Tirreno – Adriatico 2023
Depuis 2021, Tirreno – Adriatico se déroule sur 7 étapes.
Si au niveau temporel le départ a lieu plus proche de Paris-Nice (le lundi au lieu du mercredi suivant le départ de la course au soleil), au niveau géographique, depuis 2014 le départ se déroule à Lido di Camaiore, entre Gênes et Pise. Sur les 10 départs ayant eu lieu, on a vu comme première étape 5 fois un CLM par équipe, 1 prologue, 2 étapes en ligne après la crise sanitaire de 2020, et donc depuis 2022, place à un CLM individuel remporté l’an dernier par Filippo GANNA, devant Remco EVENEPOEL et Tadej POGACAR.

Etape 1 :
Toujours le long de la plage.
Cette année : 11,5 km contre 13,9 l'an dernier
Autre changement : un demi-tour au km4.5 qui se fera par un virage à 180° en lieu et place de deux virages à 90° l’an dernier au km6. En gros le départ est 1,5km plus près du demi-tourSi je parle autant de ce demi-tour, ce n’est pas pour le débat du virage à 180/360° degrès, mais parce qu’il s’agit du seul point intermédiaire de ce contre-la-montre.
Etape 2 Camaiore - Follonica
Cette étape n’a rien à envier à Milan – San Remo- Départ en côte pour que la bonne -échappée se fasse « à la pédale »
- Une montée plate pour seul GPM
- Un sprint inter plus difficile que le GPM
- Une boucle finale de 13km avec une montée à 6% à faire 2 fois.
Ça me fait penser à la réaction de Voeckler à Revel en 2010 sur le tour, nous y reviendrons...
Etape 3 Follonica – Fignolo
La « caravane » s’enfonce dans les terres avec cette étape longitudinale d’une distance de 217km.
Il ne faut pas se fier à ce profil dont l’altitude ne dépasse pas les 631m (et encore, ce n’est que dans la première partie de l’étape). De quoi lâcher un Dylan mais pas un Giacomo, encore moins un VDP.Etape 4 Greccio – Tortoreto

Encore cap vers l’est, c’est le but de cette course d’entre-deux-mers. Cette étape « casse-patte » encore une fois est la plus longue avec 218km.
2 tours à compléter avant la fin de l’étape. La carrière de ti-blanc se retourne deux fois dans sa tombe.
La montée finale sera donc à gravir 3 fois. 3,2km à 7%, c’est du pain béni pour un Beubeu

Etape 5 Morro d’Oro - Sarnano-Sassotetto

C’est l’étape de montagne de ce tour. Alors qu’à l’arrivée de la 4e étape les coureurs étaient arrivés à 28 petits km de San Benedetto del Tronto, le coureur re-rentrent dans les terres, dans le massif du Parc national des monts Sibyllins.
Cette montée a déjà été empruntée en 2018 (victoire de Landa au sprint !) et 2020 (Simon Yates). Seulement, cette année la montée est « rallongée" de 2km supplémentaires, de quoi distancer un peu plus un Van Aert si le belge a pris de l’avance sur le chrono et les premières étapes.
Ce n’est pas la seule difficulté de l’étape, sans un mètre de plat, mais c’est la seule aussi longue et aussi haute.
13,1km à 7,3% c’est digne d’une montée pyrénéenne, genre Hautacam Etape 6 : Osimo – Osimo

Encore des boucles ! Tirreno, c’est une classique tous les jours. On comprend mieux pourquoi les spécialistes des ardennaises choisissent cette course à la place de Paris-Nice.
Les montées sont courtes mais répétées. Le vainqueur ici peut prétendre à un podium sur l’Amstel en avril.
J’ai cherché des choses intéressantes à dire sur Osimo, mais pas grand-chose à dire finalement, à part que c’est une ville située dans la région de Marche.


Etape 7 San Benedetto del Tronto - San Benedetto del Tronto
Certains diront que c’est une étape tracée à l’envers, mais vu la distance raccourcie de cette étape, et le fait qu’il s’agisse de la dernière, elle peut servir de terrain pour l’attaque ! A suivre donc, mais il ne faudra pas être en retard au départ…
Dylan, si tu es encore là, bon courage !
Les favoris :
Rouleurs : Ganna, Roglic, Arensman, Armirail Sprinteurs : Philipsen, Jakobsen, Cavendish, Molano, Gaviria, Van der Poel, Dainese, Bouhanni
Puncheurs : Van Aert, Van der Poel, Girmay, Mohoric, Pidcock, Cosnefroy, Madouas
Grimpeurs : Hindley, Vlasov, Mas, Roglic, Landa, A.Yates, O’Connor, Caruso, Ciccone




