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Nopik a écrit : 12 juil. 2022, 09:25
Je lis dans un entretien avec Plugge que l'an dernier au 1er jour de repos Vingegaard était à 5'30. J'avais complètement zappé ça ! (et il termine à 5'30)
Donc là avec 39" de retard ils sont plutôt satisfaits
Ya une nuance importante, Le grand bo et Tignes étaient passés.
Là on n'a pas encore attaqué les choses sérieuses.
l'analyse vaudra s'il est toujours à 39" jeudi soir
demain c'est le d-day de ce tour!!!
stereoking69 a écrit : 12 juil. 2022, 10:15
Sur le Tour du Portugal il avait fait 44 (en 2018 ou 2019 je ne m'en rappelle plus) et les coureurs avaient fait l'étape.
Les pompiers arrosaient les coureurs tout les 15-20 km.
On se souvient de ces images très impressionnantes
stereoking69 a écrit : 12 juil. 2022, 10:15
Sur le Tour du Portugal il avait fait 44 (en 2018 ou 2019 je ne m'en rappelle plus) et les coureurs avaient fait l'étape.
Les pompiers arrosaient les coureurs tout les 15-20 km.
On se souvient de ces images très impressionnantes
Je ne crains que le danger fut plus grand pour les pompiers que pour les coureurs
A défaut de faire des contrôles anti dopage il devrait plutôt contrôler le taux de cesium 37 et autres éléments radioactifs dans le sang.
Et dire que je me suis retenu de faire un commentaire sur la fournaise portugaise
Je m'en rapelle très bien en plus, c'était vraiment hardcore comme chaleur pour le coup mais ça avait pas l'air de les déranger ..
franck56 a écrit : 13 juil. 2022, 22:42
Bardet était bien au Giro avant de tomber malade.
Bardet est bien au TDF avant de choper le covid? J'espère que non , ce serait vraiment pas de chance
non puisqu'il a eu la bonne idée de faire profil bas
non pas pour éviter la pression. Non ça ça ne le gêne pas. Mais pour éviter l'afflux des spectateurs et des journalistes qui viendraient lui poser des questions et refiler le coronavirus. Il préfère laisser cette exposition virale à pogacar puis à vingegaard, obligés de suivre les protocoles chaque soir.
le tour 2017, peyra taillade, la chance d'une vie qu'il ne reverra jamais ? Non, il reste tapis dans l'ombre et surgira dans la lumière au moment où on ne l'y attendait plus
bon en vrai j'ai misé sur lui donc il fera pas podium ; sûrement à cause d'une connerie. Ca se trouve dès demain il craque
Savez-vous comment Magnus Cort Nielsen fête chacune de ses grandes victoires ?
Réponse :
When I win like this, there is a small ritual… I have to go home in the shower, where I put Rammstein on very loud. Then Snapchat comes up while I skip around the room - naked.
Then I make the helicopter (swinging a penis in circles, red.). It goes right out to the closest friends, and then they know that it is going very well.
But that only happens with the big victories. The tour. The Vuelta. Otherwise, I do not film myself naked while I stand and swing with it.
Article de L'Equipe du jour sur la tactique des Jumbo hier, tactique qui avait été décidée bien avant le Tour. On peut parler des failles de coureurs ici, et bien souvent on voit clair, mais il semble que les équipes également ont un oeil sur les failles des adversaires. Et là pour Pogacar, c'est la chaleur, et même l'altitude dont on parle.
Près de son
bus, qu’il a rejoint à vélo en redescendant le
Granon, seul, Primoz Roglic ne se retourne
pas alors que des supporters slovènes
scandent son nom. Les jambes raidies, les
reins bloqués, il a dû mal à descendre de sa
machine et demande de l’aide à un des mé-
caniciens qui l’attendait. Ce soir, il ne par-
lera pas, épuisé par le travail fourni tout au
long de l’étape, tiraillé entre sa propre dé-
ception et la réussite exceptionnelle de son
équipe qui a récupéré le maillot jaune qu’il
avait laissé échapper, il y a deux ans, la veille
de l’arrivée à Paris, terrassé par la perfor-
mance de son jeune compatriote Tadej Po-
gacar lors du contre-la-montre de la Plan-
che des Belles Filles.
Il ne dit rien mais tous les autres, ses co-
équipiers, ses directeurs sportifs et Richard
Plugge, le patron de Jumbo-Visma, parlent
de lui, de la façon dont il a complètement
sacrifié le petit espoir qui lui restait encore,
malgré son retard de près de trois minutes
au général hier matin, pour se mettre au
service de Jonas Vingegaard, l’autre leader
de l’équipe, qui n’a eu de cesse de le remer-
cier depuis qu’il est descendu du podium.
« C’est extrêmement touchant, lâche Ma-
thieu Heijboer, le responsable de la perfor-
mance, de voir un champion comme lui, avec
son palmarès, sa stature, se dépenser
comme il l’a fait, sans hésiter et ouvrir la voie
pour Jonas. Surtout quand on sait d’où il vient,
la cruauté de sa défaite en 2020, sa grave
chute l’an dernier et celle, encore, mercredi
dernier, par la faute de l’organisation qui n’a
pas été capable d’assurer la sécurité des cou-
reurs dans l’étape des pavés. »
Hier, à l’approche du Galibier, toujours di-
minué par un mal de dos tenace, séquelle
de sa rencontre avec une botte de paille ba-
ladeuse vers Arenberg, il a compris que,
malgré toutes ses tentatives, son attaque
dans le Télégraphe, puis celles, relayées
par Vingegaard dans la traversée roulante
de Valloire, il n’arriverait pas à suivre le plan
fomenté par son équipe à la lettre et a choisi
de tout donner pour son jeune coéquipier
danois. «Dans l’idéal, explique un des direc-
teurs sportifs de Jumbo-Visma, Grischa
Niermann, on aurait voulu que Primoz puisse
partir seul à l’avant et conserver nos deux lea-
ders pour continuer de harceler Pogacar
dans les jours qui viennent.»
Ils avaient bâti leur tactique depuis des
mois, « depuis l’annonce du parcours du Tour
de France », dit Richard Plugge, ciblant en
particulier cette étape entre Albertville et le
col du Granon. « On s’était dit qu’on pourrait
essayer de profiter des deux faiblesses toutes
relatives de Pogacar, l’altitude et la chaleur,
détaille Heijboer. S’il y avait un endroit où on
pouvait avoir une chance de le battre, c’était
aujourd’hui (hier). »
Pour cela, juste après le Critérium du
Dauphiné, remporté par Roglic le 12 juin,
tous les coureurs étaient allés reconnaître
le parcours (à l’exception de Sepp Kuss qui
était sur le Tour de Suisse), échafaudant en-
semble la stratégie. Bizarrement, seul Vin-
gegaard, fatigué par le Dauphiné, n’avait
pas escaladé le Granon à vélo, mais dans la
voiture. Il avait pourtant participé aux dis-
cussions, approuvé l’idée de lancer deux
coureurs en éclaireurs qui devaient atten-
dre, au pied du Galibier (Wout van Aert et
Tiesj Benoot). « Mais lundi soir, on s’est réuni
pour une dernière discussion, raconte en-
core Heijboer. Le plan initial était de faire rou-
ler Wout et Tiesj dans la vallée entre le Télé-
graphe et le Galibier pour que Primoz attaque
dès le début de l’ascension. Mais on a décidé
qu’on attaquerait plus tôt que prévu. On s’est
dit que le faire dans le Galibier, c’était trop at-
tendu. On voulait surprendre. Et on a décidé
que Primoz tenterait dès le Télégraphe. »
Mais même les meilleurs plans ne se dé-
roulent pas toujours comme prévu et c’est
Christophe Laporte qui s’est retrouvé à
l’avant au lieu de Benoot. Pas grave, le
Français, excellent descendeur, lourd par le
gabarit et très agile, allait attendre Roglic,
lancé par Benoot dans le dernier kilomètre,
au sommet du Télégraphe, pour tenter de
creuser l’écart. Heijboer : « C’était le premier
avertissement pour Pogacar : il a perdu tous
ses équipiers à ce moment-là. »
La deuxième banderille devait être po-
sée dans le Galibier, à huit kilomètres du
sommet exactement, au lieu-dit Plan La-
chat, « là où la pente est la plus raide ». Roglic
essaie mais, comme depuis plusieurs
jours, il ressent comme des coups de cou-
teau dans le dos quand il se met en dan-
seuse, et lâchera prise, à quatre kilomètres
du sommet. Vingegaard est encore bien
entouré, par Kuss et Kruijswijk, et dans la
descente du Galibier, attendu par Van Aert,
Roglic surgira une dernière fois, au pied du
Granon, pour durcir le rythme, jetant ses
dernières forces pour finir d’épuiser son
compatriote slovène. « Mais ensuite, pen-
dant une dizaine de minutes, confie encore
Heijboer, quand tour à tour Sepp et Steven ont
lâché à mi-ascension du Granon, on a eu peur.
Tout à coup, la tendance s’était inversée et,
alors qu’on était encore en surnombre (cinq
contre deux) deux kilomètres plus tôt, il n’y
avait plus que Jonas alors que Pogacar avait
encore Majka. On a pensé qu’on n’avait pas ré-
ussi, qu’on avait fait tous ces efforts pour rien
et que la seule chance qu’il nous restait,
c’étaient les jambes de Jonas. »
Et quelles jambes. Son attaque, à 4 kilo-
mètres du but, laisse Pogacar, saoulé de
coups depuis plus de soixante-dix bornes,
sur place. Il ne peut plus répondre ; il ne
peut même plus prendre la roue de Rafal
Majka, son fidèle lieutenant polonais.
« J’étais un peu surpris que l'écart soit si
grand, admettra Vingegaard après sa vic-
toire. Mais depuis le bas du Télégraphe, on
avait roulé à fond, attaqué, jusqu'à la fin du Ga-
libier. On avait prévu de rendre la course brû-
lante car plus difficile elle était, plus on pensait
pouvoir creuser l'écart. »
Hier, en regagnant son hôtel près de
deux heures après l’arrivée, il a remercié un
à un ses coéquipiers, vanté « leur travail fan-
tastique, leur force », du moins en vue Na-
than van Hooydonck, rouleur infatigable,
jusqu’à l’intenable maillot vert Wout van
Aert. « Désormais, on va devoir défendre le
maillot car on sait que Pogacar ne va pas se
laisser faire », dit Heijboer.
Sur le parking où, un par un, il a serré
tous les coureurs et tous les membres de
l’encadrement dans ses bras, Richard
Plugge prévient : « On n’a pas gagné le Tour
de France mais, ce soir, je suis fier car on a
montré qu’on avait un collectif de feu. »
Berti a écrit : 11 juil. 2022, 14:55A l'approche de la haute montagne, pour moi le favori est Vingegaard.
Pogi dit lui-même "il est le meilleur grimpeur du monde", très bon descendeur, excellent en clm, Vingi peu moins souffrir de la canicule aussi, moins grassouillet.
Je ne suis pas mauvais quand même, le meilleur grimpeur du monde contre le meilleur coureur du monde, c'est beau, avantage à Vingi mais Pogi va encore essayer de renverser la table. Thomas en embuscade, Bardet sur le podium à condition d'un coup d'éclat de sa part ou défaillance des coureurs cités mais déjà superbe perf !
Quintana (en janvier), Pogacar (en février), Guillaume Martin (en juillet), Thibaut Pinot, Vlasov, Adam Yates, Pidcock (en juin)
Daniel Felipe Martinez (aout 2021)
Kurijswijk (octobre 2020)
Lutsenko (septembre 2020)
Bradounet_ a écrit : 15 juil. 2022, 18:50
Quintana (en janvier), Pogacar (en février), Guillaume Martin (en juillet), Thibaut Pinot, Vlasov, Adam Yates, Pidcock (en juin)
Daniel Felipe Martinez (aout 2021)
Kurijswijk (octobre 2020)
Lutsenko (septembre 2020)
merci
ils sont pas très nombreux comme je le craignais
je vois aussi que quelques intrus se sont glissés en tant que "leaders" (je tairais les noms pour ne pas froisser les susceptibilités)
bon en gros il n'y a que pogacar (comme gros candidat) qui est relativement protégé
hier à l'alpe il valait mieux ne pas être en tête de groupe ou seul
verdict lundi (voire dimanche dans la soirée si les premiers résultats fuitent)
33 étapes de suite sans victoire pour les français (Alaph E1 Tour 2021)
56 étapes de suite sans victoire pour les français (Nibali E20 Tour 2019)
83 étapes de suite sans victoire pour les espagnols (Fraile E14 Tour 2018)
33 étapes de suite sans victoire pour les français (Alaph E1 Tour 2021)
56 étapes de suite sans victoire pour les italiens(Nibali E20 Tour 2019)
83 étapes de suite sans victoire pour les espagnols (Fraile E14 Tour 2018)
Dernière modification par twisty le 16 juil. 2022, 09:39, modifié 1 fois.
