EFFECTIF
Ils sont partis
ARENSMAN Thymen --> Ineos Grenadiers
KRAGH ANDERSEN Soren --> Alpecin Deceuninck
KRAGH ANDERSEN Asjborn --> Retraite
PEDERSEN Casper --> Soudal Quick Step
ARNDT Nikias --> Bahrain Victorious
BOL Cees --> ?
DENZ Nico --> Bora Hansgrohe
DONOVAN Mark --> Q36.5
NIEUWENHUIS Joris --> Baloise Trek Lions
Plusieurs têtes d'affiche ont quitté le navire et ne seront pas remplacées en termes de qualité. La structure va beaucoup miser sur ses jeunes pour relancer la machine.
Les Leaders GT
Romain BARDET (France)
Après deux saisons sous les couleurs de DSM, qui l’ont vu notamment faire 7e du Giro 2021 et 6e du Tour 2022, tout en passant si près de l’exploit sur les routes du Giro 2022 avant un abandon pour maladie, le coureur français reviendra à un programme plus classique en 2023 : Paris-Nice, Ardennaises, Tour et fin de saison à déterminer (classique italiennes ou Vuelta).
Le nouveau Romain aura à cœur d’enrichir son palmarès complété l’an passé par le général du Tour des Alpes.
Andreas LEKNESSUND (Norvège)
Crack dans les catégories jeunes, Andreas a bien progressé en 2022 remportant une étape du Tour de Suisse et le CG de l’Arctic Race of Norway. Il a également réalisé un bon Tour de France qui était son premier GT, il faut le rappeler.
Il sera aligné comme leader sur le Giro cette année où le kilométrage important des CLM devrait l’aider à réaliser un bon CG.
Les hommes rapides
La Team DSM devrait compter sur ses nombreux sprinteurs pour marquer des points, notamment dans la fameuse Course aux Points. Les scoreurs potentiels sont nombreux.
Alberto DAINESE (Italie)
Plutôt régulier, Alberto est en progression et n’a encore que 24 ans. Pour preuve, son premier succès en GT l’an passé sur les routes du Giro.
Il compte plusieurs top 10 sur l’année mais doit encore passer un cap. A voir aussi à l’avenir s’il peut avoir un rôle sur certaines classiques à sa portée.
Samuel WELSFORD (Australie)
Le sprinteur australien a remporté son premier succès en 2022 sur le Tour de Turquie devant Philipsen rien que ça.
3e du Scheldeprijs et 4e de la Bredene Koksijde Classic, il a aussi montré des aptitudes sur les semi classiques belges. On attend une confirmation de son potentiel en 2023.
Casper VAN UDEN (Pays-Bas)
Arrivé au 1er août de la réserve, l’équipe mise énormément sur le jeune batave très fort chez les jeunes. Il s’est montré à l’aise sur le Tour de Normandie enlevant deux étapes tout comme sur le Tour de l’Avenir, et s’est déjà montré pour ses premières courses pros avec notamment une 8e place sur le Sparkassen Munsterland Giro face à un plateau relevé.
Plus complet que les autres sprinteurs, il pourrait être en outre plus à l’aise sur les classiques.
Nils EEKHOFF (Pays-Bas)
Après une saison délicate, on attend de Nils qu’il retrouve a minima son niveau de 2020 où il avait par exemple fini 7e de la Bretagne Classic – Ouest France.
Une première victoire professionnelle pourrait enfin le lancer alors qu’on l’annonçait vraiment prometteur.
John DEGENKOLB (Allemagne)
Devenu davantage capitaine de route en revenant dans l'équipe, John devrait surtout encadrer le groupe sprint par son expérience.
D’autre part, s’il n’est plus le coureur incroyable qu’il était, surtout depuis son accident, il est encore capable de signer des performances honnêtes sur les classiques (18e du Ronde et de Paris-Roubaix en 2022).
On compte sur eux !
Marco BRENNER (Allemagne)
Marco, qui a rejoint la structure professionnelle à 18 ans, a commencé à montrer des progrès en 2022 terminant 5e d’une étape sur la Vuelta et surtout 12e du Tour de Pologne.
Les attentes sont énormes derrière le coureur allemand mais il faut être patient et garder à l’esprit qu’il a encore à peine 20 ans. En espérant d’ailleurs ne pas le griller trop vite…
Henri VANDENABEELE (Belgique)
Pour sa première année professionnelle, Henri a eu des résultats encourageants avec deux top 10 à Oman et en Turquie. Plus discret ensuite, on attend qu’il confirme et qu’il continue à progresser sur les courses par étape.
Les recrues
Patrick BEVIN (Nouvelle Zélande)
Il est sans doute la recrue phare de l’équipe. Malgré un nom peu ronflant, le néo-zélandais est à la fois un excellent rouleur, un bon sprinteur capable de régler des petits groupes et aussi un honnête grimpeur-puncheur passant bien les bosses.
Il peut donc gagner sur pas mal de terrains et même des CG de petites CPE.
Harm VANHOUCKE (Belgique)
Le grimpeur belge vient compléter le pôle GT de l’équipe. Il pourra jouer sa carte notamment sur des étapes de GT et jouer quelques CG sur des courses à étapes montagneuses.
A voir s’il est capable de passer un cap sur les courses World Tour.
ALEX EDMONDSON (Australie)
Honnête sprinteur, l’ancien pistard (spécialiste de la poursuite) vient chez DSM pour se relancer après deux saisons difficiles. Néanmoins, on image qu’il vient surtout pour intégrer les trains, voire jouer les poissons pilote.
Matthew DINHAM (Australie)
Le grimpeur australien sort d’une saison 2022 réussie au niveau continental chez BridgeLane. Il pourrait être précieux en montagne tout en ayant sa carte sur certaines courses par étapes dès cette année. Un fort beau pari.
Sean FLYNN (Grande Bretagne)
D’un profil plutôt sprinteur, Sean découvrira le niveau World Tour après une année 2022 prometteuse où il a terminé 4e de Paris-Tours Espoirs et 10e de la course en ligne des Jeux du Commonwealth.
Les recrues de la réserve…
L’équipe comptera énormément sur ses jeunes pépites qui découvriront le niveau World Tour cette année. A l’instar de la GFDJ qui monte 8 coureurs de la réserve, ce seront 5 coureurs qui franchiront le palier chez DSM en 2023.
Oscar ONLEY (Grande-Bretagne)
Attention crack ! Alors qu’il était encore dans l’équipe Développement en 2022, il a brillé à chaque apparition avec l’équipe WT terminant 3e de la Cro Race et 7e du Sazka Tour par exemple. Il a aussi brillé dans les courses de sa catégorie.
Il était prévu qu’Oscar fasse une année supplémentaire dans l’équipe Dévo mais ses résultats lui ont permis de signer un contrat dès 2023.
Max POOLE (Grande-Bretagne)
Deuxième crack britannique à signer cette année. Il a brillé l’an passé à l’instar d’Oscar Onley lorsqu’il en a eu l’occasion. Il a terminé 7e de l’Arctic Race et 10e du Sazka Tour.
Une progression fulgurante étant donné que c’était sa première et donc unique année dans la Dévo.
Pavel BITTNER (République Tchèque)
Pavel, stagiaire en fin d’année, a acquis de l’expérience en participant à des classiques World Tour de fin de saison. Il devrait en toute logique intégrer le pôle Classiques de l’équipe.
Doté d’une pointe de vitesse, il intègrera sûrement également des trains à l’occasion.
Lorenzo MILESI (Italie)
Bon grimpeur et bon rouleur, l’Italien a remporté en 2022 une étape du Tour de l’Avenir et deux étapes du Triptyque des Monts Et Châteaux.
Tobias Lund ANDRESEN (Danemark)
Flandrien en devenir, le jeune danois a déjà fait des apparitions avec l’équipe première l’an passé terminant par exemple 17e du Scheldeprijs… pour 30 finishers. Il a terminé 9e de Paris-Tours Espoirs.
Les équipiers pour les GT
Chris HAMILTON (Australie)
S’il n’a jamais levé les bras, Chris est un précieux équipier grimpeur qui a souvent bossé pour ses leaders. Très utile à Romain l’an passé. On le verra dans une position de leader sur le Down Under.
Kevin VERMAERKE (USA)
Vainqueur il y a 3 ans sur LBL en Espoirs, Kevin n’a pas encore confirmé tout son potential. Le grimpeur américain a découvert le Tour l’an passé et a surtout chuté lourdement. S’il continue à progresser, il pourra jouer sa carte a minima en chasseur d’étapes.
Martijn TUSVELD (Pays-Bas)
Il s’est souvent montré précieux pour ses leaders dans un rôle d’équipier en montagne. Il a déjà réalisé des top 10 sur des petites CPE comme Guangxi en 2019. Solide coureur capable aussi de bien se comporter sur les classiques, 15e l’an passé du Gran Piemonte par exemple.
Romain COMBAUD (France)
Personne n’a oublié ses larmes sur le Giro après l’abandon de Bardet. Son recrutement avait beaucoup fait parler à l’époque mais finalement, il fait pas mal le taf en équipier tout en signant encore quelques CG intéressants hors WT, terminant par exemple 12e du Tour des Alpes Maritimes et du Var l’an passé.
Les équipiers
Jonas Iversby HVIDEBERG (Norvège)
Le Norvégien, qui a les capacités pour être un bon coureur de classiques, a porté en 2022 le maillot de leader sur le Tour de Catalogne. Il a également disputé son premier GT pour prendre de la caisse. Il peut facilement intégrer un train également. Un de mes paris pour 2023.
Leon HEINSCHKE (Allemagne)
Néo-pro en 2022, il est un peu passé à côté de sa première saison en pro avec pas mal de DNF. A lui de rebondir en 2023 et de confirmer son potentiel entrevu en Espoirs (3e Tour Alsace 2021 par exemple).
Niklas MARKL (Allemagne)
Si on avait entrevu en 2021 une première saison pro intéressante, 2022 s’est avéré plus compliquée pour Niklas. Trop discret, le sprinteur n’a réalisé que deux top 10 d’étapes en Norvège et sur les 4 Jours de Dunkerque. C’est trop peu.
Marius MAYRHOFER (Allemagne)
Quelques Top 10 pour le sprinteur allemand pour sa première année professionnelle (4 don’t 3 sur le Tour de Hongrie). Encourageant mais s’oriente plutôt vers une carrière de lanceur ou dans les trains.
Florian STORK (Allemagne)
Le grimpeur maison, 5 ans déjà dans l’équipe. Il a toujours œuvré dans un rôle d’équipier et n’a jamais disputé le moindre Grand Tour à 25 ans. 16e du Tour de la Provence en 2022.
Frederik RODENBERG (Danemark)
Médaillé olympique sur piste en poursuite, Frederik peine à confirmer sur route. Il sort d’une saison quasi blanche. Ses qualités de sprinteur doivent être développées.
Tim NABERMAN (Pays-Bas)
On va être honnête, on doute pas mal du potentiel de Tim ici. 3 ans dans la réserve loin d’être convaincant et une première année pro sans résultat notable.
