Forum de l'actualité du cyclisme professionnel et amateur. Tour de France, Tour d'Italie, Tour d'Espagne, réagissez sur le 1er forum du vélo en direct !
Bloqueur de publicités détecté : Notre site web est possible grâce à l'affichage de publicités en ligne à nos visiteurs. Veuillez envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur notre site.
Le forum pour discuter du cyclisme et du cyclisme uniquement, entre passionnés . Actualité, transferts, débats, analyses et courses de vélo en direct. Toute les infos sur le forum des fans de la petite reine.
"Une belle étape : cinq cols de montagne en compagnie des supporters basques. Les deux montées du Vivero dans la dernière partie feront le tri parmi le groupe de tête. Il sera intéressant de voir qui contrôle la course, sans aucun leader évident au classement général et pendant une journée qui ne sera pas favorable aux sprinters."
Irun (en espagnol : Irún [i.ˈɾun]) est une commune du Guipuscoa dans la Communauté autonome du Pays basque, située dans le Nord de l'Espagne et comprenant 63 000 habitants.
Faisant face à la ville française d'Hendaye dont elle est séparée par la Bidassoa, elle occupe une position stratégique à la frontière entre l'Espagne et la France, et commande le passage principal des Pyrénées occidentales.
Irun a historiquement eu un fort lien avec la Navarre. Dans l'Antiquité, elle faisait partie du territoire de la tribu des Vascons (qui était installée en territoire navarrais), face au reste du Guipuscoa qui était le territoire de la tribu des Vardules. Le dialecte est celui de l'euskara qu'on parle dans le secteur, et plus en rapport avec les dialectes navarrais qu'avec le guipuscoan. On peut dire qu'Irun est le débouché maritime naturel de la Navarre, ce qui en fit un port minéralier sous la Rome antique. Bien qu'Irun soit liée au Guipuscoa depuis le XIIIe siècle, il y a eu plusieurs tentatives de réincorporer Irun à la Navarre. Ce fut le cas pendant quelques années au début du XIXe siècle.
Au XIIe siècle, les territoires qui jusqu'alors faisaient partie du Royaume de Navarre, furent incorporés à la Castille. La première référence écrite relative à Irun apparaît en 1203. Il s'agit de la charte au Peuple accordée à Fontarrabie par Alfonse VIII de Castille, donnée à Palencia le 18 avril 1203. Par cette lettre au peuple, Irun est inclus dans la juridiction civile et criminelle de la ville de Fontarrabie. L'Université d'Irun-Uranzu a maintenu toutefois sa juridiction propre pour le politique, l'économique et le secteur militaire. Cette situation a provoqué des procès séculaires et des confrontations entre les deux localités.
L'indépendance totale d'Irun a été seulement atteinte quelques siècles plus tard par la Cédule royale du 27 février 1766, accordée par le roi Charles III d'Espagne.
La situation stratégique d'Irun, à la frontière entre trois royaumes (Castille, Navarre et France) a fait que la localité a souffert au long de l'histoire de nombreuses attaques des royaumes voisins.
Après la déroute tragique de la monarchie navarraise, les intrigues dynastiques provoquèrent la guerre civile dans le royaume de Navarre, entre le parti des Beaumontais (dirigés à l'origine par Juan de Beaumont), partisans de la Castille et les Agramontais (partisans de Pedro de Agramunt), alliés de la France. Finalement, les Beaumontais vainquirent, bien qu'ayant perdu initialement la guerre civile, à cause de la conquête de la ville pour le compte de la Couronne de Castille par Ferdinand II d'Aragon (le roi catholique, qui réclamait ses droits dynastiques au trône navarrais, historiquement lié à la couronne d'Aragon), « respectant les fors et les coutumes », pratiquement jusqu'à aujourd'hui.
En 1512, le roi Ferdinand le Catholique commence le Château de « Gaztelu Zahar », qui a été détruit dans 1539 par Charles Quint, en cas de reconquête par les navarrais, qui disposaient déjà de l'appui français pour récupérer le royaume lors de précédentes occasions, on ne put plus construire des forts ici.
Un fait significatif est arrivé dans l'histoire d'Irun. La première bataille de San Martial, le 30 juin 1522, dans laquelle le bataillon du peuple d'Irun, celui même qui évoluait pendant les démonstrations armées statutaires, plus 24 cavaliers d'Irun, menés par les capitaines bidasoans, Juan Pérez de Azcue et Miguel de Ambulodi et soutenus en outre par 200 cavaliers de la cavalerie du Capitaine Général Don Beltrán de la Cueva, qui était en garnison à Saint-Sébastien, et que les capitaines irunais durent convaincre pour qu'il intervienne dans une entreprise qu'il voyait très difficile.
Cette troupe vainquit les troupes du roi de Navarre, qui disposait de l'appui du roi de France, composées d'un contingent de 3 500 lansquenets (lansquenetes) et d'un bataillon de 1 000 Labourdins, qui essayaient de reconquérir le royaume de Navarre. De leur côté, les Castillans comptaient 1 000 lansquenets (mercenaires allemands habituels en ces temps-là).
En 1659 fut signée dans l'Île des Faisans (Béhobie) la Paix des Pyrénées entre la France et l'Espagne. Cette île a été le théâtre de nombreuses conférences politiques, de mariages d'état et d'échanges de prisonniers entre l'Espagne et la France.
https://iguana.bayonne.fr/iguana/uploads/image/PATRIMOINE/EXPOSITION%20VIRTUELLE/2018/TRAITE/CONFERENCES/B641026201_CP160_001_2000p.jpg À gauche l'Espagne avec Irun, à droite Hendaye en France
Le 31 août 1813, la seconde bataille de San Martial mit fin à la Guerre de l'Indépendance. Avec leur victoire dans cette bataille, les troupes espagnoles et les Anglo-Portugais du duc de Wellington vainquirent les troupes napoléoniennes dans une bataille sanglante.
Pendant le XIXe siècle, la ville a été détruite par les Guerres carlistes. Finalement, le dernier fait de guerre dans l'histoire d'Irun a eu lieu pendant la guerre civile espagnole en 1936, le 2 septembre de cette année. Pendant ce conflit une grande partie de la ville a été détruite, incendiée par l'armée républicaine en retraite. La prise d'Irun par les troupes franquistes a été un coup dur à la Seconde République, puisqu'il a isolé le territoire loyal à la République situé dans le nord, en coupant ses communications avec la France.
Irun semble être une ville de date récente, mais, en fait, on y trouve d'importants vestiges de son passé, comme l'église de Santa María del Juncal, du XVIe siècle, qui possède une façade baroque et une image romane de la sainte en question :
Le caractère commercial et industriel d'Irun érige cette ville en noyau urbain majeur de la zone du fleuve Bidassoa. Irun est séparée de Fontarrabie par à peine trois kilomètres. Ces deux villes se situent en face de la ville française d'Hendaye, de l'autre côté du fleuve Bidassoa.
Bilbao /bilbao/[3] (en espagnol : /bilˈβao/; en basque : Bilbo /bilβo/), est une ville du Nord de l'Espagne d'environ 350 000 habitants (950 000 habitants dans l'agglomération), capitale de la province de Biscaye et de la comarque du Grand Bilbao.
C'est la ville la plus importante de la communauté autonome du Pays basque et du Nord de la péninsule Ibérique. C'est la dixième agglomération de l'Espagne et l'un de ses principaux centres économiques. Elle est située à l'estuaire du fleuve Nervion.
Au moment de la fondation de la ville, la ville ne compte que trois rues autour d'une église (à l'emplacement de l'actuelle cathédrale) entourées par une muraille et un port. L'église est édifiée en l'honneur de saint Jacques (Santiago en castillan) dont l'un des chemins de pèlerinage qui lui est consacré : le Camino del Norte du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par la ville.
La ville grandit lentement mais sans discontinuer dans la zone actuelle du quartier des sept rues, et bénéficie des privilèges accordés par les seigneurs de Biscaye. Au XVe siècle, la ville compte environ 3 000 habitants.
En 1511, Jeanne Ire d'Espagne crée le Consulado de Bilbao, un organe influent chargé de la gestion du port de Bilbao et donc du commerce qui s'y opère.
1600-1900
En 1602, la ville devient capitale de la Biscaye, en succédant à la ville de Bermeo. Des gisements de fer abondants sont découverts dans les collines entourant la ville, permettant à celle-ci de diversifier son commerce qui était auparavant axé sur les produits issus de l'agriculture.
La révolution industrielle, au XIXe siècle, permet d'exploiter les mines de fer à grande échelle, et partant, de développer les industries métallurgiques et sidérurgiques. La croissance de la ville et le développement du commerce lié à la révolution industrielle entraînent le développement des activités de soutien (création du Banco de Bilbao en 1857, de la bourse de Bilbao en 1890, de la première ligne de chemin de fer pour le transport du minerai en 1865…) :
En matière d'urbanisme, la croissance de la ville entraîne la planification de la construction d'un nouveau quartier, Ensanche, au moment de l'annexion du village d'Abando en 1876 qui permet de doubler la superficie de la ville. Enfin, en 1886, l'université de Deusto, la première université de la ville est établie. La richesse économique de la ville explique pourquoi elle fut assiégée à quatre reprises lors des guerres carlistes, sans jamais être conquise.
LE XXe SIÈCLE
Au début du XXe siècle, la ville est l'une des plus riches d'Espagne et de nombreuses grandes compagnies s'y établissent : Euskalduna en 1900 (construction de bateaux), Ibérduero (l'actuel Iberdrola, par fusion avec Hidroelectrica Española, qui apportait l'énergie électrique dans la ville en 1904), Altos Hornos de Viscaya en 1902 (appartenant actuellement au groupe Arcelor depuis la disparition d'Aceralia),…
De plus, la ville s'étend progressivement par l'annexion de communes environnantes, notamment Deusto en 1925, et de nouveaux quartiers sont aménagés comme Basurto ou Begona. La guerre civile met un frein au développement de la ville.
Un camp de prisonniers pour les soldats de l’Armée populaire de la République espagnole est installé au couvent des Escolapios et plusieurs milliers de prisonniers y sont enfermés.
La crise industrielle des années 1980 a jusqu'à récemment donné à Bilbao l'image d'une ville polluée et constituée de nombreuses friches industrielles, conséquences des difficultés des entreprises dont les activités étaient fondées sur la métallurgie et la sidérurgie. Pour gommer cette image la municipalité a entrepris, avec succès, de nombreux programmes parallèles à la reconversion économique vers les activités de services et les activités industrielles à plus forte valeur ajoutée.
Portant les stigmates de la crise économique des années 1980 qui a ravagé l’industrie basque espagnole, Bilbao entame sa renaissance en 1989 en lançant un vaste plan de revitalisation urbaine. L’effort financier est considérable : 735 millions d’euros sont investis par « Bilbao ría 2000 », une société anonyme qui compte pour actionnaires le gouvernement basque, la province de Biscaye et les municipalités concernées.
Le projet phare de ce plan de revitalisation est la construction du musée Guggenheim. En 1991, Bilbao présente sa candidature à la Fondation Solomon R. Guggenheim pour accueillir leur antenne européenne. Dès 1997, soit huit ans seulement après le lancement du programme, la métamorphose de la ville est déjà évidente.
Les façades de la cité « noire » sont rénovées. De grands programmes urbanistiques sont engagés et une politique ambitieuse d’équipement public est lancée. Pour chacun de ces équipements, un mot d’ordre : la qualité architecturale.
Les plus grandes signatures mondiales viennent apporter leur patte : celle du musée Guggenheimdessiné par Frank Gehry:
Actuellement Bilbao est principalement un centre administratif et de services, et ce sont les communes environnantes qui abritent l'activité industrielle (sidérurgie, construction navale, parc technologique de Zamudio…) Le relief et l'hydrographie de la région déterminent le développement urbain et économique.
Les activités portuaires et industrielles, déplacées à 10km en aval, libèrent enfin les berges du centre-ville. Bilbao se tourne à nouveau vers son fleuve, le Nervion. Cette réappropriation de la ría par la ville va se poursuivre dans les prochaines années. Un plan d’aménagement des friches industrielles de la péninsule artificielle de Zorrotzaurre, élaboré par l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, prévoit par exemple la construction de plus de 5 000 logements et plusieurs ponts et passerelles sur le fleuve.
En quelques années, Bilbao devient une ville touristique. Entre 1992 et 2002, le nombre de nuitées passées double, permettant de créer 6 000 places hôtelières. En 2014, Bilbao connaît une affluence record, dépassant pour la première fois celle de la très prisée ville balnéaire de Saint-Sébastien.
Il faut souligner l’impact environnemental de cette politique de reconversion urbaine. Les grands travaux se sont en effet accompagnés de mesures importantes visant à améliorer le cadre de vie. Les usines vétustes ont été supprimées ou rénovées et des zones économiques modernes ont été construites pour accueillir les entreprises.
En 2004, Bilbao a ainsi reçu le prix du meilleur projet urbain du monde, au cours de la biennale de Venise (prix « Città d’acqua ») ainsi que le prix européen de planification urbaine et régionale. En 2013, la Fondation Pfizer lui décernait le prix de « la ville espagnole la plus saine ». Bilbao préside par ailleurs l’Association Internationale des Villes et Ports.
La ville continue d’évoluer de manière ambitieuse en misant notamment sur l’innovation et la connaissance. Un plan intitulé « Stratégie 2001 : Bilbao cité globale » vise à développer les initiatives et les activités économiques à haute valeur ajoutée tout en continuant à favoriser un cadre de vie harmonieux pour les entreprises et les habitants.
Bilbao possède les titres de Muy Noble y Muy Leal e Invicta. En 1475 les Rois catholiques desservent le titre de ville noble et en 1603 Philippe III lui donna celui de Muy Noble y Muy Leal. La reine María Cristina lui accorda, en 1837, celui d'Invicta pour avoir résisté à l'attaque de l'armée carliste.
SPORTS
La ville est représentée par le club de football de l'Athletic Bilbao, qui joue dans un stade surnommé la Cathédrale à San Mamés et par le club de basket-ball du CBD Bilbao.
La ville a accueilli, du 31 octobre au 3 novembre 2007, la quatrième Coupe du monde de kin-ball.
En 2005, la ville a accueilli des courses automobile lors des World Series by Renault.
Elle a aussi été choisie pour le départ du Tour de France 2023.
Sources Wikipédia
HISTOIRE DU CINÉMA BASQUE
https://www.europa-cinemas.org/storage/ecdbimages/salle/SP-3372-Golem-Bilbao-02.jpg Cinéma de Bilbao
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290449/image/e7da13166ad328f449c55b227a3850dd Reproduction d'ombres chinoises a IRUN, 1817
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290548/image/56bb1dde2ef4274c490082405474e8a3 L'arrivée des vacanciers à San Sebastián, 1896
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290536/image/e71ef7669f705ecdaae65c45ce07c290 La 1ère maison de production : Bilbao Films, 1915
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290603/image/c4943ca7c40ce92ed25ead8e8dc91f7e La production du film Euzkadi, 1933, censuré par la 2ème République Espagnol
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290573/image/d0359b28ab90e4c3b107d314b992b56e Enregistrement du film Axut, 1976
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290577/image/dbd4fda0fd6305deffccd140d85abccf
"La Fuga de Segovia", 1981, en hommage à l'échappée de Delgado ?
https://s3.amazonaws.com/s3.timetoast.com/public/uploads/photo/8290593/image/ad867b98edb72eef7a8096509fda462a
Production du film Loreak, sélectionné au festival zinemaldia de San Sebastián en 2015, ainsi qu'au festival de Londres et Zürich
Une belle étape digne d'une bonne classique ! Mais placée avant la première arrivée au sommet, je n'en attends pas grand-chose parmi les favoris. Peut-être une échappée avec des "moelleux" .
@ Delgato : Irun en face d'Hendaye ? Dans mes souvenirs la petite ville en face d'Hendaye c'est Fontarrabie. Ou Hondarrabia en espagnol.
Irun, j'en garde un super souvenir d'une soirée dans une cidrerie, très bonne table ! Par contre la ville ... moche, non ?
Bref, en tous cas merci pour toutes tes prez', l'Espagne est un pays qui ne m'attire pas du tout, sauf une fois par an ... pendant tes présentations de la Vuelta
Maintenant que Roglic a remporté son étape et pris ses bonifs, s'il laisse filer le maillot, ça ne va pas le déranger.
Il y en a pas mal qui sont pas loin au général et pourraient espérer le récupérer, même si ce n'est peut-être que pour une seule journée : Molard et Elissonde pour un bis repetita, LLS, Jean-Pierre, Verona, De la Cruz ...
Sans oublier Sam Oomen.
Si Evenepoel souhaite faire un bon classement général sur cette Vuelta, c'est typiquement le genre d'étape accidentée qu'il doit exploiter en amenant ses adversaires sur une filière longue. Il doit tenter la même chose que sur la Clasica.
On est sur une course de 3 semaines, pas sur une classique. Je pense qu'il va être en gestion pendant cette Vuelta. Il faut rappeler qu'il n'a pas encore finir un GT, et que la récupération à la longue n'a pas l'air d'être son point fort.
Je serais déçu que Remco ne tente rien sur ce genre d'étape.
Courir à l'économie comme un coureur de GT, face à Roglic me semble perdu d'avance.
Il est le meilleur au monde dans sa filière (course usante, attaque de loin, finir en écrasant les pédales), ça serait dommage de ne pas en profiter et courir contre nature.
D'un côté, on peut se dire qu'il est là pour apprendre et pas pour gagner cette Vuelta, donc pas la peine de prendre des risques si tôt dans la course, quitte à exploser en fin de Tour, on ne sait pas comment son corps va résister à 3 semaines de course. S'il se contente de suivre et fait top 10, s'est annoncé, il sera content (bon j'y crois toujours pas )
Mais par ailleurs, justement, si il est là sans objectif majeur, autant tenter pour voir ce que ça donne et ainsi apprendre pour les années suivantes.
Après, je parle en tant que téléspectateur, j'ai envie qu'il fasse tout péter pour le spectacle, je m'en fiche qu'il finisse à 40 minutes au général
Clairement, l'étape d'aujourd'hui va nous en dire beaucoup sur l'Evenepoel que l'on va avoir sur cette Vuelta tant on dirait qu'elle a été créé pour lui !
Je crains que l'on voit un Remco sur la défensive, ne cherchant pas a prendre des risques, fidèle au discours officiel. Mais cette attitude lui a rarement porté chance jusqu’à présent. Et s'il est calme sur une étape comme celle-ci, alors il sera calme encore un bon moment...
J'espère donc qu'il va passer à l'offensive. Il ne doit pas chercher à faire all-in, mais ce serait un gachi de ne rien tenter sur un profil lui convenant si bien. Je vois bien un duo Roglic/Evenepoel se dégager.
Reste à voir l'état de ses jambes. La transition entre les Pays Bas et le Pays Basque n'a pas l'air d'avoir été simple à gérer pour le peloton.
Dreki a écrit : 24 août 2022, 10:37
Je serais déçu que Remco ne tente rien sur ce genre d'étape.
Courir à l'économie comme un coureur de GT, face à Roglic me semble perdu d'avance.
Il est le meilleur au monde dans sa filière (course usante, attaque de loin, finir en écrasant les pédales), ça serait dommage de ne pas en profiter et courir contre nature.
D'un côté, on peut se dire qu'il est là pour apprendre et pas pour gagner cette Vuelta, donc pas la peine de prendre des risques si tôt dans la course, quitte à exploser en fin de Tour, on ne sait pas comment son corps va résister à 3 semaines de course. S'il se contente de suivre et fait top 10, s'est annoncé, il sera content (bon j'y crois toujours pas )
Mais par ailleurs, justement, si il est là sans objectif majeur, autant tenter pour voir ce que ça donne et ainsi apprendre pour les années suivantes.
Après, je parle en tant que téléspectateur, j'ai envie qu'il fasse tout péter pour le spectacle, je m'en fiche qu'il finisse à 40 minutes au général
Je partage ton avis.
Je rajouterais que ce serait probablement une erreur de calquer sa course sur Roglic. Soit ce dernier est réellement à son meilleur niveau et il n'y aura aucune honte à terminer derrière lui (et ça me semble quasi impossible de le battre). Soit Roglic craquera en 3ème semaine vu sa préparation compliquée.
Quant à l'objectif du top 10, je n'y crois pas un seul instant non plus. C'est le discours officiel, mais tout le reste montre que l'équipe et Remco visent bien plus haut.
Étant donné les doutes concernant sa capacité à tenir 3 semaines, je crois que j'attendrais un peu avant de trop lâcher les chevaux si j'étais Remco. Pour moi, il devrait être dans la gestion pour savoir ce qu'il vaut et jusqu'où il peut aller sur une course de 3 semaines. Faire un numéro aujourd'hui n'aurait que peu d’intérêt s'il doit le payer par la suite.
Delgato a écrit : 24 août 2022, 09:22
On est sur une course de 3 semaines, pas sur une classique. Je pense qu'il va être en gestion pendant cette Vuelta. Il faut rappeler qu'il n'a pas encore finir un GT, et que la récupération à la longue n'a pas l'air d'être son point fort.
il va pas lancer la course à des km c'est sûr, et je pense qu'en effet il va rester sagement dans les roues. Mais c'est vrai que ça aurait pu être un profil pour lui. Reste que le risque en GT c'est d'avoir des équipiers de qualité qui roulent contre toi sans réfléchir et donc de te fatiguer seul contre beaucoup là où sur une course d'un jour ça se regarde et tergiverse beaucoup plus.
blouss_ a écrit : 24 août 2022, 11:20
Étant donné les doutes concernant sa capacité à tenir 3 semaines, je crois que j'attendrais un peu avant de trop lâcher les chevaux si j'étais Remco. Pour moi, il devrait être dans la gestion pour savoir ce qu'il vaut et jusqu'où il peut aller sur une course de 3 semaines. Faire un numéro aujourd'hui n'aurait que peu d’intérêt s'il doit le payer par la suite.
D'autant plus que les profils des cols de 3ème semaine lui correspondent à merveille, s'il peut il devra attaquer là bas, pour le moment faut pas perdre de temps et éviter les pièges. c'est tout.