement ses résultats électoraux dans la Communauté autonome basque, en obtenant la majorité aux élections au Parlement européen en juin 1994. Après son assassinat, le candidat du Parti socialiste d'Euskadi, Elorza fut réélu, et occupe le poste de maire de la ville jusqu'en 2011, lorsque la coalition de la gauche abertzale Bildu l'emporte.


MONUMENTS



Les jardins d'Alderdi, situés devant la Mairie de la ville et face à la Baie de la Concha sont l’une des images les plus typiques de Saint-Sébastien. Ils sont formés de diverses compositions florales à l’ombre des arbres qui symbolisent la ville, les tamaris. D’élégants palmiers complètent l’ensemble, ainsi qu’un énorme manège qui nous ramène à la Belle Époque et fait les délices des tout-petits :



https://dynamic-media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-o/08/24/b7/60/alderdi-eder-park.jpg?w=1200&h=1200&s=1


https://media02.stockfood.com/largepreviews/MjIwNzMyOTQyNQ==/71204175-Town-Hall-Alderdi-Eder-Park-Donostia-San-Sebastian-Gipuzkoa-Basque-Country-Spain.jpg


https://cloud10.todocoleccion.online/postales-pais-vasco/tc/2018/07/11/18/127858515.jpg



La cathédrale du Bon-Pasteur est l'un des principaux sanctuaires catholiques de la ville de Saint-Sébastien.
Édifiée entre 1889 et 1897 au cœur du quartier de Amara, elle est initialement une église paroissiale. Elle est vouée au Bon-Pasteur, figure évangélique de Jésus.
Œuvre de l'architecte local Manuel de Echave, elle se dresse au centre de la place du Bon Pasteur :


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d1/Catedral_Donosti.jpg/1200px-Catedral_Donosti.jpg



https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cc/Cath%C3%A9drale_du_Bon-Pasteur_de_Saint-S%C3%A9bastien_036.jpg/400px-Cath%C3%A9drale_du_Bon-Pasteur_de_Saint-S%C3%A9bastien_036.jpg




Le pont de María Cristina est un pont sur la rivière (rio) Urumea qui traverse la ville. Il a été inauguré le 20 janvier 1905, lors de la fête de Saint-Sébastien :


https://tourisme.euskadi.eus/contenidos/h_cultura_y_patrimonio/0000011192_h5_rec_turismo/fr_11192/images/FP_puentemariacristina.jpg


Il faut souligner les quatre larges colonnes ornementales situées à ses extrémités, inspirées des colonnes du Pont Alexandre-III de Paris. Elles mesurent 18 mètres de haut et sont agrémentées de groupes sculpturaux.



Les arènes d'Atocha, construites à l'origine en 1876 :








Situé au sommet du mont Urgull, le Sacré-Coeur, avec ses 12 mètres de haut, donne sa bénédiction à la ville depuis 1950. La statue, qui repose sur un socle abritant une chapelle, fait partie d’un monument qui atteint une hauteur totale de 24 mètres :


https://c8.alamy.com/zoomsfr/9/68a98d81ec424bec8a6058d8e347bcfb/mbp710.jpg


Également appelé Christ de la Mota, ce monument semble plonger dans le paysage. On aperçoit cette œuvre de Federico Coullaut à plus de 4 milles marins.

SPORTS

• Anciennement, de 1923 à 1935, le Grand Prix automobile de Saint-Sébastien (nommé Grand Prix automobile d'Europe en 1926) et le Grand Prix automobile d'Espagne, célebrés sur le circuit de Lasarte.



https://i.pinimg.com/originals/1d/5f/ea/1d5feaa6b6372f2d54d92f6a9dc46bc9.jpg


• Ville départ du Tour de France cycliste 1992.


https://s3.ppllstatics.com/diariovasco/www/multimedia/201707/04/media/cortadas/tour-de-francia-2023-donostia-k1xH-U40262546445QoG-1968x1216@Diario%20Vasco.jpg


• Saint-Sébastien a accueilli les championnats du monde de cyclisme sur route en 1997.


https://dicodusport.fr/blog/wp-content/uploads/2020/05/Vid%C3%A9o-En-1997-Laurent-Brochard-devenait-champion-du-monde-de-cyclisme.png


• La Classique de Saint-Sébastien en cyclisme depuis 1981.


• L'équipe de football de la ville est la Real Sociedad, qui évolue en première division de la Liga.


• La Kontxako Bandera en aviron depuis 1879 qui réunit les 8 meilleures traînières (embarcations de rameurs) début septembre.


https://fr.shopping.rakuten.com/photo/1065536765_L.jpg


• L'équipe de rugby locale est le Bera Bera Rugby.


• La ville accueille parfois des matchs de coupe d'Europe de rugby à XV du Biarritz olympique.


• Le surf avec son célèbre champion Aritz Aranburu.


• La course pédestre, avec la classique Behobia - San Sebastian chaque année au mois de novembre depuis 1964.


GASTRONOMIE


Saint-Sébastien est notamment réputée pour ses pintxos (tapas en basque). On dit que Saint-Sébastien est la ville du monde avec un plus grand nombre d'étoiles Michelin par mètre carré. De fait, c'est une des seules villes du monde, avec Paris, Tokyo et New York, qui possède trois restaurants avec trois étoiles, la qualification maximale.
Par conséquent, la gastronomie est un des principaux attraits touristiques de la ville. Comme représentants de la Nouvelle Cuisine basque, des cuisiniers prestigieux comme Juan María Arzak, Pedro Subijana, Martín Berasategui ou José Juan Castillo (les trois premiers avec les trois étoiles Michelin déjà commentées) ont leurs restaurants à Saint-Sébastien. Sont aussi très populaires les bars à pintxos de la Vieille Ville :



https://www.cuisinedaubery.com/wp-content/uploads/2019/03/weekend_culinaire_san_sebastian_31.jpg


MUSIQUE ET CINÉMA


Dernière modification par Delgato le 02 juil. 2023, 11:35, modifié 3 fois.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Merci Delgato

Tout pour l'échappée pour la Movistar et EF . MDVP peut vouloir effacer la contre perf en faisant rouler car la pente est certes longue mais moins explosive ici
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Voici mon scénario : attaque dans le Jaizkibel de Simon Yates, accompagné de quelques coureurs (Powless, Jorge son, Lafay...). Derrière UAE ne roule pas et laisse le frangin prendre le jaune, ce qui les arrangera bien et ravira Adam.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

L'étape est longue mais le Jaizkibel n'est pas très dur pour un peloton moderne.

Aujourd'hui, ils étaient 80 au sommet du Vivero et j'ai peur qu'ils soient quasiment autant en haut du Jaizkibel.

Je vois un sprint d'un peloton de 50 à 80 coureurs.
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Delgato
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Échappée pour moi, un CAMPENAERTS ou FRAILE.
Sinon un opportuniste dans le final : Izagirre, Soler ou Powless
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marooned
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Est-ce que UAE va vouloir garder le maillot ?
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

En fait, ils montent par le versant que la Clasica San Sebastian descend !
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gradouble
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Je verrais bien une belle échappée aller au bout avec les équipes de leaders qui laissent faire, ça peut s'enterrer dans peloton.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

marooned a écrit : 01 juil. 2023, 20:21 Est-ce que UAE va vouloir garder le maillot ?
Si ça avait été Pogacar, non. Mais pour Yates, possible qu'ils fassent un effort. Après lundi et mardi les équipes de sprinters feront le travail et ils peuvent laisser filer mercredi.
:elephant:
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Merci Delgato pour la prez !
Comme dit plus haut, je vois l'échappée aller au bout. Car UAE a bien montré qu'elle dominait, donc pas bcp d'équipes peuvent espérer la victoire. Et ça ne la dérangerait pas de laisser le maillot jaune, ce qui leur ferait une équipe alliée pour la suite du tour.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Delgato a écrit : 01 juil. 2023, 20:21 Échappée pour moi, un CAMPENAERTS ou FRAILE.
Sinon un opportuniste dans le final : Izagirre, Soler ou Powless
Izagirre il descend vraiment bien :metalhead: ,
Powless j'ai pas souvenir mais ça doit pas être dégueu, t'en pense quoi Powless en descente? Je suppose que la Jumbo vas vouloir aussi donner une première victoire a WVA pour se faire griller par VDP.
Bah je crois pas que l'échappée ira au bout c'est trop tôt

Nota bene : Lafay ça donne quoi en descente bon sachant que y'a plus de 200 kms et la j'ai un doute
Dernière modification par Bold Uccello le 01 juil. 2023, 22:31, modifié 1 fois.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Aaaaaah Vitoria, de 2005 à 2008 j'ai bien cru qu'ils allaient remporter l'Euroleague. Quelle équipe, ce TAU, avec Scola, Prigioni, Rakocevic :love: :love:

Mais le CSKA, Pana & Maccabi en avaient décidés autrement :spamafote:
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Mais y aura-t-il une échappée vraiment "sérieuse" ou bien ça va partir au km 0 avec du Pichon et du Gregaard ?
Parce qu'on dirait bien que la première semaine, les baroudeurs et attaquants ont l'air résigné, même sur ce type de parcours difficile.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

On ne verra peut etre pas Alaph dans l'échappée mais pk pas du Nans Peters
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Demain duel MVDP/Alaphilippe arbitré par Alex Aranburu.
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

stcyrr a écrit : 01 juil. 2023, 23:27 On ne verra peut etre pas Alaph dans l'échappée mais pk pas du Nans Peters
Alors possible, on sait qu'il est en forme vu sa coupe de france, et il fait dans les derniers de l'étape aujourd'hui... :smile:
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stcyrr
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Surtout qu'il est meilleur dans les étapes longues. 210km c'est la +longue du tour.
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GATO
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Ah Delgato le film los cañones de San Sebastián et bronson :love:
Toute ma jeunesse.
Sinon il est loin le temps ou le jaizquibel decidait la course voír Indurain attaquand a 40 km.
Mais poga a fait les 100 dernier km. C est comme une classique et donc il peut surprendre Vinge car en montagne se será difficile.
frikkadell
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

Peut être qu'uae va vouloir effectivement garder le maillot jaune de Yates comme le dit jimmy39. Néanmoins, il l'a déjà eu. Donc pas sur.

Letape me paraît bien convenir à une échappée.

Je verrai bien un Tony Galopin.

Il est en forme et connaît parfaitement ces routes pour y avoir déjà levé les bras sur la clasica . D'autant plus que ce versant lui convient parfaitement, long mais pas trop et avec juste ce qu'il faut de pourcentage.

Et ça me ferait plaisir.
GabLaffanloulou46
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Re: ÉTAPE 2_TOUR DE FRANCE : VITORIA-GASTEIZ < SAN SEBASTIÁN (210 km)

stcyrr a écrit : 01 juil. 2023, 22:17 Merci Delgato pour la prez !
Comme dit plus haut, je vois l'échappée aller au bout. Car UAE a bien montré qu'elle dominait, donc pas bcp d'équipes peuvent espérer la victoire. Et ça ne la dérangerait pas de laisser le maillot jaune, ce qui leur ferait une équipe alliée pour la suite du tour.
Cela fonctionne seulement si les étapes d'après sont difficiles soit de montagne ou accidentée (comme la sky sur le tour 2018 dans les alpes qui avaient laissé Van Avermaet prendrel'échappée et garder le maillot jaune un jour de plus ). Là c'est 2 étapes pour sprinteurs donc uae n'aura rien à controler
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