Dans"l’Essor Savoyard” paru aujourd’hui, interview du président du conseil départemental de Haute-Savoie Martial Saddier (LR) qui revient sur la candidature en vue de l’organisation des Championnats du Monde de cyclisme 2027.
La décision sera prise par l’UCI le 22 septembre, il existe également une candidature néerlandaise ; pour le président, la Haute-Savoie est la seule à "avoir candidaté pour accueillir les 19 épreuves masculines, les 19 épreuves féminines et les 19 épreuves handisport” ; ’ils font un test avec Glasgow mais la vraie première de ce format sera(it) en Haute-Savoie.”
D’après Martial Saddier, les atouts de la Haute-Savoie sont l’appui de Bernard Hinault, ”les sites retenus, notamment la côte de Domancy”, et la proximité de l’aéroport de Genève. Quant au vélodrome qui reste à construire, la bonne santé financière du département permet de l’envisager et il serait justifié car "il y a un réel besoin de vélodrome entre Paris et Marseille”
Pendant ce temps là en 2022
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Concernant les championnats du Monde 2027 et la candidature de la Haute-Savoie et pour être complet, on apprend dans différentes éditions du ”Messager’, un autre hebdo local (appartenant au même groupe de presse que ”l’Essor”) qu’un référé a été déposé par plusieurs associations "citoyennes" contre la décision du Conseil Départemental, et en particulier la construction du velodrome qui serait ”inadapté aux préoccupations des hauts-savoyards” : il existe en effet des pistes à Grenoble, à Genève et à Aigle. Par ailleurs les cyclistes hauts-savoyards seraient plutôt orientés ”route et VTT”.
Virginie Duby-Muller (LR), candidate malheureuse à la présidence du département (battue bien que favorite, semble-t-il suite à des manoeuvres de couloir ...) soutient ce référé et a voté contre le projet avec deux autres conseillers départementaux ; le velodrome serait un équipement que ”personne ne réclame”, et si le département a accepté dans le passé de participer financièrement au siège de la FFSki à Annecy ou du stade de biathlon à Grand-Bornand, c’est "devant le nombre de licenciés, l’excellence des résultats des skieurs locaux" ... Loana Lecomte et tous les médaillés savoyards aux Gets apprécieront, de même que les 2000 licenciés FFC du département - non compris les FSGT, UFOLEP, voire FFCT - en voyant qu’il n’y a que 750 licenciés biathlon pour toute la France !
Affaire à suivre !
Virginie Duby-Muller (LR), candidate malheureuse à la présidence du département (battue bien que favorite, semble-t-il suite à des manoeuvres de couloir ...) soutient ce référé et a voté contre le projet avec deux autres conseillers départementaux ; le velodrome serait un équipement que ”personne ne réclame”, et si le département a accepté dans le passé de participer financièrement au siège de la FFSki à Annecy ou du stade de biathlon à Grand-Bornand, c’est "devant le nombre de licenciés, l’excellence des résultats des skieurs locaux" ... Loana Lecomte et tous les médaillés savoyards aux Gets apprécieront, de même que les 2000 licenciés FFC du département - non compris les FSGT, UFOLEP, voire FFCT - en voyant qu’il n’y a que 750 licenciés biathlon pour toute la France !
Affaire à suivre !
Re: Pendant ce temps là en 2022
le VTT se pratique dans un vélodrome maintenant 

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Re: Pendant ce temps là en 2022
Et ça pose un problème à l'UCI si toutes les épreuves ne sont pas regroupées dans le même département pour les mondiaux de cyclisme ?
Ca, j'en étais certains que ces mondiaux interdisciplinaires allait nous priver de certains lieux intéressants pour la route et le VTT.
Après, je ne suis pas loin de partager l'avis de l'opposition sur le dossier, est-ce que la Haute-Savoie a vraiment besoin de se doter d'un vélodrome de grands championnats ?
On en a déjà deux très récents couverts en France à Saint-Quentin et à Roubaix + le vieillot de l'INSEP pour l'entrainement.
A Grenoble, il y a déjà une piste pas trop mal en béton, ça suffit, je pense pour la pratique open :


Ca, j'en étais certains que ces mondiaux interdisciplinaires allait nous priver de certains lieux intéressants pour la route et le VTT.
Après, je ne suis pas loin de partager l'avis de l'opposition sur le dossier, est-ce que la Haute-Savoie a vraiment besoin de se doter d'un vélodrome de grands championnats ?

On en a déjà deux très récents couverts en France à Saint-Quentin et à Roubaix + le vieillot de l'INSEP pour l'entrainement.
A Grenoble, il y a déjà une piste pas trop mal en béton, ça suffit, je pense pour la pratique open :

Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Re: Pendant ce temps là en 2022
Pour m'y être rendu cet été, je confirme avoir vu plusieurs inscriptions "Oui au vélo, non au vélodrome" en Haute-Savoie...
Re: Pendant ce temps là en 2022
La chronique hebdo de P. Lefevere:
"Juan Ayuso est testé positif et reste à la Vuelta. On peut appeler ça une position égoïste et je pense aussi qu’il va avoir soudainement beaucoup plus de place dans le peloton. Mais pour un Espagnol de 19 ans qui pour son premier grand tour se trouve en cinquième position au classement général, nous n’allons pas non plus être trop strict. UAE a mis en place un propre ‘mini-labo’ de test PCR, comme Jumbo-Visma en a apparemment également un. Je tiens de leur teammanager José Matxin – dans une vie antérieure encore scout au sein de mon équipe – que Ayuso a de nature de tels taux qu’il est peu contagieux. Nous n’avons vu aucun document arguant de ce fait, mais je pars du principe que leurs médecins ont suffisamment le sens de l’éthique et des responsabilités.
C’est une discussion que nous avons aussi eue dans le Tour écoulé : envoyons-nous quelqu’un testé positif d’office à la maison ou tenons-nous compte de la charge virale ? En fin de compte, nous avons été tout à fait rigoureux. Après le départ du Tour au Danemark nous avons remplacé dix-huit personnes. Un avec une valeur de contagiosité qui en faisait un super-propagateur. Mais il y en avait aussi qui n’avaient jamais été testés positifs. Nous avons retiré de la course Klaas Lodewyck et le mécanicien Kenny Latomme parce qu’ils étaient dans la voiture aux côtés de Wilfried Peeters, qui lui-même était légèrement positif.
Nous n’allons pas nous mentir : un test positif de Remco est maintenant le grand scénario-catastrophe. Nous mettons tout en œuvre pour l’éviter. Après le test positif de Serry nous avons laissé son compagnon de chambre Cavagna manger seul quatre jours de suite. Depuis, tous les coureurs dorment seuls dans une chambre, ce qu’ils trouvent la plupart du temps ennuyeux. Je suis en tant que teammanager tenu à la discrétion, mais les coureurs font volontiers en privé leur commentaire. Il y a de la critique sur l’organisation de la Vuelta parce qu’elle tient le public trop peu à distance et je n’en suis certainement pas moi-même à l’applaudir. Mais comment organiser ça dans un col ? Dans le Tour ça n’a pas marché et on a ici encore en plus les Basques fanatiques. Mais le plus gros problème ce sont les transferts. D’abord Utrecht-Bilbao et ensuite Pays Basque-Andalousie. Chacun y est en promiscuité avec les autres, aussi dans le bus en chemin vers l’aéroport. On ne doit pas chercher plus loin les 22 coureurs positifs.
Remco continue entretemps à se comporter excellemment, mais nous n’allons toujours pas vendre la peau de l’ours. Je retiens pour tout dire mon souffle pour tout ce qui va encore arriver la semaine prochaine dans la course et en-dehors. En Belgique je vois de nouveau se lever les premiers symptômes de la ‘hype’ : interviews des grands-parents, de grands articles sur la boisson aux cerises qu’il ingurgite après l’arrivée. Je crains un exode de journalistes Belges direction l’Espagne. Pour moi, les questions typiques commencent à venir. Peut-il cette année aussi devenir champion du monde ? Va-t-il l’année prochaine déjà courir le Tour ? Pour votre gouverne : je n’en sais rien et si ça ne dépend que de moi, c’est non. Mais personne ne se projette pour le moment aussi loin. Au jour le jour, nous continuerons à le répéter jusqu’à Madrid.
Respect pour la manière avec laquelle Remco gère toutes les obligations médiatiques liées au maillot rouge. Il prend son temps, répond de façon relax. Tout autrement que pendant le Giro de l’année dernière, mais il est aussi maintenant dix fois mieux dans sa peau. Pour anticiper sur la folie, nous allons un peu renforcer le département média dans la dernière semaine. Notre responsable marketing et communication Alessandro Tegner prend l’avion pour soutenir notre contact avec la presse Phil Lowe. Alessandro a accompagné les jours de gloire de Tom Boonen. Il sait où il met les pieds."
"Juan Ayuso est testé positif et reste à la Vuelta. On peut appeler ça une position égoïste et je pense aussi qu’il va avoir soudainement beaucoup plus de place dans le peloton. Mais pour un Espagnol de 19 ans qui pour son premier grand tour se trouve en cinquième position au classement général, nous n’allons pas non plus être trop strict. UAE a mis en place un propre ‘mini-labo’ de test PCR, comme Jumbo-Visma en a apparemment également un. Je tiens de leur teammanager José Matxin – dans une vie antérieure encore scout au sein de mon équipe – que Ayuso a de nature de tels taux qu’il est peu contagieux. Nous n’avons vu aucun document arguant de ce fait, mais je pars du principe que leurs médecins ont suffisamment le sens de l’éthique et des responsabilités.
C’est une discussion que nous avons aussi eue dans le Tour écoulé : envoyons-nous quelqu’un testé positif d’office à la maison ou tenons-nous compte de la charge virale ? En fin de compte, nous avons été tout à fait rigoureux. Après le départ du Tour au Danemark nous avons remplacé dix-huit personnes. Un avec une valeur de contagiosité qui en faisait un super-propagateur. Mais il y en avait aussi qui n’avaient jamais été testés positifs. Nous avons retiré de la course Klaas Lodewyck et le mécanicien Kenny Latomme parce qu’ils étaient dans la voiture aux côtés de Wilfried Peeters, qui lui-même était légèrement positif.
Nous n’allons pas nous mentir : un test positif de Remco est maintenant le grand scénario-catastrophe. Nous mettons tout en œuvre pour l’éviter. Après le test positif de Serry nous avons laissé son compagnon de chambre Cavagna manger seul quatre jours de suite. Depuis, tous les coureurs dorment seuls dans une chambre, ce qu’ils trouvent la plupart du temps ennuyeux. Je suis en tant que teammanager tenu à la discrétion, mais les coureurs font volontiers en privé leur commentaire. Il y a de la critique sur l’organisation de la Vuelta parce qu’elle tient le public trop peu à distance et je n’en suis certainement pas moi-même à l’applaudir. Mais comment organiser ça dans un col ? Dans le Tour ça n’a pas marché et on a ici encore en plus les Basques fanatiques. Mais le plus gros problème ce sont les transferts. D’abord Utrecht-Bilbao et ensuite Pays Basque-Andalousie. Chacun y est en promiscuité avec les autres, aussi dans le bus en chemin vers l’aéroport. On ne doit pas chercher plus loin les 22 coureurs positifs.
Remco continue entretemps à se comporter excellemment, mais nous n’allons toujours pas vendre la peau de l’ours. Je retiens pour tout dire mon souffle pour tout ce qui va encore arriver la semaine prochaine dans la course et en-dehors. En Belgique je vois de nouveau se lever les premiers symptômes de la ‘hype’ : interviews des grands-parents, de grands articles sur la boisson aux cerises qu’il ingurgite après l’arrivée. Je crains un exode de journalistes Belges direction l’Espagne. Pour moi, les questions typiques commencent à venir. Peut-il cette année aussi devenir champion du monde ? Va-t-il l’année prochaine déjà courir le Tour ? Pour votre gouverne : je n’en sais rien et si ça ne dépend que de moi, c’est non. Mais personne ne se projette pour le moment aussi loin. Au jour le jour, nous continuerons à le répéter jusqu’à Madrid.
Respect pour la manière avec laquelle Remco gère toutes les obligations médiatiques liées au maillot rouge. Il prend son temps, répond de façon relax. Tout autrement que pendant le Giro de l’année dernière, mais il est aussi maintenant dix fois mieux dans sa peau. Pour anticiper sur la folie, nous allons un peu renforcer le département média dans la dernière semaine. Notre responsable marketing et communication Alessandro Tegner prend l’avion pour soutenir notre contact avec la presse Phil Lowe. Alessandro a accompagné les jours de gloire de Tom Boonen. Il sait où il met les pieds."
Re: Pendant ce temps là en 2022
J'étais passé à côté de cette chronique, pas un seul mot sur la blessure visiblement diplomatique (ou du moins fortement exagérée) d'Alaf . Je serais pourtant curieux de savoir ce qu'en pense Pat' . 

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Re: Pendant ce temps là en 2022
Désolé de mettre ça là mais je ne savais pas trop où le mettre mais petit question ne portant ni sur les westerns , ni sur la gastronomie andalouse mais c'est aujourd'hui un anniversaire cycliste, plus ou moins marquant selon le degré de fanboyisme voire de fantisme: la naissance de
pour beaucoup (pour certains il existait déjà et revenait sur Terre après 6 mois d'absence pour tenter de détruire une secte
dont les adeptes étaient de noirs vêtus et une autre, celle dite des Ratonneurs, venant d'
celle-ci).
Je pense que vous voyez de qui je parle
Bon trêve de delires, ce sont les 10 ans de quoi ce 5 septembre ?



Je pense que vous voyez de qui je parle

Bon trêve de delires, ce sont les 10 ans de quoi ce 5 septembre ?

Re: Pendant ce temps là en 2022
Le KOM de la montée de Chevaline ?Fuenté d'Éze a écrit : 05 sept. 2022, 19:16 Désolé de mettre ça là mais je ne savais pas trop où le mettre mais petit question ne portant ni sur les westerns , ni sur la gastronomie andalouse mais c'est aujourd'hui un anniversaire cycliste, plus ou moins marquant selon le degré de fanboyisme voire de fantisme: la naissance depour beaucoup (pour certains il existait déjà et revenait sur Terre après 6 mois d'absence pour tenter de détruire une secte
dont les adeptes étaient de noirs vêtus et une autre, celle dite des Ratonneurs, venant d'
celle-ci).
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Fuente De.Fuenté d'Éze a écrit : 05 sept. 2022, 19:16 Désolé de mettre ça là mais je ne savais pas trop où le mettre mais petit question ne portant ni sur les westerns , ni sur la gastronomie andalouse mais c'est aujourd'hui un anniversaire cycliste, plus ou moins marquant selon le degré de fanboyisme voire de fantisme: la naissance depour beaucoup (pour certains il existait déjà et revenait sur Terre après 6 mois d'absence pour tenter de détruire une secte
dont les adeptes étaient de noirs vêtus et une autre, celle dite des Ratonneurs, venant d'
celle-ci).
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Pilote de C15 mutin
Mon Strava : https://www.strava.com/athletes/6038754
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Oui Fuenté Dé. Une des étapes de la dernière décennie. Et pourtant sur un parcours qui du être bien critiqué en son temps.
D'ailleurs le Pisto' a l'air encore d'avoir encore la patte sur les vidéos de reco'.
D'ailleurs le Pisto' a l'air encore d'avoir encore la patte sur les vidéos de reco'.
Re: Pendant ce temps là en 2022
Char à voile
- g8velo
- Equipier de luxe
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- Localisation : sur un vélo
- Contact :
Re: Pendant ce temps là en 2022
On peut quand même rouler entre 60 et 100 km/h avec un char à voile, c'est pas si ridicule que ça


Re: Pendant ce temps là en 2022
Un édito dans le journal Le Soir, dont je partage assez le contenu.
Toute ressemblance avec ...
"Sur les réseaux sociaux, c’est aussi la course. Pas la course cycliste mais le sprint pour le premier qui dira une énormité. Parmi les suiveurs qui hantent cet agglomérat de stupidités, il en existe aussi quantité non négligeable, capables de transformer une épreuve en thriller ou en une mauvaise (pléonasme) émission de téléréalité. Ainsi, mardi, Remco Evenepoel a délibérément feint une crevaison alors que Roglic était parti devant (avant ou après, personne ne le saura un jour). On imagine le maillot rouge, filmé en permanence, tirer un cure-dents de son cuissard pour percer sa roue arrière, s’arrêter et appeler sa voiture pour changer de vélo. Diabolique ! Comme le temps presse et qu’on tweete d’un mouvement subtil de l’index, la glissade est inévitable, comme pour Roglic à Tomares.
Les élus du tweet le plus rapide durent ensuite déchanter lorsque d’autres familiers des captures d’écran fournirent une preuve implacable : la roue arrière était bel et bien à plat. Certains s’excusèrent, d’autres pas. Parmi eux, d’anciens coureurs et même un consultant attitré pour la chaîne Eurosport, version anglaise, sommé de présenter ses regrets via une vidéo.
La semaine précédente, ce fut au tour de Julian Alaphilippe de créer un buzz improbable. Selon certains, et parmi eux des journalistes ( !), le champion du monde aurait volontairement touché le sol pour quitter la Vuelta prématurément et ainsi préparer tranquillement la quête de son troisième titre arc-en-ciel en Australie ! Tomber n’est déjà pas marrant à vélo, mais chuter de son propre chef, cela relève du tour de magie.
Derrière un ordinateur ou un téléphone portable, sans bien évidemment être présent sur l’événement, il est très commode de déraper. Le cyclisme est décidément le seul sport victime d’une sorte d’autoflagellation. Car les courageux anonymes ou, plus pervers encore, d’anciens cyclistes sont tous persuadés que, depuis les affaires de dopage en 1998, ce sport est pourri jusqu’à la moelle et qu’il y aura toujours moyen de trouver des tricheries. Ces détracteurs sont pourtant tous des passionnés.
Dans quelques jours, on lira certainement ceci, nous en faisons le pari : « Evenepoel a gagné la Vuelta ? Oui, mais il y avait peu ou plus d’adversaires. » Chiche ?"
Toute ressemblance avec ...
"Sur les réseaux sociaux, c’est aussi la course. Pas la course cycliste mais le sprint pour le premier qui dira une énormité. Parmi les suiveurs qui hantent cet agglomérat de stupidités, il en existe aussi quantité non négligeable, capables de transformer une épreuve en thriller ou en une mauvaise (pléonasme) émission de téléréalité. Ainsi, mardi, Remco Evenepoel a délibérément feint une crevaison alors que Roglic était parti devant (avant ou après, personne ne le saura un jour). On imagine le maillot rouge, filmé en permanence, tirer un cure-dents de son cuissard pour percer sa roue arrière, s’arrêter et appeler sa voiture pour changer de vélo. Diabolique ! Comme le temps presse et qu’on tweete d’un mouvement subtil de l’index, la glissade est inévitable, comme pour Roglic à Tomares.
Les élus du tweet le plus rapide durent ensuite déchanter lorsque d’autres familiers des captures d’écran fournirent une preuve implacable : la roue arrière était bel et bien à plat. Certains s’excusèrent, d’autres pas. Parmi eux, d’anciens coureurs et même un consultant attitré pour la chaîne Eurosport, version anglaise, sommé de présenter ses regrets via une vidéo.
La semaine précédente, ce fut au tour de Julian Alaphilippe de créer un buzz improbable. Selon certains, et parmi eux des journalistes ( !), le champion du monde aurait volontairement touché le sol pour quitter la Vuelta prématurément et ainsi préparer tranquillement la quête de son troisième titre arc-en-ciel en Australie ! Tomber n’est déjà pas marrant à vélo, mais chuter de son propre chef, cela relève du tour de magie.
Derrière un ordinateur ou un téléphone portable, sans bien évidemment être présent sur l’événement, il est très commode de déraper. Le cyclisme est décidément le seul sport victime d’une sorte d’autoflagellation. Car les courageux anonymes ou, plus pervers encore, d’anciens cyclistes sont tous persuadés que, depuis les affaires de dopage en 1998, ce sport est pourri jusqu’à la moelle et qu’il y aura toujours moyen de trouver des tricheries. Ces détracteurs sont pourtant tous des passionnés.
Dans quelques jours, on lira certainement ceci, nous en faisons le pari : « Evenepoel a gagné la Vuelta ? Oui, mais il y avait peu ou plus d’adversaires. » Chiche ?"
Re: Pendant ce temps là en 2022
Ce soir Nantes
retrouve l'Europe sur W9, cui cui les canaris ne sont pas cuits 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Il n'y a pas tant d'anonymes que ça sur les réseaux sociaux.jicébé a écrit : 08 sept. 2022, 10:06 Un édito dans le journal Le Soir, dont je partage assez le contenu.
Toute ressemblance avec ...
"Sur les réseaux sociaux, c’est aussi la course. Pas la course cycliste mais le sprint pour le premier qui dira une énormité. Parmi les suiveurs qui hantent cet agglomérat de stupidités, il en existe aussi quantité non négligeable, capables de transformer une épreuve en thriller ou en une mauvaise (pléonasme) émission de téléréalité. Ainsi, mardi, Remco Evenepoel a délibérément feint une crevaison alors que Roglic était parti devant (avant ou après, personne ne le saura un jour). On imagine le maillot rouge, filmé en permanence, tirer un cure-dents de son cuissard pour percer sa roue arrière, s’arrêter et appeler sa voiture pour changer de vélo. Diabolique ! Comme le temps presse et qu’on tweete d’un mouvement subtil de l’index, la glissade est inévitable, comme pour Roglic à Tomares.
Les élus du tweet le plus rapide durent ensuite déchanter lorsque d’autres familiers des captures d’écran fournirent une preuve implacable : la roue arrière était bel et bien à plat. Certains s’excusèrent, d’autres pas. Parmi eux, d’anciens coureurs et même un consultant attitré pour la chaîne Eurosport, version anglaise, sommé de présenter ses regrets via une vidéo.
La semaine précédente, ce fut au tour de Julian Alaphilippe de créer un buzz improbable. Selon certains, et parmi eux des journalistes ( !), le champion du monde aurait volontairement touché le sol pour quitter la Vuelta prématurément et ainsi préparer tranquillement la quête de son troisième titre arc-en-ciel en Australie ! Tomber n’est déjà pas marrant à vélo, mais chuter de son propre chef, cela relève du tour de magie.
Derrière un ordinateur ou un téléphone portable, sans bien évidemment être présent sur l’événement, il est très commode de déraper. Le cyclisme est décidément le seul sport victime d’une sorte d’autoflagellation. Car les courageux anonymes ou, plus pervers encore, d’anciens cyclistes sont tous persuadés que, depuis les affaires de dopage en 1998, ce sport est pourri jusqu’à la moelle et qu’il y aura toujours moyen de trouver des tricheries. Ces détracteurs sont pourtant tous des passionnés.
Dans quelques jours, on lira certainement ceci, nous en faisons le pari : « Evenepoel a gagné la Vuelta ? Oui, mais il y avait peu ou plus d’adversaires. » Chiche ?"
Juste pour situer, c'est un omertiste l'éditorialiste du Soir ? Il a dit quoi à l'époque sur Armstrong, Puerto, Aderlass ?

Pourisseur. 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Ca a déjà été dit: "C'est la Vuelta la plus faible depuis des années" "les adversaires d'Evenepoel sont faibles" "Remco est le seul à avoir fait une prépa spécifique", "le parcours de la Vuelta est trop facile par rapport aux autres années",...jicébé a écrit : 08 sept. 2022, 10:06 Dans quelques jours, on lira certainement ceci, nous en faisons le pari : « Evenepoel a gagné la Vuelta ? Oui, mais il y avait peu ou plus d’adversaires. » Chiche ?"
Il y a déjà pas mal de choses qui ont été dites pour salir la personne qui remportera cette Vuelta.
Re: Pendant ce temps là en 2022
C'est le genre de phrases qui sont dites et répétées chaque année sur une bonne partie des GT depuis que je lis ce forum. Attention à ne pas devenir parano, non plus.Carolo a écrit : 08 sept. 2022, 12:26Ca a déjà été dit: "C'est la Vuelta la plus faible depuis des années" "les adversaires d'Evenepoel sont faibles" "Remco est le seul à avoir fait une prépa spécifique", "le parcours de la Vuelta est trop facile par rapport aux autres années",...jicébé a écrit : 08 sept. 2022, 10:06 Dans quelques jours, on lira certainement ceci, nous en faisons le pari : « Evenepoel a gagné la Vuelta ? Oui, mais il y avait peu ou plus d’adversaires. » Chiche ?"
Il y a déjà pas mal de choses qui ont été dites pour salir la personne qui remportera cette Vuelta.